Boucle de la Comtesse

Stationner à proximité du pigeonnier de la Comtesse à Ramonville-Saint-Agne.

(D/A) Passer devant le pigeonnier et traverser la route D 35 pour prendre en face le Chemin des Villas traversée dangereuse. Continuer tout droit sur le chemin enherbé et poursuivre dans le lotissement par une alternance de sentiers et de parties goudronnées. Tourner à droite dans l’Allée du Salas-Montjoie et poursuivre à gauche sur l’Avenue de l’Aéropostale, en longeant la propriété Salasc.

(1) Au niveau du panneau de sortie de Ramonville, prendre à gauche le Chemin de Peyre d’Escale. Suivre le balisage Blanc et Rouge du GR^® 653, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en longeant la haie sur le bord enherbé (vue sur l’agglomération toulousaine). Poursuivre sur la piste enherbée en passant en contrebas de la tour Telecom et atteindre une fourche située juste avant l’abri de jardin (vue sur les villages de Pechbusque et Vieille-Toulouse).

(2) Emprunter le chemin de gauche qui monte jusqu’au jardin des Senteurs et des Couleurs puis s’engager à gauche sur le sentier boisé, le chemin de Découvertes, sur plusieurs centaines de mètres.

(3) Continuer sur la partie goudronnée et quitter le balisage du GR^®. À l’intersection, tourner à gauche sur le Chemin du Coustélas pour rejoindre la route D 35 et la traverser traversée dangereuse.

(4) Prendre en face le sentier à droite du ruisseau, en lisière de bois. Le suivre puis tourner à gauche pour traverser le ruisseau. Continuer sur le chemin le plus à gauche qui monte dans le bois et déboucher sur un chemin empierré.

(5) Poursuivre tout droit (vue sur le castel Marly et la maison fortifiée Saint-Paulet). À l’intersection, prendre en face sur la partie goudronnée puis au panneau Stop, continuer tout droit en passant devant le Castel Marly (à la première route à droite, possibilité de découvrir le château Les Frères puis revenir sur ses pas). Dans le virage, prendre à gauche le Chemin de Saint-Jean et au carrefour suivant, continuer tout droit sur le Chemin de Madame, passer devant la maison fortifiée Saint-Paulet puis rejoindre le parking du pigeonnier de la Comtesse (D/A).

Balisage :

• entre (1) et (3) Blanc et Rouge du GR^® 653,
• avant (1) et après (3) Jaune

Observations :

• trottoirs étroits sur l’avenue de l’Aéropostale,
• carrefours dangereux avec la route D 35,
• route étroite sur les Chemins du Coustelas et de Saint-Jean,
• passages humides et ombragés en sous bois,
• prudence aux croisements avec les voies routières,
• équipement recommandé : chaussures adaptées à la marche en toute saison,
• jonctions possibles avec d’autres boucles.

Patrimoine :

• Château Marly : le château de Marly est situé en haut du village sur la route de Mervilla. À l'origine, un monastère avec une chapelle aurait été édifié à cet emplacement dès le XIe siècle. Situé à proximité de l'ancienne voie romaine qui relie Toulouse à la Méditerranée, il a accueilli des pèlerins en partance pour la Terre-Sainte et pour Compostelle. La famille Queyratz resta à Auzeville près de 200 ans et certains membres en furent coseigneurs. Abîmé par les ans et par l'occupation nazie, le château est restauré dans le respect de son aspect du XVIIe° siècle.
• Château Saint Paulet : le nom du château est rattaché au nom du village de Saint-Paulet dans l'Aude qui eut le même seigneur, celui de la famille De La Tour. La date de construction du château reste inconnue mais n'est pas antérieure à 1600 et n'avait comme défense que l'épaisseur de ses murs de deux mètres environ, et des tours rectangulaires situées aux deux extrémités de sa façade principale. C'est une bâtisse en brique entourée de son parc. Il donne une impression de puissance souveraine. À la révolution, le château subit de nombreuses destructions notamment de sa chapelle. Au milieu de la cour d'honneur du château se trouve un puits au fond duquel on a longtemps cru que se trouvait l'entrée d'un souterrain mais rien ne porte à croire que cette rumeur locale soit fondée. Le puits devait sans doute servir à fournir l'eau destinée aux habitants du château.
• Demeure et pigeonnier de la Comtesse : Ce pigeonnier n'apparait pas sur le plan terrien de 1718. En revanche, le plan fait apparaître un colombier en tout point semblable à celui-ci. Il est donc construit après 1718, sur le modèle du pigeonnier du seigneur d'Aubuisson. Le colombier est un privilège seigneurial jusqu'à la Révolution. Seul le seigneur de haute justice avec droit de censive, ou possédant beaucoup de terres, peut en construire un. Le nom de "pigeonnier de la comtesse" lui vient de l'épouse du comte Pailhès. Veuve en 1763, elle tient le domaine jusqu'à la Révolution. Les pigeons accèdent au pigeonnier par les lucarnes et le lanterneau. Les corniches servent à empêcher les grimpeurs de monter. Le pigeonnier du domaine agricole, désormais détaché du restant du bâti et relevant de la propriété de la commune de Ramonville-Saint-Agne, est protégé au titre des Monuments Historiques par arrêté en date du 4 octobre 1932.
• Château des frères Tailleurs : Avec Marly et Saint-Paulet il compose la trilogie des châteaux au-dessus du village. Les recherches d'archives ne trouvent pas trace de sa date de construction. Néanmoins, les éléments architecturaux, notamment la façade Nord-Ouest, peuvent avancer l'hypothèse qu'il ait pu être érigé au cours du XVIe siècle. Il présente certains des caractères de l'habitation de qualité du courant du XVe siècle. Les Frères Tailleurs sont une communauté de religieuses, de tailleurs et de couturières qui acquirent le château vers la moitié du XVIIIe siècle et qui lui donnèrent le nom de la congrégation. En plus du château, on comptait deux fermes exploitées par des métayers. L'une est la Bergerie, l'autre était située à l'embranchement de l'actuelle RD813 et du chemin Borde Rouge. André Turcat fit inscrire en 1976, des éléments du château à l'inventaire des monuments historiques.