Boucle de Cresancey par Noiron, Arsans et Champtonnay

Stationner le long de l'Église Saint-Étienne située au centre bourg de Cresancey. Plusieurs emplacements sur les trottoirs herbeux, de chaque côté de la Rue d'Onay.

(D/A) Départ sur le côté de l'église. Descendre à gauche sur 20 m, tourner à gauche et passer devant la mairie, puis serrer à droite devant le joli château et tout de suite à gauche Rue du Vieux Pont, le long du parc du château. Observer la fontaine-lavoir sur la droite. Aire de pique-nique, face au lavoir, à gauche de la rue. Franchir le pont sur la Tenise.

(1) Traverser prudemment en oblique la D67, Route de Besançon, pour prendre la Rue de Noiron, en face. À la seconde intersection, virer à droite puis de suite à gauche, en légère montée, pour continuer en laissant le lotissement de Rougelot sur la droite. Sur le chemin goudronné, longer le bois, clairsemé, sur la gauche jusqu'au carrefour à trois pistes.

(2) Au point coté 235, filer tout droit dans le bois. Écriteaux de parcelles fixés à droite. Ne pas tenir compte des sentiers latéraux. Suivre, à travers la forêt, le chemin en légère montée.
Au niveau de la parcelle 24, suivre un bon chemin blanc jusqu'à un carrefour en T.

(3) Virer à droite à au point coté 242, dans une forêt ouverte avec résineux à droite et feuillus à gauche. Sortir de la forêt. Le chemin se poursuit entre les champs. Aperçu du château de Noiron au loin sur la gauche.

(4) À l'entrée de Noiron, au carrefour, aller tout droit, pour plus loin, avoir une vue sur l'arrière du château et son parc. Revenir sur ses pas jusqu'au carrefour.

(4) Prendre à gauche la Grande Rue pour rejoindre le centre du village. Passer devant le vieux puits, la mairie et l'Église Saint-Pierre (à voir), continuer Rue de l'Église puis virer à gauche Rue Principale. Marcher prudemment sur 400 m, d'abord sur le trottoir de droite, puis privilégier l'accotement le plus sécurisé de la route.

(5) Dans la courbe virant à gauche, au point coté 207, prendre à droite le sentier qui pénètre dans la forêt.
Suivre l'allée principale jusqu'à une fourche. Serrer à gauche. Peu après, contourner par la droite, sur un petit layon, les arbres qui obstruent le chemin. Poursuivre tout droit le large chemin. Les arbres de la forêt sont plus clairsemés, ils repoussent. Passer à un carrefour à trois branches où trône un grand chêne. Continuer jusqu'à la jonction avec un chemin blanc. Partir alors à droite jusqu'à son terminus, à un carrefour en T.

(6) Virer à gauche sur une piste rectiligne entretenue, sans tenir compte des sentiers latéraux. Continuer droit devant jusqu'à ce que le chemin principal parte à droite. En cet endroit, continuer tout droit vers la zone de forêt ouverte. Le chemin se rétrécit à travers les ronces et descend légèrement jusqu'au prochain carrefour en T.

(7) Au point coté 226, face aux champs, partir à gauche sur le chemin, les Grandes Rasses, jusqu'à longer une aire de jeux, à l'entrée d'Arsans (possibilité de pique-nique).
Au carrefour de rues suivant, virer à droite et passer sur un cours d'eau jusqu'à rejoindre le monument aux morts, sur la place. Partir à droite pour aller vieux lavoir d'Arsans.

(8) Revenir sur ses pas, continuer tout droit, Rue de la Fontaine, puis à droite Rue de la Mairie pour sortir du village par l'Est et rejoindre un croisement de routes.

(9) Au point coté 226, au Stop, traverser prudemment la D21 pour reprendre en face une route goudronnée à travers champs. Suivre la ligne électrique de moyenne tension. Continuer sur la route prudemment, sur 800 m, jusqu'à l'orée du bois.

(10) Au point coté 228, tourner à droite pour longer le bois, guide à gauche, avec un passage délicat sur 20 m dû à des travaux forestiers. Rattraper le sentier qui part à gauche dans le bois, au niveau d'un mirador. La trace est bien visible et se poursuit droit devant, avec résineux à gauche et feuillus à droite. Ne pas tenir compte des chemins latéraux jusqu'à la jonction avec une route. La traverser et poursuivre tout droit en contournant une barrière en bois. Arriver à un carrefour en T.

(11) Partir à gauche et de suite à droite pour passer entre le Bois des Bersots et le Bois des Haies, jusqu'à leur terminus. Virer alors à gauche, tout droit dans le Bois des Bersots, passer à proximité du point coté 242, par un chemin de meilleure qualité aller jusqu'au carrefour en Y situé au milieu des champs.

(12) Au point coté 232, tourner à gauche en direction du bois. À l'intérieur du bois, le chemin se transforme. Continuer droit devant jusqu'au carrefour de pistes, avec sur la droite le départ de la parcelle 81.

(13) Suivre cette parcelle 81 jusqu'à ce qu'elle oblique sur la gauche. Passer devant une maison de chasse avec sa remise de bois, guide à droite. Faire jonction avec une route goudronnée (présence d'un réservoir d'eau sur la droite).

(14) Virer à droite sur cette route communale goudronnée qui mène, tout droit, à Champtonnay. Arriver à l'intersection avec la D67.

(15) La traverser prudemment en partant à gauche et de suite à droite sur la D177. Se diriger vers le bourg, en marchant avec vigilance sur l'accotement le plus fiable. Traverser le pont sur la Tenise.

(16) Passer devant le lavoir face à la mairie. L'Église Saint-Médard se situe un peu plus loin à droite (à voir). Longer la Rue de l'église avant de virer à gauche pour rejoindre la Grande Rue. Partir sur la droite jusqu'au cimetière.

(17) Quitter la D177 pour virer à gauche sur un chemin goudronné. Tourner au premier chemin partant sur la gauche, avant le bois. Le chemin blanc passe à travers champs jusqu'au lieu dit la Charme, pour entrer dans les faubourgs de Cresancey (entre deux haies de tuyas).

(18) Virer à gauche Rue de Velesmes, puis dans la première à droite, Rue d'Onay. Continuer droit devant jusqu'à rejoindre le parking et l'Église Saint-Étienne de Cresancey (D/A).

Pique-nique possible à Crésancey, face à la fontaine-lavoir : table et bancs derrière le mur du parc.

Entrée Sud d'Arsans, 2 bancs sur terrain de pétanque, basket et foot, pour pause pique-nique.

Champtonnay, quelques endroits agréables pour profiter de pique-niques au bord de la Tenise.

Nombreux passages dans les bois, utiliser les bâtons en cas de pluie.

Cresancey : pourrait venir du mot « creuse » qui est un terme d’origine prélatine passé en roman et qui a pu désigner la vallée, (comme dans le Creusot en Bourgogne).
Église Saint-Étienne
Elle est sous le patronage de Saint-Étienne, construite au XVIIIᵉ siècle, avec son clocher comtois à l’impériale, contient un grand retable en bois doré et sculpté du XVIIᵉ siècle, des retables de Notre-Dame du Rosaire et de Saint-Sébastien, des toiles et notamment un tableau représentant la Sainte-Famille et saint Jean-Baptiste et du mobilier du XVIIIᵉ siècle ainsi que de nombreuses pierres tombales anciennes. Devant l’église, la petite croix en fer forgé date elle aussi du XVIIIᵉ siècle.
Le château de Cresancey
Le château de Cresancey a été reconstruit au XIXᵉ siècle. On peut tout de même y voir encore une tour médiévale. (Ce château est une propriété privée, il n’est pas visitable).
Fontaine-lavoir
Une fontaine en eau est couverte avec table et bancs à l'extérieur, pour un pique-nique éventuel. Située à l'entrée du village, côté petit pont.

Noiron : Les premières traces écrites du nom du village apparaissent au XIIe siècle sous les intitulés « Neront – Nocront – Noyront » mais le nom est orthographié pour la première fois comme nous le connaissons aujourd’hui en 1329.
Le château (XVIIᵉ siècle) a été restauré en 2010/2011.
Puits ancien avec système de poulies avant la mairie.
Une église au centre du cimetière, datant du XVIIIᵉ siècle ainsi que quelques maisons anciennes qui témoignent du passé de la commune.

Arsans : Le nom d'Arsans serait d'origine germanique.
Le village s'est formé autour d'une grange que possédait l'abbaye de Corneux, mais n'a jamais été une paroisse, il a toujours été rattaché à l'église de Lieucourt.
Pas d'église mais un calvaire à la sortie est du village.
Le vieux lavoir décoré d'une crèche en période de Noël.

Champtonnay :
La fontaine-lavoir. En remplacement de l'ancienne fontaine qui ne convient plus, car son emplacement est noyé par les crues de la rivière qui la borde, il est décidé en 1860 de construire une nouvelle fontaine-lavoir. Une source capable de fournir l’eau nécessaire est découverte au lieu-dit le Vésignoz. Elle est « encaissée » (canalisée) en 1862, sur neuf cent soixante quinze mètres.
Entre-temps, le marché pour la construction de la fontaine est passé le 5 mars 1863. Elle est réceptionnée le 15 mai 1866 par l'architecte Maillot de Fouvent-le-Haut.
Malgré la qualité des pierres utilisées, les gelées, principalement celles de l'hiver 1879/1880, dégradent l'abreuvoir public. Le conseil municipal délibère et décide de faire enlever les anciennes auges et de les remplacer par de nouvelles en fonte. La partie centrale formera un demi-cercle et les deux parties latérales seront droites. Ainsi sont-elles encore aujourd'hui.

L'église et son clocher à l'impériale datant du XVIIIᵉ siècle, plus ornée que celle de Noiron. A voir.

Au sud ouest du village, la Tuilerie de Champtonnay est construite par ordonnance royale du 19 février 1839, au lieu-dit les Vendues, en bordure de la route reliant Gray à Besançon. La production concernait des tuiles, des briques, des carreaux de sol, mais aussi de la chaux, à partir d'une carrière locale. Son activité cesse en 1922 et les derniers tenanciers étaient la famille Dubois. Elle est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1993.

Au sud du bourg, en suivant le cours de la Tenise juste après le petit pont de pierre en direction des étangs (privés et clôturés), on peut apercevoir sur la droite, les ruines sur l'emplacement d’un château.
Déjà mentionné en 1267 dans le testament d'Aymon de Chantonnay qui le lègue à son fils avant de partir pour la huitième croisade, ce château a été la propriété de grands et puissants personnages comme les Perrenot de Granvelle, les La Baume-Saint-Amour pour terminer par Claude-Antoine-Clériadus marquis de Choiseul-Beaupré, appelé de Choiseul-La Baume. Cette immense bâtisse — dont les ruines figurent sur le cadastre napoléonien — a servi de carrière à la Révolution. Il ne reste plus aujourd’hui qu'une tour à demi ruinée dite « tour de la Chapelle » et une partie des remparts de la basse cour aménagés en logements et bâtiments agricoles.