(D/A) : La mairie de Branne, dans la tradition du XIXe siècle: Justice de Paix, flanquée de l'École Communale des Filles et des Garçons.
(D/A) : Ce monument aux morts commémore les guerres de 1870-71, 1914-18, 1939-45, et Indochine (1946-54). Inauguré en 1903, quatre canons ornaient son pourtour, aujourd'hui remplacés par quatre obus. On doit la statue en fonte de fer bronzée au sculpteur Onésyme-Aristide Croisy. Hélas, le ton de la peinture dont elle est tartinée de nos jours est des plus douteux. La stèle à la déportation a été dévoilée en janvier 2019.
(D/A) : Cette croix de chemin est juste devant ce qui était jusqu'au XIXème siècle la prison communale de Branne, local exigu à deux portes servant de geôle aux vagabonds et autres malandrins...
(1) : Croix hosannière du XVIIe siècle, ainsi qualifiée pour être placée en principe au centre des cimetières et parce qu'on y chante la prière Hosanna pour les Rameaux. Colonne torse cannelée, coiffée d'un chapiteau d'ordre corinthien, lui-même surmonté d'une croix pattée très sobre.
(3) : Église Saint-Martin-de-Lugaignac, XIIe siècle. Comme dans tous les cimetières, il existe plusieurs points d'eau.
(3) : Église Saint-Martin-de-Lugaignac, XIIe au XVIIIe siècle. Sous le mur-clocher, un porche protège l'accès à l'édifice. Des bancs de pierre permettent d'observer le portail roman richement sculpté de pointes de diamant et de fleurons. Quatre voussures en arc brisé reposent sur des colonnettes à écailles et cannelures. L'ensemble est malheureusement en assez mauvais état, la pierre étant malade et très dégradée.
Deux chapelles coté nord sont rajoutées au XVIIe siècle, l'une accueille les fonts baptismaux, l'autre est dédiée à la Vierge. Curieusement, leurs voûtes n'ont jamais été couvertes, les appentis les protégeant étant à l'évidence du "provisoire-définitif" qui leur donnent un air modeste et attendrissant.
Si par chance l'église est ouverte, vous découvrirez une nef à trois travées, sous une voûte en berceau brisé. On remarque un bénitier en pierre du XIIe et une chaire inachevée, également en pierre, du XVII siècle.
Enfin, les modillons méritent comme toujours une attention particulière: dans la plus pure tradition médiévale, ils constituent un livre de pierre pour les populations incultes de l'époque. Le Bien le dispute au Mal sous toutes ses formes : l'Enfer, le péché, notamment sexuel. Mais sont aussi représentées des scènes louables de la vie courante, aptes à sauver nos âmes.