Forêt de l'Hermitain
Délimitation et /ou superficie
614 ha
Intérêt du site
- Forêt de chênes et de châtaigniers sur ’terres rouges à châtaigniers’.
- Sentier de découverte de 2 km (sylviculture, botanique, écologie…).
- Proximité du site légendaire de Chambrille (La Mothe-St-Héray).
- Mise en valeur des arbres remarquables.
Aspects fonciers, administratifs et réglementaires :
Forêt domaniale
Dangers potentiels pour le public
- Forêt traversée par des routes à circulation assez importante.
- Précaution : se renseigner sur les jours de chasse.
Le château de Régné
Le château de Régné appartient à la famille de Vasselot de Régné depuis 1403.
Les Vasselot sont originaires du Poitou. Leurs fiefs se regroupaient principalement autour de Saint-Maixent-l'Ecole et de Niort, sur un territoire correspondant peu ou prou à l'actuel département des Deux-Sèvres, où la famille était solidement établie.
La filiation prouvée de cette famille noble d'ancienne extraction remonte au-delà de 1340.
Devise : « In hoc signo vinces », reprise de la devise de Constantin, et qui se traduit « Par ce signe, tu vaincras ».
Patronyme et titre
Le patronyme "Vasselot" est probablement dérivé du terme "vassal" soit dans son sens féodal de « vassal (féal) d'un suzerain », soit dans son sens de "vaillant". Une autre hypothèse étymologique fait dériver "Vasselot" de "vexillarius (en)" (porte-étendard).
Le chef de famille porte usuellement le titre de marquis. Le 14 janvier 1786, Jacques Marie Alexis Vasselot (1758-1828) fit ses preuves de noblesse devant Chérin, pour être admis aux Honneurs de la Cour le 27 mars 1789. Il fut présenté au roi sous le nom et le titre de "comte de Vasselot d'Annemarie". Sans descendance mâle, Jacques puis son frère Marin (1760-1836) lèguent à leur cousin Gabriel Vasselot de Régné (1782-1842) des titres incluant celui de marquis de Saint-Mesmin. Il semble donc que l'usage de porter le titre de courtoisie de « marquis de Vasselot » date de cette époque, par contraction du patronyme (Vasselot) et du titre (marquis de Saint-Mesmin) et pour le distinguer des autres membres de la famille.
L'usage de la particule « de » devant le patronyme « Vasselot » s'est généralisé au XIXe siècle.
Depuis 1882, le seul nom de famille encore vivant est "de Vasselot de Régné", à l'exclusion de tout autre.
Depuis le mariage de Sélima Vasselot de La Chesnaye (1807-1879) et Marin de Vasselot d'Annemarie (1760-1836), en 1828, le propriétaire de La Guillotière porte le titre de courtoisie de "Vicomte de La Guillotière" en souvenir de Marin de Vasselot d'Annemarie qui leur légua cette propriété.
Personnalités
Regnault Vasselot, commandant du château et de la ville de Saint-Maixent entre 1322 et 1324
Yvon Vasselot, chevalier à Rennes avant 1340, auquel la rue Vasselot à Rennes doit son nom
Joseph Amand Vasselot d'Annemarie (1762-1796), officier de marine lors de la guerre d'indépendance américaine, général vendéen lors de la guerre de Vendée, un des derniers chefs vendéens fusillé par les Bleus
Médéric de Vasselot de Régné (1837-1919), inspecteur des Eaux et Forêts, superintendant des services forestiers du cap de Bonne-Espérance
Odile de Vasselot de Régné (1922-), résistante, fondatrice et directrice du lycée Sainte-Marie d'Abidjan
Saint Maixent
Histoire
La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d'abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux vie et viie siècles.
En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville (guerre de Cent Ans).
En février 1469, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
De 1880 à 1940, l'École Militaire d'Infanterie (EMI, puis EMICC, avec les chars de combat) forme des milliers d'officiers issus du corps des sous-officiers.
En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’école de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire.
Après la guerre, l'École militaire d'infanterie et des chars de combat rejoindra l'École militaire interarmes au camp de Saint-Cyr Coëtquidan.
En 1948, s'installe l'École nationale des sous-officiers d'active
Patrimoine
Porte Chalon
Dans cet édifice se trouve l'Office de Tourisme Haut Val de Sèvre. Le bâtiment datant du XVIIIème siècle, a été construit lors de travaux d'urbanisme souhaités par le Comte de Blossac, intendant du Poitou. Il remplaçait l’une des anciennes portes de la ville fortifiée, et faisait partie d’un fief appartenant aux Chalon, puissante famille Saint-Maixentaise au XIVe siècle.
Cette nouvelle porte accueillit l'hôtel de ville jusqu'en 1921. La porte Chalon est classée monument historique depuis 1999.
Hôtel Chauray
L'hôtel Chauray, a été construit pour Pierre Paen en 1531. L'édifice faisait partie du domaine de Chauray qui s'étendait de la rue Chalon à la rue de l'Audience.
La famille Paen est une famille très ancienne de Saint-Maixent. Philippon Paen, marchand à Saint-Maixent, fut le premier maire de la ville en 1441. Il fut maire à trois reprises.
Son frère Pierre acheta, vers 1450 la seigneurie de Chauray. Il fut maire de Niort puis de Saint-Maixent. Tout comme son fils Guillaume. Et c'est Pierre, le fils de ce dernier, qui fit construire cet hôtel particulier. Il fut également maire de Saint-Maixent.
À l'origine, l'hôtel Chauray, était entouré de deux avant-corps en forme de demi-tourelles. Aujourd'hui, une seule reste.
Après la Révolution, le bâtiment a appartenu à plusieurs familles. En 1921, les derniers propriétaires vendent à la ville l'ensemble du domaine. Il a été occupé par l'administration des Postes jusque dans les années 1950.
Église Saint-Léger à côté de l'Abbatiale
Seule une chapelle gothique de l'Église St Léger subsiste, abritant la crypte du VIIe siècle redécouverte au XIXe siècle et classée au monument historique.
L'abbatiale construite en 940 abrita les reliques de saint Maixent et saint Léger et fut détruite par un tremblement de terre. Reconstruite aux XIe et xiie siècles (église romane), elle fut à nouveau détruite par les calvinistes en septembre 1568, et reconstruite (abbatiale) sur ses bases romanes dans un très beau style gothique.
Porte Canclaux
Cette porte de l'Abbaye du XVIIe siècle est de style classique. Au-dessous de la corniche, au centre de la frise, observez les trois cartouches avec inscriptions, celle qui se trouve au centre porte la date « 1660 » ; date de reconstruction de l'abbaye. Au-dessus de l'arcade, trois écussons : à gauche, aux armes des Bénédictins à une fleur de lys, au centre aux armes de la France aux trois fleurs de lys et à droite aux armes de l'abbaye à une fleur de lys. L'abbaye fut donc « royale ».
Lors de l'installation des militaires dans l'abbaye, la caserne prend le nom de « caserne des bénédictins » puis en 1886 de « caserne Canclaux » ; ce qui explique le nom de cette porte d'entrée de l'abbaye.
Le quai des Tanneries
Ce bord de canal servait au nettoyage des peaux dès le XIe siècle. Le travail de laine, du chanvre, des peaux, la teinturerie, le filage et le tissage étaient des activités importantes au Moyen Âge et à l'époque moderne.
La localisation des tanneries s'explique par le besoin d'un courant d'eau important, assuré par le canal de dérivation des moulins de l'abbaye. En même temps, une position à l'extérieur du cœur de la ville était importante au vu des nuisances olfactives et des risques sanitaires de l'activité. La dernière tannerie cessa ses activités en 1889.
Maison de l'Apothicaire
Rue Anatole-France, se situe une maison du XVe siècle qui a conservé son inscription sur la façade aux colombages « HIC VALETUDO » (ici la santé 1442). Celle-ci était une maison d’apothicaire.
Hôtel Balisy
L’hôtel Balisy a été construit en 1530 pour Aimery de Léau, sieur de Balisy, capitaine du château de Saint-Maixent de 1522 à 1549. Il accueillit de nombreux notables de l'époque comme Catherine de Médicis ou le duc de Sully.
Sa façade de style classique du XVIe siècle est prolongée par une galerie de style renaissance, et est ornée avec des médaillons sculptés à l'effigie d'empereurs romains surmontés de lucarnes aux frontons décorés de coquille. En 1625, cet hôtel devint le siège de la justice de paix, jusqu'au milieu du XXe siècle.
Hôtel Pied Foulard
L’hôtel Pied Foulard du XVIIe siècle était le presbytère jusqu'à la loi de 1905. Il est devenu hôtel de ville en 1921.
Le Musée du Sous-Officier
Avenue de l’École-Militaire se trouve le Musée militaire de St Maixent l’École. En ce lieu se trouvait aussi l’emplacement de l’ancien château.
Les allées vertes
Les allées vertes aménagées au XVIIIe siècle à l’instigation du Comte de Blossac. Constituées de quatre rangées d’arbres, elles entourent la place Denfert-Rochereau d’une superficie de 2 ha. Au centre se trouve la statue du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort en 1870, né à Saint-Maixent le 2 janvier 1823.