Entrepris avec une fillette de 7 ans, sans grande expérience de randonnée, ce circuit n'a présenté aucune difficulté particulière. La présence de l'âne est un élément essentiel à la réussite du projet, car outre sa capacité à porter quelques bagages, l'animal est aussi un précieux compagnon lorsqu'il faut accorder quelques hectomètres de pause à de petites jambes. Et puis quelle responsabilité que de devoir prendre soin de notre compagnon de route, chaque matin avant le départ, ou le soir pour l'emmener au pré ! Pour la location, il existe plusieurs âniers dans le secteur : au Monastier sur Gazeille, à Souteyros, entre Moudeyre et Saint-Front, ou plus bas à Luc (voir le site des Amis du chemin de Stevenson).
Bien que le Mézenc soit une montagne à vaches, il ne faut pas oublier que la totalité du parcours s'effectue au-dessus de 1000 mètres. Et que les températures peuvent y être bien fraîches (nous en avons fait l'expérience). Si les hébergements sont généralement de qualité, et permettent de se réchauffer le soir venu, les lieux de pauses intermédiaires sont rares voire inexistants. Il est donc primordial de partir avec un équipement adapté à tous types de temps, quelque soit la saison.
Il existe des hébergements de qualité sur l'ensemble du parcours. Mais ils ne sont pas très nombreux. Si vous projetez de suivre nos pas, ne tardez pas à réserver pour les périodes les plus courues. Sinon, il reste la tente, mais avec 6° C le matin comme nous l'avons connu, c'est physique !
Pour le ravitaillement, il existe des commerces multiservices (souvent bar-restaurants-épicerie), à Freycenet-la-Tour, et à Saint-Front. Les Estables proposent un panel complet, mais Borée est bien peu loti en capacité de ravitaillement. Prendre une demi-pension et demander le pique-nique pour la route est un moyen de ne pas avoir à se soucier de l'intendance.