Vallant Saint Georges
Au Nord-Ouest du département de l’Aube, entre la route Troyes-Paris et Anglure, sur la route de Sézanne, dans une dépression de la plaine champenoise, Méry-sur-Seine est essentiellement construit sur la rive droite du fleuve Seine, à 82 mètres d’altitude. Le bourg de Méry-sur-Seine est bordé, au nord, par le canal de la Haute Seine qui reliait initialement la rivière Aube, près de Marcilly-sur-Seine, au cœur de la ville de Troyes. Dans Méry-sur-Seine, la rivière Seine reçoit la petite rivière du Moulin.
Le village de Vallant Saint Georges a été le témoin d’un épisode de la bataille des « Champs Catalauniques » qui opposa les Huns et leur chef Attila aux Romains, Francs, Burgondes et Wisigoths. Nous étions au Vème siècle. Une chapelle fut élevée sur la colline conquise par les gallo-romains et prit le nom de Saint Georges en Gaonay. Saint Georges
était le patron des vainqueurs, Gaonay signifiait emporté par la pointe de l’épée. Des pièces de monnaie et des sépultures gallo-romaines ont été découvertes sur le territoire de la commune.
Le village eut à souffrir de la guerre de cent ans et en sortit réduit en cendres. Courageusement, les habitants
reconstruisirent leur village mais le traité de Troyes en 1420, qui livrait la France aux Anglais, sonna l’occupation du village par les Anglais de Henri V. En 1440, Vallant s’entoura de murailles et de fossés.
Histoire
En 451, à Méry, le général romain, Aetius, Théodoric Ier le roi des Wisigoths et Mérovée, le roi des Francs s’unirent pour combattre et vaincre Attila. Après la levée du siège d’Orléans, Attila fait retraite sur la Seine et la Marne. Les deux armées se rencontrent une nouvelle fois au passage du fleuve à Méry ou plus de 30 000 hommes restèrent sur le champ de bataille. Attila put néanmoins passer la Seine et pris position aux Champs Catalauniques.
Elle fait partie de la province de Champagne.
Le 22 février 1814, pendant la campagne de France, eut lieu la bataille de Méry-sur-Seine entre les armées de l’Empire commandées par le général Antoine Gruyer et les troupes russes.Le général Joseph Boyer de Rebeval s’y distingua par sa bravoure.
Les vieux bâtiments méryciens
Construite de bois et de torchis, la ville fut à de nombreuses reprises l'objet d'incendies destructeurs.
Les plus marquants furent sans doute celui de la campagne de France, en 1815, lors du combat entre troupes prussiennes et l'armée napoléonienne. L'empereur d'alors, ému, coucha la ville sur son testament. Cela permit, des décennies plus tard, la construction de l'hôtel-de-ville, de l'école de filles et de garçons.
L'incendie de 1908 détruisit le quartier de la Chapelle. À cette époque, pas d'eau courante et des chaines de seaux se passant de mains en mains.
Des cartes postales de l'époque ont immortalisé les faits. L'arrivée de l'eau courante permit d'éradiquer enfin ces gros sinistres destructeurs.
Une tour de séchage des tuyaux à incendies est toujours présente derrière la mairie.
Seuls les bâtiments en craie pouvaient résister. Ils étaient fort peu à l'époque. L'église Notre Dame fait partie de ceux-là, construite en craie phosphatée du Coniacien, extraites à Méry ou Charny-Le-Bachot.
L'ancienne ferme Porentru, rue de Verdun, appartient au lot, tout autant que l'ancienne usine de bracelets montres, dans la même rue S'y ajoute un hôtel ancien, rue de l'hôtel de ville, avec jardin donnant sur la Seine.
Les constructions en bois ne laissèrent pas de traces, hormis des caves voûtées en craie.
Le plus récent bâtiment en craie correspond à l'ancienne Gendarmerie, rue de Verdun. Programmée en 1776, elle fut construite peu après un grand incendie. Elle résista au feu de 1815 tout autant qu'aux bombardements de 1940.
Après la construction de la nouvelle Gendarmerie, route de Soissons, le bâtiment devint caserne de pompiers, avant de devenir logements locatifs.
Le lieu est connu historiquement. Le musée de la Gendarmerie, à Melun, en possède les plans du projet…
Pierre Benoit
Source : site officiel de la commune
L'église Saint Julien
Une église du XIIe siècle sous le vocable de saint Georges a été remaniée au XVIe siècle. Les statues de Jean et de Georges sont issues du prieuré Saint-Georges.
L'église, en forme de croix latine orientée, fait 27,5 m de longueur pour 19,4 m de largeur au transept ; la nef a une hauteur de 7 mètres.
Les fonts baptismaux sont en calcaire taillé pour le pied et en marbre noir veiné pour la cuve. Un groupe sculpté représente l'apparition du Christ à Marie et deux anges en marbre blanc et dorures.
Source : Wikipedia (extraits)
L'Ancien canal de la Haute Seine
(D’après le livre de M. Pierre PORCHERET)
Le 2 avril 1805, Napoléon, se rendant en Italie, s’arrêta à Troyes où il décida, pour rendre la Seine navigable, de construire un canal de navigation. Le projet initial prévoyait plusieurs dérivations sortant et entrant de la Seine, et non un canal latéral. Les travaux commencèrent dès la fin de l’année 1806 au niveau de Méry-sur-Seine. Des ouvriers hommes et femmes, des prisonniers de guerre sont embauchés. Le travail est mal organisé, on manque d’outils, l’invasion de 1814 entraîne la fermeture du chantier alors que la quasi-totalité
des terrassements était réalisée entre Troyes et Marcilly-sur-Seine et qu’il restait plusieurs écluses à construire.
Laissés à l’abandon, les chantiers sont envahis par les herbes folles, les dépôts de vase, les talus sont dégradés par les troupeaux, les matériaux de construction disparaissent. Aucun travaux ne seront réalisés jusqu’en 1840. Puis ils reprendront et le projet de canal latéral est retenu. Il aura 1,50 m de profondeur, sera élargi, les écluses mesureront 34 m de long sur 5,20 m de large comme celles du canal de Bourgogne.
Le 1er novembre 1845, le canal entre Marcilly-sur-Seine et Méry-sur-Seine fut ouvert et inauguré officiellement le 25 octobre 1846. Le volume des marchandises était plus important à la descente. Il s’agissait de bois, céréales, autres denrées alimentaires, matériaux de construction, produits industriels ; à la remonte, il y avait des matériaux de construction, des produits industriels, du coton, et de l’épicerie. Les matériaux nécessaires à l’édification de la ligne de chemin de fer et à l’adduction d’eau de la ville de Troyes transitèrent par le canal. La durée du trajet Paris-Troyes était de 4 à 5 jours, la remonte de 7 jours pour les bateaux hâlés par les chevaux, 2 jours pour les bateaux à vapeur. Le 16 avril 1848, une brèche s’est ouverte à Clesles écroulant 4 maisons. Les terres agricoles et prés furent dépréciés en raison de l’humidité et des roseaux et broussailles qui s’y développaient. Lors des grandes crues de 1910 et 1955, l’aqueduc de Beauregard à Droupt-Sainte-Marie fit barrage, l’eau ainsi arrêtée noya le village et on dû couper la digue du canal pour changer le cours des eaux.
C’est grâce au canal que l’on vit fleurir les lavoirs le long du parcours et les promenades en barques et en bateau à vapeur, les fêtes nautiques, les régates, les épreuves de natation, les concours de pêche... En 1865, un bateau avec moteur de 20 cv et équipé d’une roue à aubes circulait sur le canal. Les crises économiques, les faits de guerre influencèrent le trafic qui continua sa chute à partir de 1871. Le rail eut la préférence des entrepreneurs et des bonnetiers aubois. En 1940, le dernier bateau chargé de sucre remonta le canal jusqu’à Troyes et franchit le dernier l’écluse n°10 le 13 juin pour sa descente Dans le but de rendre le canal plus touristique, des aménagements ont été effectués par le Conseil Départemental de l’Aube. Les travaux de la voie verte entre Barberey-Saint-Sulpice et Saint-Oulph ont été réalisés de 2008 à 2010. Elle a été inaugurée le 1er juillet 2010. Le canal est aujourd’hui un lieu de promenade très fréquenté.
L'Aqueduc de Beauregard
Il permet au canal d’enjamber la rivière de Beauregard. Il est constitué de trois arches en pierre. La topographie du lieu n’a pas permis de les élever suffisamment si bien qu’en période de crue, il fait barrage à l’écoulement des eaux. Lors d’une grande crue, la différence de niveau entre l’amont et l’aval pouvait atteindre 6,65 m. Il fut refait en 1899, mais ne fut pas élargi, on réduisit seulement la largeur des piles. Ce qui n’apporta pas d’amélioration. On le vit bien lors de l’inondation de 1910 qui détruisit 8 maisons à Droupt-Sainte-Marie et fut ressentie jusqu’à Droupt-Saint-Basle. Les habitants furent alors contraints de couper la digue du canal en 2 endroits, la poussée des eaux fut alors moins forte sur le pays. La crue de 1955, moins dévastatrice, obligea cependant les habitants à couper de nouveau la digue du canal.
Source : brochure éditée par l'Office de Tourisme du Nogentais et de la Vallée de la Seine
Droupt Sainte Marie
L'église de la Nativité-de-la-Vierge de Droupt-Sainte-Marie.
La nef et le portail sont du xiie siècle et le reste est du XVIe siècle, sur un plan en croix latine avec une abside et un transept voûté. La nef a deux bas-côtés et deux travées. Sur les piliers avec colonnettes il y a des figures humaines.
L’étang du Brun
L’étang du Brun qui appartient à la commune a une superficie de 11 ha. C’est une ancienne carrière de matières alluvionnaires qui a été creusée dans les années quatre-vingt. L’aménagement s’est achevé en 1990. Le plan d’eau est actuellement loué à une société de pêche locale.
Source : brochure éditée par l'Office de Tourisme du Nogentais et de la Vallée de la Seine
Droupt Saint Basle
La commune doit l'adjonction de « Saint-Basle » à son nom du patronyme d'un ermite du vie siècle, saint Basle de Verzy.
Château de Droupt-Saint-Basle.
Le château de Droupt-Saint-Basle est une demeure de la fin du XVIe siècle, remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles, qui se dresse sur la commune française de Droupt-Saint-Basle dans le département de l'Aube, en région Grand Est. Le château abrite de nos jours un musée privé dédié à l'art populaire.
Pour en savoir davantage :
Château du Ruez.
Il est sur une seigneurie mentionnée en 1139 Grangia de Ruellis dans un cartulaire de l'abbaye de Larrivour. Le 14 novembre 1494, les dits moines acquièrèrent la terre de Ruez et ne fut revendu qu'en 1596 à Nicolas Largentier, seigneur de Vaucemain pour 1400 écus.
En 1649 il entre dans la famille de Chavaudon par Pierre Guillaume, abbé de Mores qui détenait aussi l'autre château de Doupt. Les bâtiments actuels datent de 1818.
Église Saint-Léonard-et-Saint-Basle de Droupt-Saint-Basle.
Sa nef, aux piliers rectangulaires, est du XIIe siècle, le reste du XVIe formant une croix latine. Son abside est à trois pans et sa tour est romane.
Source : Wikipedia (extraits)
Le Lavoir du Perthuis
En 1894, la commune fit construire deux lavoirs sur la rivière de Beauregard. Seul survivant, le lavoir du Perthuis tombait en ruines lorsque la commune, en 2001, décida de le restaurer. A la fin de la même année, il a été complètement reconstruit d’après les plans d’origine. Le plancher mobile a été refait à neuf ; un nouveau
mécanisme avec engrenages et chaînes a été mis en place.
Une exposition retraçant la vie du lavoir est présente sur le site.
Source : brochure éditée par l'Office de Tourisme du Nogentais et de la Vallée de la Seine