Se rendre à Champagney. À l’entrée du village côté Ronchamp, au carrefour giratoire vers la caserne des pompiers, prendre la sortie Rue Aimé Césaire, qui se prolonge par la Rue Léopold-Sédar Senghor (RD312). Après le carrefour avec la Rue Sous Theurey (ralentisseur + giratoire) se garer à droite en bordure du chemin entre les n° 42bis et 44.
(D/A) Revenir dans la Rue Senghor et prendre la direction de Champagney. Remarquer sur la droite une maison basse typique de l’habitat du mineur/paysan sans étage avec la petite étable à son extrémité et son grenier à fourrage au-dessus. La route descend légèrement, à droite une maison bourgeoise, ayant appartenu à un des directeurs des houillères. Dans le virage après le pont sur un ruisseau, tourner à gauche pour suivre un chemin en cailloux blancs qui longe ce ruisseau en bordure de pâture durant 200 m.
(1) Tourner à gauche dans la forêt en passant sur une petite passerelle.
Après cinquante mètres, sur la droite, des petits remblais et des fossés attirent l'attention. Un gros entonnoir de 8 m de diamètre constamment rempli d'eau marque l'emplacement du puits n°5 creusé en 1830 sur une profondeur 74 m. À proximité un peu surélevée, une plateforme de forme circulaire qui devait être un manège utilisé par les chevaux pour actionner les treuils nécessaires à la remontée des déblais (Baritel). À une dizaine de mètres au Nord-Nord-Ouest on trouve encore des restes de charbon.
Revenir sur le chemin et continuer tout droit. À son extrémité, suivre le sentier qui coupe à travers une sapinière. Traverser un bon chemin et continuer le sentier qui se dessine et serpente en direction du Sud. Son entrée est marquée par deux troncs d'arbres secs couchés de chaque côté du chemin. Traverser un petit ruisseau, sortir du bois de sapins Douglas pour arriver à un carrefour en patte-d’oie.
(2) Prendre la branche de droite et continuer tout droit vers l’Ouest. Le sentier traverse la forêt de feuillus, arrive sur une tranchée en limite de coupe. Prendre à gauche à angle droit avec la parcelle n° 24 à droite et poursuivre tout droit. Passer sous la ligne électrique. Le sentier décrit une grande courbe à gauche et, après 250 m, à un petit carrefour, prendre à droite. Traverser un ruisseau puis un passage humide pour aboutir sur un bon chemin assez large au niveau d'un croisement.
(3) Prendre de nouveau à droite et poursuivre Nord-Ouest. Au premier carrefour, rejoindre le circuit du parcours de santé. Continuer tout droit dans le sens inverse des stations, de la station 5 à la station 1. (À proximité de celle-ci, en lisière de forêt, était implanté le puits Sainte-Barbe creusé en 1854- 324 m).
(4) Juste après la station 1, prendre sur la gauche une belle allée rectiligne, qui est en fait l’assise de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait les différents puits de mine du secteur (Notre Dame d’Eboulet, Thonnet) à la gare-houillères de Ronchamp. Continuer tout droit jusqu’à la sortie du bois. Faire une dizaine de mètres jusqu’à la route goudronnée (Rue Jean Moulin), et remarquer à gauche l’alignement des anciennes cités minières de la Piotnaz et à droite la Chapelle Sainte-Pauline.
(5) Revenir sur ses pas et prendre immédiatement à droite le chemin du parcours de santé à suivre jusqu'à la station 14. Obliquer alors à droite sur le beau chemin, qui est également sur l’emplacement d’une voie ferrée qui desservait le puits Sainte-Pauline. Arrivé à un carrefour sous forme d'une petite place, prendre à gauche le sentier qui monte sur le terril et faire le tour de celui ci par la gauche en crête du talus sans tenir compte des premiers accès à la plateforme.
À l’extrémité, tourner à droite direction plein Sud et traverser la plateforme, non sans prendre un peu de temps pour découvrir quelques fossiles dans les endroits remués par des engins de terrassement. D'abord en déblais charbonneux, la plateforme est recouverte d'une couche de sable. À l’angle Sud du remblai, descendre le talus entre les genets pour retrouver le chemin. Face à soi un peu sur la droite, monter au sommet du talus parsemé de déchets ménagers. Vers des sapins, un enfoncement marque l'emplacement du puits de mine Sainte-Pauline (creusé en 1854 – Profondeur 546 m – fermeture en 1884). On aperçoit depuis là, de l'autre côté de la grande route la caserne des Fressais avec son grand balcon. Comme son nom l'indique ce bâtiment était destiné à héberger les mineurs de la vallée de Fresse qui ne pouvaient pas rentrer chez eux tous les soirs. Revenir sur ses pas, direction Sud-Est.
(6) Continuer le chemin qui oblique sur la gauche. Laisser un départ de sentier sur la droite et suivre la tranchée quasi rectiligne entre les coupes 27 et 26. Après une petite fourche à droite, retrouver le croisement passé précédemment.
(3) Tourner alors à droite et aller jusqu’à la route goudronnée
(7) Tourner à gauche. Remarquer à gauche le lavoir récemment rénové puis à droite les trois cités minières mitoyennes du puits Saint-Jean qui se situait à l’emplacement de la petite butte derrière le bâtiment central (creusé en 1854 – Profondeur 51 m). Continuer la route sur quelques centaines de mètres pour retrouver le point de stationnement (D/A).