Au fil de l'Odon - Alternative courte

Fiche technique n° 7789664

Stationnement sur le parking de l'église de Baron-sur-Odon.

(D/A) Ressortir du parking de l'église, tourner à droite dans le chemin de l'Église et longer le mur du cimentière jusqu'à atteindre le chemin de la Plaine.

(1) Tourner à gauche dans le chemin de la Plaine et parcourir environ 500 mètres jusqu'à atteindre un carrefour de routes et de chemins.

(2) Au carrefour, poursuivre en face dans le chemin du Pré d'Oisy, longer les habitations à main gauche, quitter la petite route et poursuivre dans le chemin boisé jusqu'à atteindre un carrefour de routes. Traverser prudemment la route (chemin du Pataras) et poursuivre en face en direction de Fontaine-Étoupefour (D 214) jusqu'au carrefour suivant. Traverser le chemin des Hautes Sentes Prolongé et atteindre le passage piétons.

(3) Tourner à gauche pour traverser avec prudence la route de Fontaine (D 214), s'engager dans le chemin des Hautes Sentes et parcourir environ 500 mètres jusqu'à la croisée de 5 chemins. Tourner à droite dans le chemin de la Rivière et parcourir environ 400 mètres jusqu'à atteindre le chemin du Duc Guillaume. Tourner à gauche, parcourir environ 80 mètres puis tourner à droite dans le petit chemin creux qui descend afin de longer les lignes à haute tension jusqu'au carrefour de chemins suivant ("noter que le petit chemin creux est plutôt raviné et qu'un filet d'eau est susceptible de le rendre assez glissant").

(4) Tourner à gauche, s'engager dans le chemin et sur le GR^® 221 C puis longer l'Odon à main droite sur environ 800 mètres. Négocier le virage à gauche avant le petit ruisseau et remonter le chemin sur environ 200 mètres jusqu'à atteindre une fourche. Prendre la branche de droite, traverser le ruisseau, remonter et parcourir environ 800 mètres jusqu'à atteindre le chemin de la Pierrette.

(5) Tourner à droite puis tourner à gauche une centaine de mètres plus loin de manière à contourner la carrière par la gauche jusqu'à atteindre la ligne à haute tension ("noter que ce secteur est plutôt accidenté"). Suivre la ligne à haute tension, serrer à gauche après le pylône, quitter temporairement le GR^® 221 C pour le retrouver une petite centaine de mètres plus loin, traverser un carrefour de chemin ("noter qu'on y entend distinctement le bruit d'un ruisseau souterrain") et poursuivre jusqu'au chemin du Ponchet à proximité du château de Baron.

(6) Tourner à droite dans le chemin du Ponchet, longer le château de Baron par la droite et parcourir environ 150 mètres jusqu'à atteindre l'extrémité du mur de droite. Ne pas suivre le chemin du Moulin Foulon à droite et quitter ainsi le GR^® 221 C, mais poursuivre en face et parcourir environ 150 mètres jusqu'à atteindre l'extrémité du mur de gauche.

(7) Tourner à gauche à l'angle du mur et suivre le chemin sur environ 600 mètres jusqu'à atteindre la route D 214 ("noter le calvaire sur droite bien visible à travers les champs"). Traverser prudemment la D 214, tourner à gauche dans la rue de l'Église (D 214), parcourir une centaine de mètres puis tourner à droite dans le chemin de l'Église et rallier le lieu de stationnement. (D/A)

Alternative longue : https://www.visorando.com/randonnee-/183...

Le village de Baron-sur-Odon

Baron-sur-Odon est un village situé en Normandie, dans la vallée de l’Odon à 10 kms au sud-ouest de Caen.
La commune bénéficie d’une situation privilégiée à proximité d’une grande agglomération, conservant sur son territoire des paysages de qualité et d’une grande diversité (bois, rivières, plaines, herbages).
L’équilibre entre espaces naturels et urbanisés offre à ses habitants un cadre de vie très agréable.
Baron-sur-Odon dispose d’un patrimoine historique riche (château de Baron, sanctuaire du Mesnil celto-romain, Bataille de Normandie, Cote 112).

Histoire de Baron-sur-Odon

Baron-sur-Odon était habité avant Jésus-Christ. Les nombreux vestiges gallo-romains attestent en effet d’une occupation humaine organisée sur le territoire communal.
La commune est bordée par une voie romaine importante reliant le Cotentin à l’Orléanais passant par Vieux, cité des Viducasses. Cette voie romaine est connue sous le nom de chemin Haussée, entre la Bruyère et la Croix des Filandriers au niveau de la Cote 112. Ce chemin est également connu sous le nom de chemin Guillaume, en souvenir du duc de Normandie, parti de Falaise et qui l’aurait emprunté en faisant ferrer ses chevaux à l’envers pour tromper ses poursuivants. Ce stratagème expliciterait l’origine du nom donné à la Croix des Filandriers qui rappellerait la ruse de Guillaume le Conquérant «filant derrière».
Les premières mentions de Baron remontent au début du XIIème siècle ; c’est un nom d’origine gauloise, il se compose du suffixe on, ou num, caractérisant les rivières, précédé de la racine bar, racine gauloise signifiant hauteur. Ce qui donnerait à Baron le sens de «hauteur de la rivière».
Baron appartenait au début du XIIème siècle à l’Abbaye d’Ardenne. Les parties les plus anciennes de l’église remontent à cette période.
Après avoir appartenu jusqu’au début du XIVème siècle à la famille Le Gouvix, Baron relevait ensuite de la famille de Villers, Anzenay et Moges. Ainsi Jean de Moges fit édifier le premier château du Ponchet au XVIème siècle.
La commune connut la peste au Moyen Age, par trois fois, en semant ruine et désolation, entraînant, semble-t-il, le déplacement d’une partie du village vers le nord-est, l’éloignant ainsi de l’église.
Après la Révolution, en 1792, la municipalité a partagé ses terres avec les habitants. La Bruyère fût divisée en 473 lots et découpée en 11 delles : Delle de Liberté, Delle de l’Egalité, Delle des Victoires, appellations que l’on retrouve aujourd’hui.
Au XIXème siècle, on dénombrait environ 400 habitants à Baron ; l’activité agricole dominait mais cinq commerces animaient également le village.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les bases de la construction d’une mairie et d’une école furent posées.
Durant la Guerre de 14-18, treize jeunes de Baron furent tués. La commune connut alors son minimum démographique avec 193 habitants suite à un début d’exode rural qui dépeuplait la campagne.
Entre les deux guerres, la commune se dota du téléphone et réalisa le réseau électrique, préambule d’une politique de modernisation.
La seconde Guerre Mondiale projeta Baron au cœur des combats qui suivirent le débarquement en juin 1944. De fin juin à début août, Baron-sur-Odon allait connaître un déluge de feu car le haut commandement allemand avait décidé de bloquer la progression des troupes alliées à la Cote 112. La commune fut marquée durablement par cette terrible bataille, qui détruisit les deux tiers du village et de nombreuses années furent nécessaires pour en effacer les stigmates.
Puis, la vie communale reprit son cours et à partir des années 70, Baron-sur-Odon a reconquis des habitants, de 200 à la fin des années 60 à plus de 900 en 2016.

Le château de Baron-sur-Odon

Il date à l'origine du XIVème siècle mais fut reconstruit vers 1690 par Louis de Canaye de Brasné. Une tour massive de style renaissance se trouve sur le côté du logis. Les communs ont été ajoutés à la fin du XIXème siècle.