Boucle de Luc-sur-Mer

Stationnement sur le parking du bord de mer, Rue Guynemer (D514), entre l'école de voile et le casino.

(D/A) Face à la mer, prendre à droite, traverser le parking jusqu'au bâtiment du casino et emprunter sur la gauche l'escalier qui descend le long du bâtiment jusqu'à la promenade du front de mer. En bas, tourner à droite et suivre la promenade du front de mer sur environ 300 m jusqu'à l'horloge de la plage qui fait face à la Rue de la Mer. Tourner à droite, traverser prudemment la Rue Guynemer
(D  514) afin d'emprunter la Rue de la Mer en face et la suivre jusqu'au niveau de la mairie de Luc-sur-Mer.

(1) Face à la mairie, traverser prudemment la Rue de la Mer, s'engager sous le porche d'entrée au numéro 45, tourner à gauche pour passer devant le squelette de la baleine puis traverser le parc municipal jusqu'à atteindre, de l'autre côté, la Rue Camille Blaisot. Sortir du parc, traverser prudemment la rue et tourner à gauche pour emprunter la Rue Camille Blaisot vers le Nord. Poursuivre en face dans la Rue Abbé Tolmer, au passage piétons, traverser la Rue du Docteur Charcot (D514) et poursuivre en face jusqu'à la promenade du front de mer.

(2) Tourner à droite et longer le front de mer jusqu'au virages proches de la jetée. Passer les virages et continuer à suivre la promenade du front de mer pendant environ 600 m jusqu'à atteindre son extrémité.

(3) Tourner à droite dans la Rue du Corps de Garde et poursuivre jusqu'à la route de Lion (D514). Au passage piétons, traverser la route de Lion (D514), emprunter la Rue du Goulet en face et la suivre à travers champs sur environ 800 m jusqu'à atteindre des constructions et la Rue du Point du Jour (D84).

(4) Avec une très grande prudence, traverser cette rue (D84) et poursuivre en face dans la Rue Jules Flambard jusqu'au carrefour suivant proche de hangars agricoles. Tourner à droite dans le Chemin des Delles et le suivre jusqu'à la Rue de Cresserons (D222). Tourner à droite, suivre la rue sur une centaine de mètres puis traverser prudemment la Rue de Cresserons (D222). Emprunter la rue Rue Auguste Langlois et la suivre jusqu'à atteindre la Place de la Croix et la Rue Abbé Vengeon (D83) sur la droite.

(5) Au niveau de la boulangerie, tourner à gauche sur la Place de la Croix sans traverser la route puis suivre la D83 par son trottoir de gauche pendant environ 300 m jusqu'à dépasser l'église et atteindre le passage piétons en face du mur d'enceinte du cimetière. Emprunter le passage protégé pour traverser la Rue de l'Église puis tourner à gauche pour continuer à longer la D83 par son trottoir de droite. Parcourir environ 400 m jusqu'à atteindre l'angle de la Rue du Château d'Eau. Emprunter le passage protégé pour traverser la D83 puis tourner à droite pour continuer à suivre la D83 par son trottoir de gauche puis la piste cyclable qui la longe. Emprunter la piste cyclable sur environ 600 m jusqu'aux maisons et le parking situé du côté opposé de la route à l'entrée de Mont-Notre-Dame. Emprunter le passage piéton pour traverser la D83 et retrouver son trottoir de droite.

(6) À l'entrée de la Rue du Père Saulet, tourner à droite à angle aigu en direction du nord. Traverser le parking, passer la barrière et suivre le chemin piétonnier goudronné longeant le ruisseau la Capricieuse pendant environ 1,5 km jusqu'à atteindre la Rue de la Fontaine. Tourner à gauche et longer cette rue, du côté gauche et pendant une dizaine de mètres.

(7) Traverser, au passage piétons, la Rue Maximilien Pichon (D84) et poursuivre dans le chemin en face. Parcourir une bonne centaine de mètres et, à la fourche, tourner à gauche dans le sentier piétonnier goudronné qui longe le ruisseau la Capricieuse. Suivre le chemin pendant environ 900 m jusqu'à atteindre, après le camping, l'Avenue Lecuyer.

(8) Traverser très prudemment l'Avenue Lecuyer et poursuivre à gauche jusqu'aux feux de signalisation et la Rue Guynemer (D514). Traverser au passage piétons la Rue Guynemer (D514) pour emprunter en face la promenade du front de mer qui vire à droite en direction de l'école de voile et du casino. Suivre la promenade du front de mer sur une centaine de mètres jusqu'à atteindre, après le bâtiment de l'école de voile, l'escalier qui remonte sur droite jusqu'au parking. Monter l'escalier puis en haut tourner à gauche pour atteindre le lieu de stationnement (D/A).

Église Saint-Quentin
XIe siècle et de 1873 à 1877
Une église existe dès la première moitié du XI e siècle. Seule la tour-clocher a subsisté de l'église romane. La base date du XIe siècle, et pourrait être antérieure à l'église même. Un second niveau, du XIIIe siècle, est gothique. Le couronnement et son parapet crénelé sont ajoutés au XVIe siècle. Des figures obscènes sont sculptées sur les modillons de la tour. L'ancienne église, dont le patronage appartient à l'abbaye de Fécamp, est détruite clandestinement dès 1873, afin de bâtir cet édifice, pour lequel aucun autre terrain n'a été trouvé. Cette nouvelle église est construite selon les projets de l'abbé Vengeon, dans un style néo-byzantin. Un calvaire est dressé à l'entrée de l'enclos paroissial : sa croix à double face, figurant le Christ d'un côté et la Vierge de l'autre, dont le socle est daté de 1662, a été réalisée dans un style Renaissance.
La rénovation de l'église (et de la chapelle) fut entreprise par l'abbé Hébert en 1956. L'orgue Mutin-Cavaillé-Coll fut inauguré en 1957 et le Maître Marcel Dupré y donna un récital le 8 août 1958. Un nouvel autel remplaça l'ancien, la chaire fut supprimée.
Cette chaire a été retrouvée fortuitement à quelques kilomètres de sa commune. La mairie a été contactée récemment et les services techniques vont essayer de reconstituer le puzzle. En ce qui concerne la croix de l'enclos, vandalisée et réparée deux fois, elle a été reconstituée et remontée dans le bas de l'église.

Chapelle "des baigneurs"
Cette chapelle, située dans l'ancien hameau du Petit Enfer, est connue sous le vocable de Notre-Dame de Bonne Espérance.
Elle fut détruite lors de la guerre de 100 ans par les anglais. L'abbé Vengeon, curé de la paroisse, décida vers 1860 de reconstruire une chapelle en partie sur sa fortune personnelle et - rapporte une tradition - de quêter des fonds en Angleterre responsable de la disparition de cet édifice. Après bien des déboires, il put faire acheminer, par les bisquines, l'argent récolté et faire reconstruire la chapelle telle que nous la connaissons Rue de la Mer.
La chapelle a été rénovée et fut inaugurée le 24 juillet 1958. La bénédiction a été faite par le Père abbé de Mondaye. L'autel en pierre de Berchères est l’œuvre de Jean Ransart, la grille en fer forgé de la tribune est signée Jacques Briand et les vitraux (1956-1957) sont du maître verrier Gérard Lardeur. La sculpture en chêne de la Vierge, qui est due au ciseau de Lydia Luzanovski, fut bénie le 4 août 1959 en présence de l'artiste.

Menhir
De ce menhir très détérioré, propriété de la Société Préhistorique Française, il ne reste que la base. Il est situé dans un lieu appelé autrefois « Delle de la Pierre » à Luc-sur-Mer, à l’angle de la Rue du Menhir et de la rue Maginot.
En 1930, l'archéologue Edmond Hue écrit : « À une époque non connue, le menhir a été brisé presque au ras du sol, ainsi qu’en témoignent de larges surfaces d’éclatement de la roche que l’on observe sur le bord supérieur de la face nord et sur l’arête ouest. Il y a une quarantaine d’années, des fermiers mal intentionnés, avaient essayé de détruire par explosif ce qui restait du mégalithe… Pas de légendes ni de coutumes. Toutefois les habitants avaient respecté, par tradition, ce qui subsistait de cet antique monument ; il a fallu la mentalité de gens étrangers au pays (des horzains), pour en concevoir la destruction… Par un vote des plus aimable, dont je la remercie sincèrement, la municipalité a accepté la protection de la « Pierre de Luc » qui se trouve placée sous la sauvegarde des habitants. » La plaque explicative qui avait été placée sur le menhir a aujourd'hui disparu.

Maison de la Baleine
Dans la nuit du 14 au 15 janvier 1885, une baleine de 40 t et longue de 19 m s’est échouée sur les rivages de la Côte de Nacre à Luc-sur-Mer à l’endroit dit “Brèche du Moulin”. Le laboratoire maritime de Luc-sur-Mer se chargea de son observation, de son dépeçage et de sa conservation tandis que des milliers de visiteurs arrivaient en train à la gare de Luc pour la voir !
Son squelette est maintenant installé dans le Parc municipal, attirant de nombreux visiteurs.
Pour rendre la visite plus attrayante et plus culturelle, une Maison de la Baleine a été conçue et réalisée pour les particuliers et les groupes (ce musée est géré par l’association, dénommée “la Confrérie des Chevaliers de la Baleine”).

Point de vue sur la Basilique de Douvres-la-Délivrande.
À côté des plages du Débarquement se détachent les deux flèches de la basilique néo-gothique construite au XIXe siècle.
Élevé au rang de basilique en 1872, l’édifice remplace l’antique chapelle qui, depuis le XIIe siècle, voyait affluer chaque année des milliers de pèlerins. La chapelle avait elle-même été érigée à l’emplacement d’un lieu de culte marial dont l’origine est attribuée à Saint Régnobert, évêque de Bayeux au VIIe siècle. Il avait remplacé la statue de la déesse-mère Demeter par celle d'une Vierge Noire.
Les invasions normandes du IXe siècle ont fait disparaître la statue, qui, selon la légende, a miraculeusement été retrouvée un siècle plus tard par un mouton dans un champ.
Au cours des guerres de religion, la statue a été détruite et quelques années après, en 1572, une nouvelle statue de Vierge Noire prend place dans le sanctuaire. Elle y est vénérée depuis lors sous le vocable de "Virgo Liberatrix", la Vierge qui libère.
Les pèlerins viennent confier à Marie leur vie et celle de leurs proches, leurs projets, leurs souffrances, leurs actions de grâce.
C'est devant cette statue que saint Jean Eudes est venu confier à Marie en 1643 la fondation de la Congrégation de Jésus et Marie (les Eudistes). Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus est venue aussi y prier. Deux belles statues à l'entrée du chœur rappellent le passage de ces saints, comme de nombreuses statuettes autour de la Vierge Noire disent l'universalité des pèlerins : mendiant, marin, mère de famille, malade, enseignant, dignitaire …
Pour l'anecdote, chaque nouvel évêque de Bayeux et Lisieux, avant d'être installé en sa cathédrale, vient présider dans le sanctuaire une célébration en déposant sa crosse aux pieds de Notre-Dame de la Délivrande.