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Parcours vélo / VTT Belle-Ile

Belle-Ile est une île située en Bretagne. De nombreux circuits de randonnée permettent de la découvrir. Le plus connu étant le sentier côtier qui longe le littoral de l’île. Le tour de cette dernière dure 4 à 5 jours, mais il est possible de ne faire qu’une seule de ces 4 étapes.

Localement, le terme « en étoile » est utilisé pour organiser ces randonnées : de nombreux hébergements sont disponibles sur place avec des transferts qui doivent être programmés au départ et à l’arrivée de la randonnée.

L’île comporte peu de dénivelé, il est donc aisé de trouver des randonnées faciles, comme le circuit « Du Palais à la Pointe de Taillefer ». Il peut se faire en famille. La durée est de 1h50 pour 5,7 kilomètres et un peu plus de 70 mètres de dénivelé positif.

Pour ceux qui ont un niveau moyen, des randonnées en ligne sont présentes. C’est le cas de la randonnée allant de Port-Fouquet aux Poulains. Cette sortie offre la possibilité de découvrir des plages, des prairies ainsi que des petits ports. La distance est de 14,6 kilomètres pour une durée de 5 heures et un dénivelé positif de 340 mètres.

Toujours d’un même niveau, il y a le Phare des Poulains et l’Apothicairerie depuis Sauzon. L’itinéraire passe par une réserve ornithologique et longe en grande partie le littoral. La distance est équivalente à la randonnée précédente avec une durée de 4h35 et un dénivelé positif de 177 mètres.

Randonnée Phare des Poulains

Les amateurs de vélo y trouveront leur compte avec des circuits adaptés pour tous. Premièrement, il y a des circuits familiaux comme celui reliant le Palais à Bangor. La durée est de 15 minutes et la distance de 5,3 kilomètres en aller simple.

Pour continuer, vient le niveau moyen, catégorie dans laquelle se trouve la sortie « À vélo de Locmaria, entre côte sauvage et côte en dedans ». La durée est de 2 heures et le dénivelé positif de 247 mètres.

Belle-Ile est la plus grande des îles de Bretagne : sa longueur est de 17 kilomètres pour 9 kilomètres de large. Son point le plus haut est à 71 mètres. La superficie totale de l’île est de 85 kilomètres carrés.

Composée de schistes, une roche argileuse remarquable pour être feuilletée. On y trouve aussi du quartz ainsi que des tufs. La formation de l’île remonte entre 1,9 à 1,5 millions d’années, autrement dit, durant l’époque géologique de l’Ordovicien.

Belle-Ile bénéficie d’un climat océanique avec des hivers doux et humides et des étés frais.

Il est supposé que l’île ait autrefois été recouverte par des landes avant d’être entièrement déboisée puis consacrée à l’agriculture. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que des arbres, et plus particulièrement des châtaigniers et des pins soient réimplantés. Un bois, portant le nom de Bois du Génie, se trouve autour des fortifications de Vauban, et avait pour but de protéger ces dernières.

L’île est occupé dès la Préhistoire à partir du Paléolithique moyen, entre 350 000 et 45 000 ans avant notre ère. L’île était encore rattachée au continent. Dès le Mésolithique, du grec « mésos » qui veut dire pierre et de « lithos » qui veut dire milieu, le site est occupé de façon permanente.

Des menhirs formaient un alignement unique : aujourd’hui, seul trois d’entre eux sont encore visibles. Des tumulus, un tertre artificiel sous lequel se trouvent des tombes, sont répertoriés, dont ceux de Kerdavid, de Kervarigeon et de Borvran.

En 1029, l’île arriva aux mains de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Pendant longtemps, Belle-Ile sera attaquée par des pirates, des Hollandais et des Anglais.

Le nom de l’île apparaît pour la première fois sous Ptolémée, un mathématicien, astronome et géographe ayant vécu au IIe siècle de notre ère. Son nom était alors Vindilis. D’origine gauloise, le nom est formé du mot « vindo », qui veut dire beau, brillant, et de « illis », qui désigne une île.

Pline l’Ancien, un écrivain et naturaliste romain, regroupait Belle-Ile, Houat de Hoëdic sous le nom des Iles des Vénètes.

Au XIe siècle, l’île sera nommée Guedel ou Guadel, avant qu’elle ne retrouve le nom de Belle-Ile au Moyen-Age. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que l’extension « en Mer » sera rajoutée.