Balade ornithologique autour du marais du Lesté

Départ du parking de la cale de l'Espernel. Cette cale, comme toutes celles qui donnent accès à l'estran, doit rester dégagée. Elle permet la descente des engins des mytiliculteurs qui vont travailler dans les bouchots.

(D/A) Dos à la cale, suivre à droite la route sur 80m et prendre le sentier qui s'engage à droite, en arrière de la dune. Le suivre jusqu'à la Pointe de l'Espernel.

(1) Ce rocher de schiste posé en avant-garde des dunes a la particularité d'inclure deux filons de quartz blancs qui sont à l'origine des gros blocs qui parsèment cette pointe.
Descendre sur la plage qui s'allonge au Nord, et ne la quitter qu'après l'enrochement avant la Plage du Palandrin. Remonter sur la dune et prendre le chemin creux qui monte sur la gauche. Il débouche sur la route côtière, dans le village de Kerandré.

(2) À la route, prendre à droite, puis à gauche dans le premier chemin. Il descend tranquillement vers le marais, entre deux haies. Quelques échappées visuelles permettent déjà d'apercevoir la zone humide et ses éventuels occupants. Suivre ce chemin, jusqu'à en rencontrer un autre et prendre à gauche. Laisser le chemin qui part à droite, pour suivre celui qui contourne la tête du marais. En hiver, cette partie peut être humide et difficilement praticable. Une succession de virage amène jusqu'au fossé du fond du vallon, que l'on franchit sur un ouvrage en bois. Remonter sur le versant opposé par le sente aménagée en contournement de la prairie qui surplombe la zone humide. Elle suit la route qui mène à la Pointe du Bile, puis celle qui dessert le Durnic.

(3) En débouchant sur la voie, prendre en face et continuer dans le chemin qui la prolonge. Il longe la bordure occidentale du marais, offrant de magnifiques vues sur la zone humide, la dune, et la baie en arrière plan. Sur l'autre versant, le manoir ocre du Lesté semble posté en gardien des lieux.

(4) À la route, prendre à gauche pour descendre vers la baie. Au pied de la falaise, un ouvrage en béton s'avance dans la mer. Malgré son aspect, il ne s'agit pas d'une petite jetée, mais du débouché de l'étier qui alimente et évacue le marais, de l'autre côté de la digue.
Parcourir les derniers mètres en suivant la plage ou par la route, si la marée ne le permet pas. Retrouver le parking de la cale de l'Espernel (D/A).

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Entre l'Espernel et Kerandré, le circuit emprunte la plage. Par grande marée, il peut être impraticable. Un coup d'oeil sur l'indicateur des marées permettra d'éviter d'avoir à prendre la route entre ces deux lieux-dits.

Si vous voulez profiter pleinement de cette balade ornithologique, munissez-vous de jumelles ou d'une lunette d'observation. L'observation des oiseaux est possible tant le long de la mer (bernaches, bécasseaux, échassiers divers...) que depuis les abords du marais. Cette zone refuge accueille de nombreuses espèces sédentaires ou migratrices, tout au long de l'année.

Pour une bonne observation, éliminez tout ce qui pourrait perturber la tranquillité des lieux et de leurs habitants: le silence est recommandé, et les chiens ne sont pas les bienvenus.

La Baie de Pont Mahé est l'une des plus tranquilles de la façade atlantique. À marée basse, l'estran s'y découvre sur près de 2km, laissant la place à une immensité sableuse qu'il est très agréable de parcourir pieds nus. Attention toutefois aux quelques huîtres égarées, surtout aux abords des côtes rocheuses.

La limite des plus basses eaux est marquée par l'alignement des milliers de poteaux de bois sur lesquels se pratique l'élevage des moules. Ce sont les fameux bouchots qui assurent la réputation des moules de Pénestin.

L'hiver, cette vaste étendue est le garde manger de centaines d'oies bernaches qui viennent s'y nourrir. Le fond de certaines parties de la baie est tapissé de zostères, plantes aquatiques qui font le régal des oiseaux. Si vous parcourez la baie, évitez ces zones de nourrissage.

À marée haute, c'est un spot réputé de sports de glisse (planche à voile et kitesurf), et en été, l'eau peut y atteindre des températures inconnues ailleurs en Bretagne.