Albi et son histoire

Stationnement possible sur le parking de la cathédrale, Boulevard Général Sibille (387 places gratuites, 115 places payantes, 9 emplacements camping-car gratuits).

(D/A) Du parking, remonter en direction de la cathédrale, bien visible. Longer l'édifice sur la droite par la Place Sainte-Cécile, puis vers la gauche pour rejoindre l'Office de Tourisme à l'angle de la Rue de la Temporalité. Poursuivre tout droit dans la Place de l’Archevêché jusqu'au bout du bâtiment.

Virer à droite en traversant par le passage piéton pour se diriger dans la Rue d'Engueysse. Descendre cette rue jusqu'au bout et virer à gauche dans la Rue de la Grande Côte. Traverser le Quai Choiseul par le passage piéton pour se retrouver en surplomb du Tarn.

(1) Partir à droite sur 10 m et tourner à gauche pour traverser le Tarn par le Pont Vieux (très belles vues de part et d'autre). Au bout du pont, tourner à droite dans la Rue Porta. Laisser deux rues à gauche puis virer à droite dans la Rue de la Visitation qui rejoint le Boulevard de Strasbourg.

Partir à droite et traverser à nouveau le Tarn par le Pont du 22 Août 1944 (Pont Neuf sur certaines cartes). Au bout du pont, laisser à droite l'Esplanade des Partisans et prendre la rue suivante à droite (Rue Émile Grand). Continuer cette rue jusqu'au Marché Couvert (occupé par un supermarché).

(2) Repérer l'entrée du parking souterrain sur la droite de l'édifice et prendre à droite les escaliers qui montent sur la Place Henri de Gorsse. Au n°30, se trouve l'Hôtel de Gorsse. Continuer dans l'Impasse du Boutge (non marquée sur la carte) jusqu'à la Rue de la Souque.

Tourner à gauche et rejoindre la Place Saint-Julien en face d'une deuxième entrée du Marché Couvert. Longer le marché sur sa droite par la Rue Saint-Julien et rejoindre, à main gauche, la troisième entrée.
Couper la Rue des Foissants et poursuivre en face dans la Rue des Catherinettes (non marquée sur la carte).

Au bout, virer à droite dans la Rue Sainte-Claire puis à gauche Rue Mariès.

(3) À la fourche devant la Préfecture du Tarn, partir à droite dans la Rue Timbal et observer, l'Hôtel Reynès au n°14. Faire demi-tour et virer à gauche dans la Rue des Pénitents jusqu'au croisement avec la Rue de l'Hôtel de Ville.

Tourner à gauche en longeant l'édifice et poursuivre la rue jusqu'à la Place du Vigan. Partir à droite dans la Rue du Docteur Laurent Camboulives en gardant la place puis le Jardin national à main gauche. Pratiquement au bout du jardin, virer à droite dans la Rue de la Porte Neuve et la suivre tout droit jusqu'à la Place du Palais.

Traverser la place en suivant la même direction et en gardant le tribunal à main gauche. Continuer tout droit dans la Rue Roquelaure. Laisser les deux prochaines rues à gauche et prendre la troisième (Rue de l'Oulmet) jusqu'à la Rue Sainte-Cécile.

Virer à droite dans cette rue sur 10m et prendre à droite les escaliers du Passage de la Prévôté qui permettent d'entrer dans le Cloître Saint-Salvy (ouvert tous les jours de 7h à 20h).

(4) Prendre à droite sous les arcades et, au bout, prendre à gauche les quelques marches, ne pas redescendre en face les escaliers qui ressortent dans la rue. Après un passage couvert, déboucher sur la Place du Cloître Saint-Salvy. Traverser la place et rejoindre la Rue Mariès.

Virer à gauche pour arriver devant le parvis de la Collégiale Saint-Salvy.

(5). Au bout de la rue, tourner à gauche dans la Rue Sainte-Cécile. Rester sur cette rue qui devient Rue de Verdusse. Partir à droite dans la Rue Henri de Toulouse-Lautrec. La rue s'incline à droite et au n°14 à gauche on peut voir la maison natale du peintre. Juste après, au n°12, la maison du navigateur Lapérouse.

Poursuivre la rue jusqu'au bout et tourner à gauche la Rue du Puech Bérenguier. La rue se poursuit par la Rue des Prêtres qui fait un arc de cercle à droite. Au n°1, se trouve la Résidence le Castelnau avec deux très belles cours.

Couper l'impasse et la Rue de la Croix Blanche puis virer à gauche dans la Rue Caminade. Au bout tourner à droite pour rejoindre l'arrière de la cathédrale Place de la Trébaille.

Laisser la Rue du Castelviel à gauche et la Rue de la Maîtrise à droite pour passer le long d'un bassin qui amène à un point de vue sur le Tarn. Faire demi-tour et prendre à gauche la Rue de la Maîtrise qui longe la cathédrale.
Passer la Place Monseigneur Mignot puis achever le contournement de l'édifice en redescendant la Rue de la Temporalité.

(6) Entrer à gauche dans la cour du Plais de la Berbie qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec. Descendre quelques marches et suivre les indications à gauche menant au jardin. Arriver sur une esplanade qui permet de voir le jardin à la française par le haut. Possibilité de descendre encore quelques marches et de déambuler sur la promenade, mais pas dans le jardin qui est fermé au public.

Revenir vers l'entrée du palais et faire une petite incursion à gauche dans la Cour d'Honneur. Ressortir du Palais et revenir sur l'esplanade de la cathédrale (Office de Tourisme à main gauche).

Continuer en face, contourner la cathédrale et partir sur la droite pour trouver le parvis.

(7) Pénétrer à l'intérieur de la Cathédrale Sainte-Cécile et admirer. Possibilité de visiter le chœur (unique au monde) avec un audioguide pour 5€.

Ressortir de la cathédrale et partir sur la droite pour redescendre vers le parking (D/A).

Ce circuit est une compilation des circuits proposés par l'Office de tourisme, la description en plus !

Les rives du Tarn ont connu une activité commerciale importante dès le XIe siècle : le Port Vielh, le Pont-vieux, la place de la Pile marquent cet essor. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le Tarn est le théâtre d’un commerce fluvial florissant : vin de Gaillac, chanvre de Canavière, pastel, safran, verre de Grésigne, poterie de Montans y transitent et sont acheminés sur des gabarres.

(2) Le Marché Couvert : lieu haut en couleur de la cité, constitue aussi la mémoire du commerce albigeois.

L'Hotel de gorsse : Cette vaste demeure se situe dans le quartier des Combes et des rives du Tarn. Entre cour et jardin, elle est ceinturée par les rues de la Buade et de la Souque et s’ouvre par un grand portail sur la place Henri-de-Gorsse.

L'Hôtel Reynès est l’un des plus beaux exemples d’architecture albigeoise de la Renaissance. Il fut construit à l’initiative de la famille Reynès, 4ème fortune d’Albi, enrichis par le négoce du pastel. Cette construction reprend les caractéristiques des hôtels particuliers de la même époque : on abandonne les colombages pour privilégier la brique et la pierre. Toute la décoration est concentré sur la façade principale ouvrant sur la rue et dans la cour médiévale intérieure.

L'Hôtel de Ville d'Albi : C’est en 1728 que la Ville acquiert cet édifice pour y faire siéger les consuls et les séances des Etats Albigeois. Le portail d’entrée, de style Louis XIII, est surmonté des armoiries de la ville illustrant la devise : « stat baculus vigilatque, leo turresque tuetur » soit "la croix est dressée, le lion veille et protège les tours". On retrouve cette devise dans la grande salle dite des Etats Albigeois, décorée en 1742 d’une peinture représentant les 42 armoiries des villes du diocèse. Une large fresque (œuvre de Joséphine Baudouin de 1934 à 1937) retrace l’histoire et la vie de la ville, des Croisades aux mines de Carmaux.

(4) Le Cloître Saint-Salvi, reconstruit en 1270 par Vidal Malvezi, fut mutilé au cours de la Révolution Française. Des ailes de la galerie furent vendues comme biens nationaux. Seule subsiste l’aile méridionale.

(5) La Collégiale Saint-Salvi est consacrée à celui qui occupa le 1er siège épiscopal de la ville entre 474 et 584. Elle témoigne de nombreuses transformations présentant ainsi une architecture composite où roman et gothique, pierre et briques, sont associés. Elle se positionne comme l'une des plus vastes églises romanes de l'Albigeois.

(6) Le Palais de la Berbie, ancien palais épiscopal, a été édifié à partir du XIIIe siècle avant l'édification du Palais des Papes d’Avignon. C'est l'un des plus vieux châteaux de France et l'un des mieux conservés. Cadre exceptionnel du Musée Toulouse-Lautrec, l'un des atouts majeurs de la Cité épiscopale, le palais est aussi très apprécié pour ses jardins à la Française et ses remarquables points de vue sur le Tarn ou en contreplongée sur la cathédrale, sa voisine.

La Cathédrale Sainte-Cécile : édifiée à partir de 1282, est la plus grande cathédrale de briques au monde : 113 m de long, 35m de large. Elle surprend le visiteur qui la compare souvent à un véritable "château fort".