Se garer à Ollioules, dans le Chemin de l'Oratoire, juste avant la dernière portion goudronnée indiquée "voie sans issue". Il y a quelques places de parking près du poste du surpresseur du Régage.
(D/A) Prendre en montant la fin du Chemin de l'Oratoire. À la dernière maison, quitter la route goudronnée et suivre sur la droite le sentier GR®51 (balisage Rouge et Blanc) qui grimpe franchement dans la pinède et s'enfonce dans les collines.
(1) Après une bonne et longue montée et une courte descente, à la cote 240, contourner la tranchée de passage de la canalisation enterrée du gaz (à gauche et à droite c'est l'un des "sentiers du gaz"). Le GR®51 reprend ensuite son ascension. Atteindre le Col de la Barre de Taillan (cote 232) ou Col du Télégraphe.
(2) Grotte du Patrimoine
Au col, à une vingtaine de mètres sur votre gauche, derrière la table de pique-nique, on aperçoit trois grands pins : la grotte s'ouvre au pied du pin le plus à gauche. En sortant, ne pas reprendre le nouveau tracé du GR®51 (qui monte vers le télégraphe). Prendre tout droit vers le Château du Diable. Après les deux lacets, le sentier prend la direction du Nord-Ouest. Poursuivre 270 m jusqu'au replat, à la cote 324.
(3) Grottes du Château du Diable
Là, un énorme cairn sur la gauche signale le détour vers le Château du Diable : prendre à gauche le sentier d'accès aux grottes qui serpente en descendant dans un pierrier dont la pente s'accentue progressivement. Le sentier finit par une petite vire, puis un rocher assez bien aménagé à prendre en désescalade : talus de pierres, marches rapportées ou sculptées et même petites portions avec des mains courantes. Le sentier, non balisé mais bien visible dans les amas rocheux, surplombe la vallée du Destel, 150 m plus bas : attention, pente assez vertigineuse !.
Info + : ne pas s'engager dans cette partie après la petite vire, si on n'est pas parfaitement à l'aise sur terrain complexe (ou si mouillé). Revenir directement sur ses pas.
(4) Reprendre le sentier (ancien tracé du GR®51). On aperçoit en face du sentier et en léger contrebas l'"Arche d'Alliance", magnifique arche creusée dans la roche au-dessus du vide par l'érosion. Choisir de ne pas se diriger vers elle, mais rester le long de la falaise (on traversera l'arche au retour). En levant à peine les yeux, en face au-dessus de l'arche, dans le bas de l'immense paroi rocheuse verticale, on voit les entrées de cinq cavités, dont les deux principales qui sont rapprochées, sont les seules accessibles. Plus on avance, plus on constate que la grotte de gauche débouche par l'arrière. Dans celle de droite, on aperçoit un énorme rocher. En longeant la falaise sur la gauche et en passant derrière la végétation, le sentier va rejoindre le porche principal de gauche. L'accès à cette grotte ne présente pas de difficulté majeure si on n'hésite pas à mettre un peu les mains pour franchir le ressaut rocheux final. Ensuite on n'est plus en randonnée mais on visite une série de grottes, dont la Grotte d'Amour, à trois niveaux (accès aux deux niveaux supérieurs réservé aux spécialistes équipés en escalade).
La randonnée se poursuit dans les grottes par une courte descente avec une chaîne et en quittant l'intérieur des grottes par le second orifice. Du haut de cette seconde entrée, descendre un ressaut d'une dizaine de mètres de roches pas trop pentues, sous le porche en s'aidant d'une corde à poste fixe (NB : si elle est absente, ressortir alors par l'entrée N°1). Ensuite quelques mètres plus loin, on atteint l'Arche d'Alliance par le pont ainsi formé. Il suffit de le franchir sans crainte mais avec vigilance.
Info + : Sur le "pilier" d'arrivée du pont, au ras du sol sur la gauche, une corde permet de descendre d'une vingtaine de mètres en désescalade et rejoindre le sentier qui atteint les gorges du Destel (et toutes proches, les grottes Monier). Ne pas suivre ce passage.
Rester sur le "pilier" et l'embryon de sentier, et prendre à droite, tout de suite après l'arche, dans les rochers, sans sentier visible. Grimper quelques mètres pour atteindre une autre cavité, la grotte de "la rose de la vallée" (écriteau à l'intérieur).
Reprendre le même chemin pour en sortir et sur la droite en bas réemprunter le même sentier d'accès utilisé à l'aller afin de rejoindre de nouveau le sentier, au gros cairn.
Continuer alors le sentier vers la gauche, balisage bleu (ancien GR® 51).
(3) Route de la crête : cheminer au Nord-Est à flanc de montagne.
(5), Le sentier rencontre un sentier qui part tout droit (vers le Nord) vers Le Broussan. Rester sur le sentier qui tourne à droite à 90° dans le maquis pour suivre la crête du massif du Croupatier, qui surplombe Toulon.
(6) Après 500 m environ, rejoindre le GR® et prendre le sentier à droite qui rejoint un tas de pierres (clapas en provençal) marquant la limite des communes d'Évenos et Ollioules (pancarte signalétique). De là on a une vue imprenable sur la petite rade de Toulon. Quitter ce nid d'aigle en prenant la direction du pylône haute tension sur la gauche, et dès que possible, revenir un peu plus bas sur le GR®51. Poursuivre à l'Est pendant 300 m.
(7) Grotte du Croupatier (et Aven sous grotte)
Repérer un énorme cairn sur le bord droit du sentier. Quitter le GR®, tourner à droite (vers le Sud) : un autre tapas est au bord de la falaise (sans signalétique). Prendre sur sa gauche un petit sentier qui descend dans une faille de la paroi. Un sentier étroit court quelques dizaines de mètres dans un maquis épais et descend rapidement plein Sud jusqu'à une terrasse un peu éloignée du pied de la falaise.
Poursuivre ensuite quelques mètres vers le Nord-Ouest pour atteindre le pied de la falaise où un porche énorme ouvre sur une cavité d'un très grand volume et d'un développement d'une vingtaine de mètres. Elle est encombrée dans son beau milieu d'un gros foyer de pierre surélevé : c'est la "grotte du Croupatier". A quelques mètres plus au Sud, c'est l'"Aven sous grotte". Ressortir de la grotte du Croupatier par l'Est, cette fois-ci en longeant la falaise à la toucher.
Aven du Croupatier
Assez rapidement, une petite brèche s'élève alors sur la gauche. Elle peut être empruntée sans crainte en se servant des mains, même non équipé. Après un gros ressaut rocheux, on trouve une petite vire aux 2/3 de la hauteur de la falaise, c'est là que se niche l'Aven du Croupatier, avec sa petite entrée, accessible avec matériel (pas beaucoup plus large qu'une tête humaine).
Après on peut facilement finir l'ascension pour rejoindre un pin au pied du tapas, toujours en mettant les mains.
Rejoindre à nouveau le GR®51. Poursuivre à l'Est vers un ancien bâtiment et sa citerne, tous deux ruinés.
Info + : ne pas s'engager dans la partie ci-dessus, si on n'est pas parfaitement à l'aise sur terrain complexe (ou si mouillé). Reprendre le chemin de l'aller pour regagner la crête et le GR®51.
(8) Grotte Sud "du gaz"
Juste avant ce bâtiment, prendre à droite le sentier qui passe sur une petite passerelle et le poursuivre jusqu'à la falaise. Une faille s'ouvre en direction du Sud-Est. La descente se fait à travers une végétation très dense par un petit sentier. Ce sentier rejoint au bas de la falaise un abri sous roche de taille moyenne, dont le porche est en partie masqué par un petit arbre tombant du haut de la falaise. Cette cavité n'a pas de nom répertorié. C'est pourquoi, proche d'un autre "chemin du gaz", je l'ai baptisée ainsi. Reprendre ensuite le même chemin pour rejoindre le GR®51.
Croupatier-Baou de Quatre Ouro - Cap Gros
Passer entre le bâtiment en ruine et son ancienne citerne. Poursuivre sur le GR®51 vers l'Est, passer une ancienne tour de guet au bord de la falaise (dont ne subsiste que la base bien rénovée), passer le "chemin du gaz" qui traverse le GR® et atteindre le col à 490 m. Le lieu est marqué d'un poteau signalétique "Ollioules 4,5km". Le GR® rejoint ici la piste de la D262 venant de Toulon. Prendre à gauche vers le Baou. La piste est large et sans risque d'erreur. Passer le carrefour de la Rouvière Plane (poteau signalétique).
(9) À la cote 509 (grande ancienne citerne militaire, toujours en service pour les chasseurs), quitter la D262 pour prendre un chemin à droite. Rejoindre peu après la D262 et continuer Sud puis Est vers le sommet du Baou, dont on atteint rapidement le sommet sans végétation (panorama à 360°). C'est ici le but de la randonnée. Le plaisir des yeux vaut largement les difficultés rencontrées.
Pas de la Cavale
Ce passage vaut vraiment le détour !
(10) Au bout de la pointe du Cap, contourner l'ancien bâtiment du relais d'antenne et les traces de l'ancien mât et prendre directement sur la droite le sentier, balisé en Bleu/Vert, qui descend très escarpé, par le surprenant "Pas de la Cavale", sentier taillé par l'homme dans une brèche supposée inaccessible.
Par une série de lacets, il emprunte tout d'abord quelques restanques courtes dans un axe Ouest-Est. Après une cinquante de mètres de dénivelé, le sentier bifurque vers le Sud en suivant l'axe du pierrier. Le sentier est là beaucoup moins bien entretenu : bien que de nombreuses traces montrent des passages directement dans le pierrier, restez sur la droite, plutôt proche de la falaise, où le sentier est balisé et un peu mieux conservé.
Le sentier traverse ensuite quelques passages boisés et d'autres nus, toujours balisés en Bleu/Vert, mais irrégulièrement.
En tournant vers la droite dès que possible, le sentier rejoint un circuit qui longe le bas de la paroi Sud du Baou, très fréquentée par les grimpeurs. Il est non balisé et suit approximativement la courbe de niveau 430m.
NB : un autre sentier double celui-ci parallèlement, une dizaine de mètres plus bas, le long d'une seconde barre rocheuse. Attention de ne pas les confondre ! Ne pas tourner à droite trop tardivement.
Laisser ensuite sur la gauche le sentier balisé en Vert qui redescend vers le parking des Hautes-Pavègnes
On passe cependant sur la droite un certain nombre de petites failles, jusqu'à voir très clairement une terrasse assez large, une dizaine de mètres plus haut.
(11) Prendre alors un minuscule sentier sur la droite et atteindre cette terrasse couverte d'herbe.
Abri "no stress"
Dans le fond de cette terrasse se situe un grand abri sous roche, assez large mais très peu profond, et sans grand volume. On y trouve le départ d'une voie d'escalade désignée "no stress" (peinture à même la roche).
Reprendre le même sentier pour rejoindre le sentier principal qui continue de filer vers l'Ouest, toujours en longeant la falaise. Prendre comme objectif à atteindre, le pont de pierre majestueux à une arche qui enjambe le Vallon des Bonnes-Herbes. En amorçant sa descente vers le Nord-Ouest, le sentier traverse un pierrier encombré de plusieurs troncs calcinés ou abattus (restes de l'incendie de 2009).
Rejoindre plus loin un dernier pierrier en entonnoir qui débouche tout près du grand pont, sur la piste D262 venant de Toulon par le Sud et menant au Baou.
Descendre la piste sur près de 300 m vers le parking de Hautes-Pavègnes.
(12) Dans la ligne droite, au niveau d'un piquet métallique lisse, prendre à droite le minuscule sentier qui descend vers le fond du Vallon des Bonnes Herbes.
Abri n°2 du Vallon des Bonnes Herbes
Descendre une cinquantaine de mètres seulement (pas dans le fond du vallon) et repérer sur la droite la petite grotte aménagée sous une grande dalle blanche en calcaire de plus d'un mètre d'épaisseur. La grotte se situe à quelques mètres seulement du sentier, c'est un abri naturel merveilleux aménagé en bergerie.
Quitter l'abri par le même chemin. Descendre dans le fond du vallon puis remonter vers le pont de pierre de la piste évoqué plus haut : parcourir les 300 m dans un sentier malaisé et passer sous l'arche du pont.
(13) On atteint ainsi la fin du Vallon des Bonnes Herbes dans un grand pierrier.
Abri n°1 du Vallon des Bonnes Herbes
Quitter le sentier 70 m après le dessous du pont pour monter rapidement sur la gauche dans le pierrier sans sentier, vers la falaise, au pied de laquelle se situe un nouvel abri sous roche naturel et aménagé . Revenir sur la piste par le même sentier et passer par-dessus le pont, puis remonter la piste vers la droite, plein Ouest. Suivre la piste.
(14) À la 1ère fourche, prendre à gauche l'autre piste qui redescend vers Ollioules, via le village du Détras. Dans la seconde partie du chemin, on peut couper les lacets par de plus petits sentiers en très bon état. Il faut un peu plus de 20min (2 km) pour rejoindre le village abandonné et en ruines du Détras
(15) Un étang y a été aménagé par les chasseurs. Le lieu est pas mal fréquenté par les promeneurs en provenance de Chateauvallon tout proche. Sur la droite du petit pont, continuer sur le sentier balisé en orange fluo le long du ruisseau à travers le bois. Emprunter les sentiers secondaires en pleine pinède touffue (attention à certains sentiers sur la carte qui n'existent pratiquement plus. Bien demeurer sur le tracé figuré pour cette randonnée. La progression n'est pas toujours très aisée... Rejoindre ainsi le GR®51 au croisement du chemin du gaz de la Barre de Taillan.
Variante à la forêt : pour ceux qui craignent de se perdre, après le Détras, gagner rapidement le "chemin du gaz" puis filer Ouest-Nord-Ouest. Ce parcours est toutefois nettement moins agréable...
(1) Prendre le GR® à gauche et rejoindre ainsi le point de départ (D/A).