Balade du Mont Bonnet et des filatures d'Anjoutey et d'Étueffont

Parking de l'église à Anjoutey, Rue de Bourg-Sous-Châtelet.
Le circuit est balisé par un Anneau Rouge.

(D/A) Partir vers l'Ouest le long de la Madeleine. Traverser sur la passerelle en amont du pont routier.
Tourner à droite dans la Rue de la Charme. Dans le virage à gauche, sortir du village en laissant la Rue du Moulin à droite.

(1) 150m plus loin, bifurquer sur un chemin à droite. Laisser un chemin à gauche et deux à droite, continuer tout droit entre deux étangs. Le chemin serpente dans la forêt avec des petites montées et descentes. Le balisage aide bien. Laisser un large chemin à gauche et poursuivre 250m jusqu'à un carrefour de chemins.

(2) Prendre à droite le large chemin empierré qui sort de la forêt et débouche sur la Rue d'Eloie (D58).

(3) Traverser pour continuer en face par la Rue de l'École Maternelle. Longer la Madeleine, la traverser à droite au pont suivant, continuer à gauche en longeant l'autre rive. Poursuivre par la Rue du Centre jusqu'au carrefour avec la Grande Rue. Admirer en face l'ancien château qui, selon la plaque, est le Centre de formation Bonnaymé.

(4) Tourner alors à gauche (Nord) dans la Grande Rue. Une centaine de mètres plus loin, remarquer à gauche les bâtiments de l'ancienne filature. Passer ensuite devant l'Église Saint-Valbert, continuer jusqu'au rond-point.

(5) Tourner à droite, Rue de Rougemont. Passer devant le Musée (la Forge d'Étueffont) puis la Poste.

(6) Dans le virage à droite, quitter la Rue de Rougemont et emprunter légèrement sur la gauche la Rue de la Chapelle. 50m après, continuer à gauche. La route se transforme en sentier qui monte. Des marches sont aménagées pour faciliter l'ascension.

(7) A la chapelle, virer à gauche et redescendre légèrement. Après un coude à droite, continuer tout droit direction Nord-Est. Au croisement en T, suivez à gauche sur 50m un chemin goudronné.

(8) Au croisement, monter tout droit pour atteindre rapidement un très beau point de vue sur le Salbert et les monts de Haute-Saône (panneau montrant les sommets). Revenir sur ses pas.

(8) Tourner alors à gauche et aller vers la ferme. Descendre en laissant des chemins à droite et à gauche. Parfois des archers s’entraînent sur le terrain à coté du chemin. Arriver à la D2.

(9) Emprunter à gauche la D2 pendant 300m. Après le virage et le petit étang, bifurquer sur le chemin à droite. Monter sur 200m et tourner de nouveau à droite. Le balisage Anneau Rouge aide bien (attention un autre circuit balisé en Bleu part de l'autre côté).

(10) Traverser le Ruisseau de Bourg. Sortir de la forêt et passer entre deux étangs. 200m plus loin, très joli point de vue sur les Vosges. Continuer tout droit et arriver à Anjoutey par la Rue Frairie. Dépasser le cimetière puis virer à droite à l'église pour retrouver le parking de départ (D/A).

Départ Parking de l'église à Anjoutey.
S'il est complet il y a un autre parking devant la mairie adresse : 1 Rue Frairie 90170 Anjoutey.

Il est possible de commencer la boucle à Étueffont, au parking devant le marché et la piscine. Adresse : 41A Grande Rue, 90170 Étueffont. Dans ce cas démarrer au du descriptif ci-dessus.

Visorando a été renseigné par Mr Chevalley membre bénévole à Balisage90.
Cette randonnée a été créée par la communauté de commune des Vosges du Sud.

Anjoutey, Les Anjoutinois.

Toponymie : Aniutel (1234), Enjutel (1303), Anschatingen et Anschettingen (1394), Enschide (1579).
En 1234, Thierry, seigneur de Rougemont, fait don d'une propriété sise à Anjoutey au prieuré de Saint-Nicolas situé près de Rougemont. Le village était alors sous la juridiction du lieutenant du Rosemont. Vers 1332 le domaine du Rosemont fut rattaché au comté de Ferrette qui resta possession des Habsbourg jusqu'à la guerre de Trente Ans.
En 1775 construction de l'église actuelle, placée sous le patronage de saint Vendelin. Longtemps agricole, Anjoutey a vu s'installer au XIXe siècle des petites industries qui profitaient de la force motrice hydraulique de la rivière : un moulin à tan transformait les écorces de chêne récoltée par les habitants en une poudre destinée au tannage des cuirs. Vers 1855 le tissage mécanique et les différents ateliers de tissage à bras occupaient plus de deux-cents personnes. En 1932 un grave incendie mit fin à cette activité. À l'automne 1913 fut inaugurée la ligne de chemin de fer Belfort - Étueffont qui traversait le village. Son exploitation durera 35 ans, jusqu'en juillet 1948. Du charbon est également exploité en 1775 puis en 1843.
Source Wikipedia :

Étueffont

Ses habitants sont appelés les Taffions (d'après le patois).
Toponymie
Étueffont-Bas : Estuefon (1260), Eytauffen (1296), Eitůfun (1316), Stauffen prope Rotenburg (1337), Stoffen/Eisthoffan (1427), Nider Stauffen (1579), Estueffond (1779). En allemand : Nieder Stauffen.
Étueffont-Haut: Ober Stauffen (1579), Estueffon-Dessus (1620), Stueffon/Stouffont/Stueffont (1533), Étuffont le Haut (1793), Étueffont-Haut (1801). En allemand : Ober Stauffen.

Pendant l'antiquité, un camp fortifié gallo-romain est installé au sommet du Fayé.
1188 : Première mention du nom d'Étueffont dans une bulle du pape Clément III.
1296 : Thiébaud, le comte de Ferrette cède le droit de patronage de l'église à l'abbaye de Lucelle.
1354 Étueffont est considérée comme chef-lieu d'une mairie rattachée à la seigneurie du Rosemont.
Dès la fin du Moyen Âge, le village se tourne vers l'industrie naissante : une forge qui transforme le fer produit par le fourneau de Bethonvilliers, l'exploitation minière de plomb argentifère dans le massif des Vosges tout proche (le sommet nommé Tête du Mineur est là pour le rappeler), l'exploitation forestière et la fabrication du charbon de bois. Par la suite un moulin est installé sur la rivière, des étangs sont creusés. Dès le début du XIXe siècle le tissage à bras se développe suivi vers le milieu du siècle par le tissage mécanique Boigeol-Japy.
En 1879, les frères Zeller, originaires d'Oberbruck (Haut-Rhin) installent des tissages et une filature à Étueffont. Ces usines prospèrent pendant un demi-siècle (1880-1930), donnant du travail à plusieurs centaines d'ouvriers. Mais la crise de 1929 amorce le déclin du textile qui cessera son activité à Étueffont vers 1960. L'ancien château de René Zeller accueille le centre de formation professionnelle Thérèse-Bonnaymé.
Source Wikipeedia :