Boucle autour d'Urville au départ de Gouvix

Stationnement sur la Place Édouard Podyma (vétéran de la 1^re D.B. polonaise) en face de l'église de Gouvix.

(D/A) Face à l'église, quitter la place par l'escalier, tourner à gauche et suivre très prudemment (route passagère) la Rue de l'Église (D132) par son trottoir de gauche jusqu'au calvaire. Négocier le virage à droite puis, une trentaine de mètres plus loin, s'engager dans la rue à gauche. Parcourir environ 300 m jusqu'à atteindre le porche d'entrée du château d'Outrelaise (le bâtiment et le porche sont remarquables, ils valent vraiment la peine d'être vus).

(1) Rebrousser chemin jusqu'à la route D132, tourner à droite en direction du calvaire et, très prudemment (route passagère), négocier le virage à gauche. Une vingtaine de mètres plus loin, tourner à droite dans la Rue du Bourg et la suivre jusqu'au bout. Après les dernières habitations, poursuivre dans le chemin d'en face et parcourir environ 150 m jusqu'à atteindre une intersection. Tourner à droite à angle droit, négocier ensuite le virage à gauche et poursuivre jusqu'à la station d'épuration.

(2) Continuer en face dans le Chemin du Pissot et rejoindre la Rue de Barbery (D131). Traverser la rue, tourner à gauche et parcourir une cinquantaine de mètres. Juste avant la haie qui occupe et condamne le trottoir de droite, tourner à droite et suivre le Chemin de la Bruyère qui monte jusqu'à un carrefour de chemins.

(3) Délaisser le Chemin du Moulin à Huile sur gauche ainsi que le chemin de la Roque en face et poursuivre à droite dans le chemin de la Bruyère. Suivre ce chemin qui longe la Laize à main droite sur environ 1,1 km jusqu'à atteindre un carrefour de chemins. Enjamber la barrière, franchir le ruisseau, et délaisser le chemin de droite menant à la Laize. Poursuivre en face en direction de Livet, Saint-Germain, Mesnil-Touffray et continuer à longer la Laize sur environ 400 m jusqu'au Chemin du Roinet. Tourner à droite, traverser la Laize et parcourir une grosse centaine de mètres jusqu'à atteindre le moulin du Roinet.

(4) Rebrousser chemin, retraverser la Laize et, dans le virage, poursuivre dans le chemin boisé qui remonte en face. Parcourir environ 600 m jusqu'à atteindre Angoville, tourner à droite à la première intersection et une seconde fois avant les bâtiments de la ferme (à main gauche) puis suivre le sentier sur environ 700 m jusqu'à rejoindre un carrefour et un lavoir au toit de tôle. Tourner à gauche, remonter vers les habitations du lieu-dit la Broquette et poursuivre jusqu'à l'intersection suivante.

(5) Tourner à gauche et suivre le chemin sur environ 800 m jusqu'à trouver une intersection. Tourner à droite et parcourir environ 500 m dans le chemin d'Angoville jusqu'à rejoindre la route D167.

(6) Traverser prudemment cette route, poursuivre en face et pousser jusqu'à l'intersection en passant sous la ligne à haute tension. Au bout du chemin, tourner à gauche (à noter qu'au loin face à vous, vous apercevez les bâtiments de la carrière des Aucrais), parcourir environ 500 m jusqu'à atteindre une fourche. Tourner à droite dans le chemin herbeux bordé d'une haie et le suivre sur environ 400 m jusqu'à atteindre la Rue de Langannerie (D131) au niveau d'un petit bosquet.

(7) Traverser prudemment la Rue de Langannerie (D131), poursuivre en face dans le chemin herbeux bordé de haies et parcourir environ 300 m jusqu'à atteindre une ancienne voie ferrée en surplomb. Longer l'ancienne voie sur environ 200 m pour atteindre, à proximité d'un ancien pont ferroviaire, un chemin goudronné bordé d'une haie. Tourner à gauche dans ce Chemin des Aucrais et le suivre sur environ 800 m jusqu'à atteindre la Rue de Gouvix (D132) dans le bourg d'Urville.

(8) Traverser prudemment la Rue de Gouvix (D132), serrer à gauche et continuer en direction de Barbery (D131) et de la mairie. Traverser la Place de la Mare, poursuivre dans la Rue de Barbery sur environ 150 m puis, au niveau de la mairie d'Urville, tourner à droite dans la Rue du Pont Caudet. Suivre la Rue du Pont Caudet jusqu'à l'intersection avec le Chemin du Moulin à Blé.

(9) Traverser le Chemin du Moulin à Blé et poursuivre en face dans le Chemin du Pont Caudet jusqu'à atteindre, à environ 400 m, une fourche inversée (on aperçoit sur droite un terrain de football et les murs rouges d'une école). Tourner à droite à angle aigu, remonter vers le bourg de Gouvix et longer, à main gauche, le terrain de sport puis l'école en suivant la Rue du Stade.

(10) Tourner à gauche dans la Rue d'Urville (D132) et la suivre par son trottoir de gauche puis son côté gauche (il n'y a plus de trottoir sur le tronçon final) jusqu'à atteindre la Rue de l'Église (D132). Tourner à gauche et remonter la Rue de l'Église (D132) par son côté gauche (il n'y a pas de trottoir sur la première partie) puis son trottoir de gauche jusqu'à atteindre la Place Édouard Podyma et le lieu de stationnement (D/A).

Église de l'Assomption Notre-Dame
La construction de l'église remonte à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle. Le clocher date du XVIIIe siècle; elle fut très restaurée au XIXe siècle (voûtes, baies). À l'époque de sa construction, l'église est sous le patronage de l'abbaye de Barbery toute proche.
L'église est une des rares qu'Arcisse de Caumont (2-212) juge intéressante, du fait de son mélange visible de styles : " L'église de Gouvix est une des plus intéressantes du canton ; elle appartient à ce premier gothique encore mêlé de détails romans, dont il nous reste, dans le Calvados, des exemples nombreux et toujours remarquables par l'élégance des formes, le goût et l'exécution des détails ".

Château d'Outrelaize
(orthographié aussi Château d'Outrelaise)
Un château est érigé à cet endroit à la fin du XVIe siècle, de 1584 à 1604, par Gaspard Le Marchant, avocat général en la cour des Aides à Rouen, qui avait acquis le domaine en 1569. De très nombreux travaux ont lieu jusqu'en 1620 dans un premier temps. Un jardin à la française est aménagé sur le site au XVIIIe siècle, remplacé par un parc à l'anglaise entre 1822 et 1827. Des travaux intérieurs ont lieu encore à l'extrême fin du XIXe siècle.
Le domaine fait l'objet d'une inscription comme monument historique depuis le 18 octobre 1971 : la façade nord et la toiture correspondante de l'aile Henri IV, le grand salon et son décor, la rampe d'escalier. Un arrêté du 29 mars 2005 complète le précédent en protégeant les façades et les toitures du bâtiment principal et la cheminée de la bibliothèque au rez-de-chaussée, le décor de poutraison des chambres du premier étage de l'aile Henri IV, les éléments de décor de l'ancienne chapelle, le parc et ses divers éléments y compris les aménagements hydrauliques. Le 23 mai 2005 un arrêté de classement protège le pavillon d'entrée en totalité, les façades et les toitures de ses deux ailes et le colombier.

Chapelle du Domaine du Château d'Outrelaize
La chapelle du château appartient au propriétaire du domaine et est fermée au public. Il s'agit à l'origine d'une chapelle funéraire pour les membres de la famille propriétaire. (Propriété privée).

__Parc et Jardin du Château d'Outrelaise
Au creux d'un vallon boisé traversé par la Laize, et tout autour du château d'Outrelaise, découvrez un grand parc paysager : la rivière, les allées boisées, les fabriques, les perspectives et les différentes vues plongeantes sur le château et ses dépendances. Enfin le magnifique pigeonnier et les jardins qui l'entourent: la roseraie, la collection de pivoines, l'orangerie et le potager.
Visite extérieure de mi-juin à mi-septembre, les dimanches, lundis et mardis de 14 h à 18 h et sur demande.

Le sentier de Gouvix
(Entre la rue du Bourg et la station d'épuration)
Une section du sentier fut, de 1920 à 1968, fortement marquée par l'activité des mines de fer de Gouvix-Urville : carreau minier, au fond de la vallée de la Laize ; transport du minerai de fer du carreau aux fours à griller par berlines suspendues à un câble d'acier ; bureaux de la mine, au bord de la route Urville-Barbery.

Le Moulin du Roinet (propriété privée)
L'important Moulin du Roinet, alimenté par un bief qui a été comblé, fabriquait de la farine ; il était encore en activité au début du XXe siècle. Le chemin qui monte au hameau du Mesnil Touffray reliait les exploitations agricoles du plateau au moulin. En arrivant au Mesnil Touffray (Touffray : nom du chef scandinave), vous apercevrez à gauche, la belle charreterie du manoir XVIIIe siècle.

Chapelle Saint-Vigor
La chapelle se situe aux abords du manoir d'Urville.
1604 : destruction de l'église Saint-Vigor et construction de la chapelle par Charles de Lalongny, seigneur des lieux.
Cette chapelle est construite au tout début du XVIIe siècle pour remplacer l'Église Saint-Vigor détruite et remplacée par l'église de la Nativité Notre-Dame dans le village d'Urville. Elle aurait été rénovée au XXe siècle.

Église de la Nativité Notre-Dame
L'église paroissiale d'Urville était autrefois située dans l'enceinte du manoir seigneurial à l'entrée du village et dédiée à Saint-Vigor. En 1604, Charles de Lalongny, seigneur d’Urville, la fait démolir et fonde celle-ci sur le point le plus haut du bourg. L'église, plus grande, est ainsi plus proche des habitants selon la volonté de l'Église à l'issue du Concile de Trente. Elle est désormais sous la protection de Notre-Dame.
"L'église d'Urville se compose d'une nef sur l'extrémité de laquelle est assise une grosse tour, et d'un chœur le long duquel s'étend, du côté du nord, une chapelle voûtée : cette chapelle paraîtrait plus ancienne que le reste, et pourtant on rapporte que l'église tout entière date de 1604. Cette date correspond très bien aux autres parties de l'édifice. La porte latérale au sud, les modillons taillés en doucine du chœur, les ogives même de celui-ci, caractérisent la période moderne, aussi bien que la tour carrée et massive surmontée d'un toit et d'une aiguille en charpente, et qui de loin ressemble un peu à une châsse ou à un reliquaire. Voici l'origine de ces constructions. L'église d'Urville, qui était autrefois au-delà de la rivière de Laize, et attenant à la cour du manoir seigneurial, était sous l'invocation de Saint-Vigor. En 1604 elle fut démolie et transférée là où nous la voyons aujourd'hui, et mise sous l'invocation de Notre-Dame." (A de Caumont 2-248)