Rendez-vous sur le parking sous le Monastère de Béthléem, à Saint-Pé-de-Bigorre, ancienne ferme Peyras.
(D/A) Le sentier part de ce petit parking, non pas vers le portail du monastère mais directement du parking, à droite en y entrant, à travers les buissons et le sous-bois, en direction du lit de la Génie Longue.
(1) Traverser le torrent sur une belle passerelle toute neuve (en sept 2016). Prendre tout droit en face, un minuscule sentier, non balisé, qui remonte sur le flanc du Montagnou de la Pale, sous la ligne à haute-tension. Le sentier fait plusieurs lacets sous et à droite de la ligne à haute tension.
(2) Très exactement sous la ligne, le sentier atteint un carrefour non visible sur le terrain où une des branches part sur la gauche (invisible) et l'autre à droite que l'on va emprunter. C'est le Chemin des Gardes (de la Forêt Domaniale de Saint-Pé). Suivre ce sentier, à flanc Ouest de la croupe de la Pale, sous les Picoulets (les petits pics). Selon la saison ou l'époque du dernier nettoyage, la progression peut être ralentie par des ronciers et buissons encombrant cet ancestral sentier. Passer une première fois sous la ligne à haute tension.
A partir de là le sentier est parfois difficile à suivre au sol. Ne manquez pas de bien suivre le "balisage de coupe" (cf. Infos pratiques ci-dessous) car il n'y a pas de balisage de couleur.
NB : Le sentier n'est tracé que partiellement sur la carte IGN papier, mais encore totalement sur la version informatique (celle de visorando).
Passer une seconde fois sous la ligne HT. Peu après attention ne pas emprunter un sentier qui remonte vers le Nord-Est, lui aussi bien marqué en balisage de coupe.
Atteindre le ravin de Bédeille. Le torrent est à sec (car souterrain) la plupart du temps (même sur la partie en trait plein sur la carte).
(3) Le sentier est encore bien encore tracé sur la carte IGN en pointillé mais difficile à trouver dans ce sens. Bien chercher encore le balisage de coupe. Avec un GPS, bien se situer plutôt sur la gauche du sentier tracé.
NB : un passage hors sentier existe bien également approximativement sur le tracé en pointillé de la carte IGN, en partant d'une belle dalle plate dans la Bédeille, puis en passant sous une longue barre rocheuse, mais il est très escarpé et assez dangereux.
Le sentier passe par un point remarquable naturel : une masse rocheuse surplombant le sentier. En se retournant on distingue la ressemblance avec une tête de sanglier.
Bien rester sur le sentier jusqu'à un peu à gauche de la cote 803.
C'est le début d'une lente descente de 55m de dénivelé. On passe des tapis de jonquilles de montagne.
(4) Atteindre un cap surplombant le Puyau de Caubole à environ 740m d'altitude. On trouve quelques marquages gravés sur les arbres ; ils indiquent la limité de l'enclave privée dans la réserve. Commencer la descente vers le Puyau de Caubole sur un sentier petit mais dégagé en 2016.
(5) Atteindre le Puyau de Caubole, zone hors propriété du domaine de la Réserve Naturelle. Le 1er but de la randonnée est atteint.
Bien que cette ancienne prairie soit désormais à l'abandon, le cadre est enchanteur et propice à une halte. Des centaines de papillons, un joli rayon de soleil à travers les arbres de hautes futaies qui désormais ont pris possession du lieu, le sympathique ruisseau qui prenant naissance au pied des falaises du Montné, vient se jeter dans la Génie Longue à deux pas. Dans son lit, des cailloux rouges comme le sang !
La suite de la randonnée est plus simple. Sortir du Puyau de Caubole par l'Ouest, entre deux rangées de pierres dites sèches, en réalité couvertes de mousses peut-être une ancienne bargueira. Par un petit sentier, rejoindre rapidement le sentier principal de Peyras aux Picharrots.
(6) Portion en aller-retour : prendre alors à gauche le sentier désormais balisé en Jaune. Il ne faut pas s'attendre à un magnifique sentier bien large et bien tracé. Il s'agit plus d'une trace humaine, bien souvent recouverte de végétation, ou encombrée de branchages, voire d'arbres à terre, bien que nettoyé en janv. 2019.
Le sentier est moins large que le Chemin des Gardes. On parcours des sous-bois envahis de perce-neige à la saison (décembre-janvier). Parfois le sentier serpente dans le lit de la Génie, parfois il s'en écarte. Les 100 derniers mètres sont plus confortables dans le lit de la Génie. Tout ce passage a été cairné en début 2019.
Cette cascade est une masse rocheuse bombée vers l'extérieur, sur laquelle ruisselle le torrent naissant de la Génie Longue, suite des rivières de l'Aguée. Sur la rive droite se jette un torrent de dimension similaire dont la provenance est la Fontaine d'Escorcens, au fond du vallon du Cot du Prat d'Aüreilh.
Les débits d'eau sont très différents selon les saisons et surtout après des pluies orageuses sur les versants les surplombant.
(7) Revenir sur ses pas.
(6) Ensuite, le retour emprunte les abords du lit de la génie Longue.
Cette descente est enchanteresse : cascadelles, vasques, lit tortueux dans les calcaires gris bleutés, noirs et blancs et eaux d'une limpidité remarquable.
(8) Sous le Soum d'Artigue (de Richou) (1230 m), le sentier passe tout à côté d'une grotte à ne pas rater, la Tute Hau Pas, sur la gauche.
(9) Poursuivre le long de la Génie Longue, Nord puis Nord-Ouest, jusqu'à passer une première passerelle.
(1) Continuer le long de la rivière et rejoindre une seconde passerelle, celle empruntée à l'aller.
Parvenir rapidement au parking (D/A).