Boucle dans la campagne colombienne

Accès : se garer dans le bourg de Villandry, près de l'office de tourisme ou sur le parking du château, en bordure de la D7. En cas de forte affluence, l'été, une bonne alternative est de laisser la voiture près du cimetière (1), car le circuit passe par là de toute façon.
Ce circuit n'est que partiellement balisé

(D/A) À partir de l'office de tourisme, traverser la D7 et monter dans le bourg. Passer devant l'église et continuer tout droit dans la direction du cimetière sur la D121. À un carrefour, remarquer le balisage Rouge et Blanc du GR^®3 qui vient de la gauche. Suivre ce balisage jusqu'à indication contraire. Peu après, arriver au cimetière.

(1) Après le cimetière, tourner à droite dans une petite rue qui dessert le lotissement du Racoupeau. Au bout du lotissement, lorsque s'arrête la route goudronnée, prendre un large chemin à droite, puis tourner à gauche à l'intersection suivante. Le chemin passe entre des champs et rejoint une route.

(2) Laisser le GR^® partir sur la gauche et continuer tout droit sur cette route jusqu'à la Huberdière. Obliquer ensuite à droite pour traverser le Houssat. À la sortie de ce hameau, trouver la D321 et l'emprunter à droite.

(3) Franchir, sur un pont, l'autoroute A85. Après le pont, continuer tout droit sur la D321 qui traverse un bois. Plus loin, croiser un large chemin balisé en GR^®.

(4) Prendre ce chemin à gauche. À la bifurcation, obliquer à droite puis encore rejoindre une route et prendre à droite, en suivant le balisage GR^®. Juste après, à l'intersection, laisser le balisage GR^® partir tout droit et tourner à droite.

(5) Traverser le hameau de la Vallée du Vau. Continuer jusqu'à l'intersection avec la D321.

(6) Tourner à droite, puis remonter jusqu'au croisement avec le chemin balisé par le GR^® emprunté précédemment pour descendre dans la vallée du Vau.

(4) Tourner à gauche et cheminer en sous-bois. Rejoindre une route près d'une petite maison, la Robichère.

(7) Continuer tout droit sur cette route en suivant le balisage GR^®. Passer à proximité d'un étang. Plus loin, la route part à gauche. Continuer tout droit, sur un large sentier dans les bois, en suivant toujours le GR^®. Après une montée plus rude, déboucher sur une route.

(8) Poursuivre en face et franchir le pont sur l'autoroute. Puis continuer tout droit sur un large chemin à travers champs. Plus loin, rejoindre une route. Laisser le balisage GR^® qui part à droite et prendre à gauche. À l'intersection suivante, à proximité d'un club équestre, prendre à gauche une route qui descend pour déboucher sur la D7 au lieu-dit les Caves d'Amont.

(9) Suivre la route à droite (attention ! route passante). Après une trentaine de mètres, à la hauteur d'un restaurant troglodytique, traverser la D7 avec prudence et suivre la petite route qui file tout droit vers des maisonnettes construites en bois en bordure du Vieux Cher. Virer à gauche avec la route puis tourner à droite pour traverser le Vieux Cher sur un pont.

(10). Après le pont, laisser la route partir à gauche et prendre un large chemin à droite. À l'intersection suivante, ignorer le chemin de gauche et arriver à proximité d'un centre équestre.

(11) Continuer tout droit en ignorant d'abord un chemin à droite qui franchit le Vieux Cher, puis un chemin qui part à gauche. Le chemin se transforme en petite route goudronnée qui traverse les lieu-dits Port Baudin puis le Barrage. Au barrage, à proximité de la Villa Desmarais, ignorer la route qui part à gauche et continuer tout droit. Le goudron laisse place à des pavés (on est alors sur un barrage construit vers 1770).

(12) À l'intersection, tourner à droite.

(13) À l'intersection suivante, tourner de nouveau à droite pour un aller-retour sur une levée, route construite sur une digue à travers des zones inondées l'hiver. Cette route s'appelle la Levée de Travers. Passer près d'un groupe de deux maisons. Continuer jusqu'à la D7 au lieu-dit Bellivier.

(14) Rebrousser chemin jusqu'aux pavés.

(13) Tourner alors à droite puis à gauche à la patte-d'oie. Revenir ainsi vers le bourg de Villandry par la levée de bord de Cher, sur le parcours de la Loire à Vélo (être vigilant). Passer à proximité d'un centre équestre, puis arriver à une intersection marquée d'une croix.

(15) Laisser la piste de la Loire à Vélo (interdite aux voitures) partir en face et tourner à droite. Continuer tout droit vers le bourg. Arriver bientôt à l'office du tourisme (D/A).

S'il vous reste du temps, pourquoi ne pas aller visiter les jardins et le château ?

Randonnée de difficulté Motenne, équipement classique du randonneur. Le circuit n'emprunte que de petites routes et de bons sentiers. Il peut aussi se faire en VTT ou à cheval.

Variante : à partir du point (12), sur le barrage, si vous tournez à gauche sur la D16, vous pouvez faire un aller/retour jusqu'à la confluence du Cher et de la Loire (1730 m aller/retour).

Château et jardins du château de Villandry : montez sur la terrasse pour avoir une belle vue sur les jardins. Les petites bâtiments qui bordent les jardins côté Ouest sont habités par des jardiniers. Sous un porche, ils laissent à la libre disposition du public des plants de fleurs ou de légumes. La visite guidée du château est très intéressante et les pièces sont meublées et très belles.

Bourg de Villandry : belle église et jolies maisons dans la rue qui borde les jardins au sud.
La vallée du Vau, et ses maisons bordant la falaise. Toutes possèdent une cave dans la falaise, et certaines maisons utilisent la falaise comme quatrième mur. Il y a beaucoup de maisons troglodytiques dans la région. Par mesure d'économie, certaines maison sont entièrement ou partiellement dans la falaise. Dans les cas extrême, seule la façade et une avancée de toit sont construites. C'est le cas de l'une des maison que l'on a en face de soi au point (14), à gauche du groupe de maison lorsque l'on débouche sur la D7 au lieu-dit Bélivier. Remarquez d'autres caves plus ou moins abandonnées ailleurs sur le circuit entre la Robichère (7) et le pont sur l'A85 (8).
Le Cher et le Vieux Cher: Autrefois, le Cher se jetait dans la Loire plus en aval, à Bréhémont. Mais cette confluence aux multiples bras était trop marécageuse pour permettre la navigation fluviale. Donc, en 1778 des digues et un barrage (au lieu dit le "Barrage, portion pavée de la route entre (12) et (13)) ont été construits pour canaliser le Cher qui se déverse dans la Loire, depuis cette date, quelques centaines de mètres seulement en aval du Barrage: Variante du circuit. Un bras mort reste dans l'ancien lit du Cher que l'on appelle le Vieux Cher. Le même souci d'économie qui a favorisé la construction des maisons troglodytiques a fait que, lors de la construction des digues, ou levées, certains ont construit leur maison tout contre la digue, celle-ci servant de quatrième mur. Ces constructions, qui sont des sortes de maisons semi-troglodytiques artificielles, sont assez fréquentes le long du Cher et de la Loire. Vous en verrez un exemple au point avec la maison "la Traversière" (photo), ancien relais de poste construit vers 1780 en même temps que la "levée de travers". On peut voir sur cette maison la toiture typique de la région: en tuiles mais avec quelques rangs d'ardoises dans le bas. On m'a dit que, lorsque ces toitures ont été faites, les ardoises, qui venaient d'Anjou, étaient très chères, plus en tout cas que les tuiles fabriquées sur place. Les toitures étaient donc faites de tuiles. Cependant, comme il pleut beaucoup en Touraine, quelques rangées d'ardoises étaient disposées en bas de la toiture pour favoriser l'écoulement de l'eau. Ces vieilles tuiles sont très belles mais elle ne se fabriquent plus. Les couvreurs en récupèrent quelquefois sur des maisons ruinées. Lorsque qu'une toiture doit être rénovée car beaucoup de tuiles sont cassées, on réutilise les tuiles correctes et ont jette les autres. Alors, pour suppléer au manque, on rajoute une ou deux rangées d'ardoises supplémentaires. C'est pour cela que, dans les cas extrêmes, on voit, en haut de certaines toitures d'ardoises un faitage et un ou deux rangs seulement de tuiles! Une autre particularité de la région se voit sur cette maison: l'encadrement des portes et des fenêtres par des pierres en tuffeau. Les murs sont fait de moellons, qu'on ne voit pas ici à cause du crépi, mais que l'on peut voir au point (14) sur la jolie maison aux volets rouges située complètement à droite du hameau de Bélivier, qui s'appelle "la Mignonette" et où l'on vend des nichoirs pour oiseaux.
Au lieu-dit "le Barrage" (12) vous passerez devant la "Villa Desmarais" avec ses poules, ses chiens, ses chats, son âne et surtout ses chèvres. N'hésitez pas à sonner pour acheter du fromage de chèvres, même un dimanche. Ne vous laissez pas intimider par le gros chien qui est très gentil. Ses aboiements attireront l'attention des habitants sur vous qui attendrez devant le portail. On vous emmènera alors dans une petite cave qui vaut le coup d’œil.