À l'Ouest de Pamproux

Pamproux
L'origine du nom du village vient de la particularité de ses vignes. Les feuilles des vignes (pampre) communales ont la particularité d'arborer une couleur rousse.
De cette caractéristique est née le nom du village. À l'époque "Pampre Roux" puis au fil du temps "Pamproux"
Source : Wikipédia (extraits)

L'Église Saint Maixent
L’église de Pamproux est constituée d’un vaisseau unique à cinq travées, long de 38,50 m et large de 12m hors tout. La première travée, à l’ouest, supporte un clocher-porche roman, tandis que les quatre autres travées, voûtées d’ogives forment la nef, de style gothique, en partie restaurée au 19ème siècle.
L’édifice est classé monument historique depuis 1913.
L’église de Pamproux, sans doute construite au début du 12ème siècle remplaça l’église primitive dont nous ignorons tout si ce n’est qu’elle fut fondée en l’honneur de Saint-Maixent et concédée à un religieux de l’abbaye de Saint-Maixent, par Guillaume Tête d’Etoupe, comte du Poitou vers 950. Ainsi fut créé le prieuré de Pamproux dont les bâtiments jouxtent l’église.
De l’époque romane, l’église n’a guère conservé que son clocher et quelques vestiges d’ouvertures en plein
cintre visibles extérieurement sur l’élévation nord de la nef… L’apparente unité architecturale de la nef, de
style gothique masque en fait une histoire mouvementée. En effet, selon Mr Perlat, l’architecte qui dirigea la restauration de 1875, la nef romane aurait été prolongée dès le 13ème siècle par deux travées gothiques terminées par un chevet plat, tels que nous les connaissons.
Durant les guerres de religion, probablement vers 1568, la charpente est incendiée et la voûte romane s’effondre...
Un siècle plus tard, les deux travées romanes sont toujours sans voûte ni couverture, tandis qu’une cloison isole les deux travées gothiques qui avaient échappé au désastre. Au début du 18ème siècle, pour paver l’église, on utilise les pierres tombales de l’ancien cimetière huguenot vendu après la Révocation de l’Edit de Nantes. Vers 1720, une charpente et un plafond lambrissé sont construits pour recouvrir enfin la nef romane et la cloison intérieure est supprimée. Mais la toiture sur l’ensemble de la nef n’a ni la même hauteur, ni la même pente ; en outre, des tuiles plates recouvrent la nef gothique et des tuiles creuses, la nef romane. C’est dans cet état que se présente l’église avant la restauration de 1875 qui a donc pour objet la construction de voûtes en croisées d’ogives et l‘ouverture de fenêtres sur les travées romanes - les deux premières - selon le style et les dimensions des deux dernières travées.
Ces travaux de restauration ont été adjugés à Pierre Foisseau, entrepreneur à Salles et exécutés de 1874 à
1876, tandis que la toiture est redessinée et réalisée en 1887. Enfin, l’aspect intérieur actuel, en pierres apparentes, date de 1959.
Pour en savoir davantage :
Source : site officiel de la commune

Le Pamproux
La rivière Le Pamproux à une particularité étonnante : celle de n'avoir pas la même origine suivant les saisons.
En effet, elle débute en hiver à la résurgence de la Roche Ruffin, puis, en fonction du niveau de ses nombreuses sources, son commencement se fait à Boudemont et en fin d'été seulement à la fontaine lavoir de Chabanne.
Poupot : la source coule dans le jardin de la maison natale de Pierre Poupot qui fut au 19ème siècle le premier pasteur de Poitiers.
Source : panneau informatif du chemin - impasse donnant sur le Pamproux au 8 de la rue des Deux Ponts.

Lavoir - fontaine de Chabanne
Son nom pourrait lui venir de la Seigneurie de Chabanne dont le propriétaire possédait dans la 2ème moitié du 17ème siècle, un métairie à Saint-Martin de Pamproux.
En 1874, M. Richard, propriétaire du Moulin Premier de Pamproux, se plaint que le maire a fait entourer de murs le lavoir public de la Fontaine de Chabanne, pour retenir les eaux de celle-ci, lorsque le niveau dans le bief descend au dessous du niveau de ce lavoir.
Source site internet Les Lavoirs des Deux-Sèvres

Les Halles de Pamproux
La construction de la halle peut être datée de l’année 1700. En effet, les « plans du bourg de pamprou » dressés en 1725 la désigne comme « nouvelle halle », tandis que l’ancienne halle était encore en usage en 1699.
D’autres part, un registre, ouvert en 1700 et accompagné d’un plan nous apprend la répartition des places
affermées aux commerçants qui fréquentaient les foires et marchés ; il a vraisemblablement été établi à l’occasion de la mise en service de cette halle.
En 1828, remise d’aplomb des piliers en bois, construction d’un pilier en pierre et réparation de la couverture.
En 1923, réfection de la charpente et de la couverture. De l’ancienne halle nous ne savons rien, si ce n’est
qu’elle était bâtie sur l’actuelle place de la Liberté.
Description
Edifice abritant un espace rectangulaire long de 26 mètres et large de 14.80 mètres situé en bordure Sud
de la place de la Mairie, à l’angle Nord-Est des bâtiments de l’ancien prieuré et à l’intersection des rues de l’Eglise et du Moulin, sur un terrain en pente légère vers le Sud-Est.
"Pour en savoir davantage et source : ''

La Côte Belet
Un site naturel exceptionnel !
Le site de la Côte-Belet est situé à mi chemin entre Niort et Poitiers sur la commune de Pamproux au sud du bourg.
Culminant à 117 mètres d’altitude, la butte de la Côte-Belet donne l’image d’une île située au cœur d’une vaste dépression née de l’effondrement d’une partie du plateau jurassique. Un sol marneux «pauvre» et séchant en été, des coteaux exposés au sud, un climat caractérisé par de faibles précipitations et un ensoleillement important..., contribuent à l’installation sur les parcelles anciennement cultivées en vigne d’une végétation pionnière, rare et menacée, nommée «pelouse sèche».
Abritant des plantes à affinité méridionale, les pelouses sèches de la Côte-Belet sont réputées pour leurs orchidées: 24 espèces aux couleurs et formes étonnantes ont été recensées... servant pour certaines de leurre aux insectes pollinisateurs, que rappellent des noms évocateurs tels que Ophrys abeille, mouche ou bourdon.
Source site officiel de la commune.