Aux portes de la Suisse Normande

Stationnement sur le parking de la mairie de La Caine.

(D/A) Du parking, passer derrière le bâtiment de la mairie, puis tourner à gauche dans le chemin boisé. Descendre le chemin et longer l'Ajon jusqu'à la route, près de la ferme équestre de la Baronnie.

(1) Tourner à gauche, suivre la route et remonter jusqu'à la D36. Traverser la route, avec une très grande prudence, continuer à gauche, rester, très prudemment, sur le bas-côté de droite et longer la D36 sur environ 100 m jusqu'à atteindre la première route à droite.

(2) Virer à droite dans le C 1 en direction d'Ouffières-Bourg et le Bois Cachy, puis poursuivre sur environ 1,1 km jusqu'à l'embranchement. Au lieu-dit l'Aunay d'Ouffières, bifurquer à gauche en direction de la Ferme des Épis et rejoindre par le lieu-dit Grand l'Aunay la route de gauche.

(3) Tourner à gauche et remonter en direction de la Ferme des Épis et du lieu-dit Ronde Fontaine jusqu'au virage en S.

(4) Dans le virage et avant un hangar agricole, s'engager à droite dans le chemin de terre et descendre tout droit sur environ 900 mètres dans le sentier encaissé (ruisselant, boueux et glissant en période de précipitations) jusqu'au croisement à proximité du bourg d'Ouffières.

(5) Tourner à gauche, emprunter le chemin qui monte en pente douce, longer un grand hangar agricole sur la gauche et suivre sur environ 1,1 km le PR^® jusqu'à la route D 213.

(6) Partir à gauche, quitter le PR^® et emprunter, prudemment, la D 213 sur environ 600 m jusqu'aux barrières métalliques sur gauche.

(7) Entre deux champs et après une cornière métallique faisant office de poteau, obliquer à droite dans le chemin herbeux qui descend jusqu'au ruisseau de Gragnon et qui remonte ensuite vers le lieu-dit le Val.

(8) Entre le poteau téléphonique et la haie, continuer en face dans le chemin longeant, par la gauche, un ancien moulin et un ruisseau, remonter vers le bourg de La Caine et emprunter l'impasse de la Douiterie. Au débouché dans la Rue de l'Église (D 213), tourner à droite, passer devant le cimetière et l'église puis en haut de la Rue de l'Église, emprunter le passage protégé pour passer sur le trottoir de gauche. En empruntant le passage piéton faisant face au parking de la Mairie, traverser la D36, avec une très grande prudence, pour rejoindre le lieu de stationnement. (D/A)

Compte tenu de l'aspect ruisselant, boueux et glissant de certaines portions en période de précipitations, l'utilisation de bâtons de randonnée est largement conseillée.

Chemins du Mont Saint-Michel
(7) Vous empruntez ici les chemins du Mont-Saint-Michel. Cet itinéraire correspond au "Grand Chemin de Bretagne", héritier de la voie antique de Vieux à Avranches qui servait à acheminer le courrier, les marchandises et conduisait quelques pèlerins et voyageurs au Mont-Saint-Michel. Il fut ensuite délaissé lors de la construction de la voie royale à la fin de l'ancien régime.

Église Notre-Dame
L’église (XIV^e siècle, style roman) est située au nord du cimetière dans le village. La façade occidentale est un mur pignon surmonté par un campanile. Le mur gouttereau sud possède une élévation à deux niveaux : un premier niveau percé d’une porte en anse de panier, le second est ouvert par deux baies en anse de panier, à remplage. Le chevet est percé par une petite baie carrée, et d’une baie jumelée sur sa face sud. Le chevet est plat.

« L’église qui était demeurée paroissiale jusqu’à la révolution, et qui est maintenant supprimée, appartient en partie au style roman (probablement de l’époque de la fondation) : elle est peu considérable et terminée par une apside semi-circulaire. Le mur du nord est celui qui a conservé son caractère primitif. Un campanile ouvert surmonte le mur occidental et renferme la cloche. » (Arcisse de Caumont 1-157)

Prieuré
Près de l'église vous pouvez apercevoir des vestiges d'un ancien prieuré. Cet édifice, fondé par Roger de Malfillâtre, date du début du XII^e siècle. Il servait de lieu de retraite aux religieuses de l'ordre de Beaumont-les-Tours.

"La Caine, prioratus de Cathenâ.
Ce prieuré fut fondé par Roger de Malfillâtre, seigneur de Curcy-le-Malfillâtre, Ouffières, La Caine, etc...
Le fondateur donna son prieuré aux religieuses de Beaumont-les-Tours. Il était jadis habité par plusieurs religieuses de ce monastère, gouvernées par une prieure… La prieure était dame de La Caine et nommait à la cure; mais, dans la suite, les religieuses se retirèrent à leur abbaye, qui jouissait encore du revenu du prieuré en 1790...
Après la retraite des religieuses à leur abbaye, les maisons conventuelles durent être consacrées uniquement à l'exploitation de la ferme : il ne reste plus d'ancien que l'entrée qui offre, comme presque toutes les entrées d'abbaye, une grande porte pour les charrettes et une petite porte pour les piétons. Elles sont l'une et l'autre voûtées en arcs surbaissés sans colonnes, mais très solidement construites et paraissent dater au moins du XV^e ou du XIV^e siècle… " (Arcisse de Caumont 1-156)

Bataille de Normandie
Aux premiers jours de la bataille de Normandie, l'état-major allemand du groupe Panzer Ouest, commandé par le général Von Schweppenburg, s'installe au château de la Caine.
Il organise la contre-offensive de trois divisions blindées qui doit stopper le débarquement.
Rapidement avertis de cette présence par la résistance locale, les alliés montent un raid aérien éclair.
Le 10 juin 1944, vers 18 h 00, peu après une inspection du maréchal Rommel, 400 Typhoon de la RAF attaquent à basse altitude en trois vagues, suivis par 61 bombardiers Mitchell qui lâchent leurs bombes sur le château de la Caine et ses environs.
L'état-major est décimé et tous ses matériels détruits.
La plupart des officiers sont tués ainsi que deux enfants du village.
Le général en chef est grièvement blessé.
L'attaque a détruit l'unique structure de l'armée allemande sur le front ouest capable de commander une offensive blindée de grande envergure.
La contre offensive est annulée, le débarquement est un succès.