Boucle de la Troche au départ de Lozère

Départ à la gare de Lozère sur le RER B.

(D/A) Profiter d'une vue sur le Square du Cèdre de Lozère. Sortir de la gare par la Rue Charles Péguy. Suivre cette dernière à droite pour bifurquer à gauche Rue Henri Poincarré. Rester encore à gauche au virage sur le Mail du Manoir et entrer dans le Parc Henri Poincaré.

(1) Traverser ce dernier. À l'intersection dans le parc, garder la gauche et ressortir à droite Rue du Moulin. Retrouver ensuite la Rue Henri Poincarré et sa résidence secondaire, au numéro 68.

(2) Prendre à gauche. Tout de suite après avoir franchit l'Yvette, prendre à droite la promenade longeant la rivière. Rester toujours le long de cette rivière jusqu'au pont. Franchir la rivière et longer le Lac de Lozère à droite pour arriver à la Rue Alfred de Musset.

(3) Partir à droite sur cette rue. Au croisement, prendre à gauche Rue Jean Richepin puis encore à gauche jusqu'à la Rue Théodore de Banville. Garder la même direction jusqu'à la voie ferrée.

(4) La franchir par une passerelle. Effectuer un gauche/droite sur le Chemin des Taupinaux. Poursuivre sur le Sentier du Guichet à Lozère, démarrant un peu avant la fin du chemin. Rester à gauche sur le Sentier du Champs des Cordes, qui devient plus loin le Sentier de Chateaufort. Au croisement, virer en épingle à droite, Rue du Châteaufort, puis encore à droite au virage sur le Passage du Rocher. À la rue, effectuer un droite/gauche/droite pour arriver à la Rue du Rocher. Aller sur le premier passage à gauche et suivre ensuite la Rue de Corbeville jusqu'aux limites du Parc Intercomunal Eugène Chanion. Entrer dans ce dernier et filer toujours tout droit jusqu'à ressortir du parc : s'engager à gauche sur le Chemin de Corbeville à la Vauve. Rentrer de nouveau dans le parc en prenant le premier chemin. Continuer tout droit aux trois premières intersections. Garder la gauche au quatrième et au cinquième puis filer toujours en face jusqu'à la carrière.

(5) Ressortir de la carrière par le versant opposé. Passer sous une passerelle puis garder toujours la gauche jusqu'à la sortie du parc : aller à droite sur le Chemin de Corbeville à la Vauve. Continuer toujours en face jusqu'à ce que cela ne soit plus possible. Effectuer alors un droite/gauche pour entrer dans un bois.

(6) Le traverser en filant toujours tout droit jusqu'au Chemin de la Humière et des Joncherettes. Rester jusqu'au sentier venant de droite, Voie de l'Ouest.

(7) Emprunter ce dernier, qui se prolonge par des escaliers puis par une rue : filer en face sur cette dernière puis virer en épingle à gauche, Rue de la Vigne de Lozère. Au virage, prendre le passage, puis partir à gauche, Rue de la Butte Rheims. Filer ensuite en face pour passer sous la voie ferrée. Aller tout droit au croisement suivant puis à la D988, tourner à gauche puis à droite au niveau du bois.

(8) Rentrer dans le Bois de Fourcherolles. Traverser le bois en filant toujours en face jusqu'à la passerelle. Bifurquer à droite à cette dernière et rester toujours sur la gauche pour sortir sur l'Avenue du Général Leclerc et prendre en face Rue de Fourcherolles. Au deuxième virage, prendre à gauche l'Allée des Pêcheurs puis à droite la Rue des Fraisiers. Faire un droite/gauche pour trouver l'Avenue Fernard Forest. Au numéro 31 de la Rue du Moulin habitait Jacques Audiberti.

(9) Suivre cette dernière jusqu'à son terminus pour prendre à gauche la D680, passer devant la Maison des Pins et continuer jusqu'à la gare (D/A).

Vue sur le square du cèdre de Lozère (D/A) :
De la gare, en regardant vers le haut de la Rue Henri Poincaré, vous aurez une vue sur un square qui abrite, dans un petit chalet, une rondelle du tronc d’un cèdre du Liban, âgé de 189 ans, qui fut abattu par la tempête du 26 décembre 1999. Emblème de Lozère, il a été remplacé un an après.

Le Parc Henri Poincaré (1) :
L’ancien parc fut acquis en 1828 par Edme François Jomard (1777-1862), polytechnicien, ingénieur géographe (il participe à la campagne d’Égypte de Bonaparte, créateur du Département cartes et plans de la Bibliothèque Nationale).
Son manoir fut restauré en 1995. Devenue propriété de la Ville, la partie est du parc dénombre quelques arbres remarquables qui font sa renommée : un cèdre bleu de l’Atlas, un pin sylvestre et deux énormes platanes qui surplombent la Maison de quartier Audiberti.

La Maison de Henri Poincaré (2) :
À l’angle de la rue qui porte son nom et de la rue du Moulin, au n°68, se trouve la résidence secondaire que possédait Henri Poincaré (1854-1912), dernier savant universel : mathématicien, physicien et philosophe.

Le Lac de Lozère (3) :
Tout près de l’Yvette, légèrement en amont du moulin (l’un des 49 qui ponctuaient autrefois le cours de la rivière et ses affluents), disparu lors d’un incendie en 1952, a été créé à la fin du XIXe siècle un plan d’eau d’agrément, dénommé Lac de Lozère. D’une surface de 8 527 m², il comporte un îlot où se dresse une gloriette récemment restaurée. Ses rives sont bordées d’arbres et d’herbes sauvages. Ses abords en font un endroit paisible avec des pontons de pêche et des tables de pique-nique.

Le Parc Chanlon et l’ancienne carrière de la Troche (5) :
En bordure du plateau se trouve une partie du front de taille d’une ancienne carrière de grès, exploitée pendant tout le XIXe siècle et le début du XXe pour la production de pavés destinés aux rues de Paris. Les pavés de la région était en effet réputés pour leur bonne tenue au gel. Ces pavés, taillés sur place, étaient descendus sur Lozère. Une halte ferroviaire y a été créée, avec un embranchement pour les marchandises, majoritairement les pavés, lors du prolongement vers Orsay de la ligne de Sceaux, en 1854. En 2018, le Conservatoire départemental de l’Essonne a classé cette carrière comme «géosite d’intérêt national» et y a installé des panneaux didactiques.

La maison de Jacques Audiberti (9) :
Jacques Audiberti (1899-1965), écrivain, poète et auteur dramatique, habita, au n°31 de la Rue du Moulin, de 1951 jusqu’à sa mort.

La maison des pins (D/A) :
Située au n°12 de la rue éponyme, Charles Péguy y habita de 1908 à 1913. Écrivain et poète, il fonda les Cahiers de la quinzaine en 1900. Une plaque commémorative fut apposée à l’initiative de Roger Ferdinand (1898-1967), auteur dramatique, qui habita cette maison à partir de 1938.