Le site archéologique de Brion
Patrimoine de la Gironde
Les vestiges visibles du site archéologiques de Brion sont ceux d'une villa gallo-romaine construite vers le milieu du premier siècle de notre ère.
Visites : ouvert toute l'année. Visites guidées gratuites - du 1er juillet au 31 août et sur rendez-vous le reste de l’année ; réservation des visites à la maison du patrimoine, face à l’église.
Accès : Le site est implanté, au fond du marais de Reysson, sur une légère surélévation de terrain, en partie boisée, à environ 600 m à l'Ouest du hameau de Brion. On accède au site à partir du bourg de Saint-Germain d'Esteuil, soit en passant par Barbannes, soit par Boyentran.
Le site de Brion
Il apparaît maintenant que, selon toute vraissemblance, ce fut celle que le savant grec Ptolémée citait dans sa "Géographie", vers l'an 130, sous le nom de Noviomagus. Noviogalus était alors, avec Burdigala, le Bordeaux antique, l'une des quelques vingt villes de l'Aquitaine romaine qui s'étendaientt de la Loire aux Pyrénées.
Les vestiges, parfois très abimés, attestent la qualité architecturale des édifices.
Une tête de bélier en bronze trouvée sur le site évoque le culte du dieu Mercure. L'examen des enduits peints a révélé un décor très riche : au moins une demi-douzaine de tableaux avec des personnages, une poupe de navire... Les nombreux objets découverts sur le site, dont 140 amphores, sont réunis dans la salle d'exposition de la Maison du Patrimoine afin de les présenter au public.
Maison du patrimoine
1, rue du stade
33340 St Germain d'Esteuil
Téléphone : 05 56 09 03 42 / 05 56 09 02 07
Mobile : 06 84 78 33 32
Les recherches archéologiques ont permis de dévoiler :
- un théâtre gallo-romain du Haut Empire (construit entre 60 et 80),
- une maison forte de réoccupation médiévale du théâtre,
- des habitats et bâtiments publics,
- un temple de tradition celtique ou fanum.
Sources documentaires : Société archéologique et Historique de Saint-Germain d'Esteuil .
Pour en savoir davantage :
Source : site internet
Le Théâtre
Ce monument, qui n’a jamais été totalement fouillé, a fait l’objet d’une étude architecturale précise.
Implanté sur un terrain plat, il a été entièrement construit en maçonnerie régulière (petit appareil calcaire jointoyé au fer avec alternances d’assises de briques ).
Le talus qui l’entoure est postérieur à son utilisation et a contribué à le protéger d’une ruine définitive.
Seul monument de ce type en Gironde, il date du Ier siècle de notre ére.
Le théâtre comprend trois parties :
- L’hémicycle (cavea) formé ici de quatre niveaux concentriques sur lesquels étaient posés les gradins, dont il ne reste aucune trace.
- Au centre et au bas de cette cavea, une aire semi circulaire (l’orchestra), dont le sol est formé par l’affleurement calcaire.
- Sur le devant, la scène et le mur de scène dont la largeur est égale au diamètre de la cavea (soit environ 57 m).
L’accès aux gradins se faisait par 9 entrées (vomitorium). Ces entrées , marquées par deux pilastres latéraux, débouchaient sur un escalier de pierre amenant les spectateurs dans la cavea du théâtre.
La régularité de son plan et la perfection du système structurel adopté en façade l’apparentent plus à certains édifices urbains qu’aux constructions qui, dans les agglomérations secondaires, restent souvent maladroites.
Source : panneau indicateur sur le site
Habitat médiéval
En 1340, mis au ban de la société pour ses exactions, Arnaud de Bourg fut installé par sa famille sur ces terres, au milieu des marais. L’ensemble castral, bâti en partie avec les pierres du théâtre, comprend une tour, un corps de logis, une basse-cour et une enceinte.
Placé au centre, la tour est un bâtiment carré de 10 mètres de côté. Elle est aujourd’hui conservé sur une hauteur de 2 à 3 mètres, mais elle possédait au moins un étage.
A quelques mètres se trouve le corps de logis, partie résidentielle de l’ensemble castral.De forme rectangulaire, il se compose de quatre pièces et est doublé, à l’Ouest, par une sorte de galerie accolée.
L’extrémité Nord de ce promontoire calcaire semble avoir constitué la basse-cour. Une enceinte formée d’ouvrages en terres et de murailles antiques réemployées cernaient le tout.
Source : panneau indicateur sur le site