Petite promenade agréable, peu exigeante.
Description de la randonnée
Stationner sur le parking de la mairie de Branne, face au monument aux morts.
(D/A) Marcher vers le Sud. À la maison de la presse, traverser la rue Emmanuel Roy et tourner à gauche. Dans le virage, prendre à droite, puis à nouveau à droite à la croix. La route s'élève légèrement.
(1) Passer devant le cimetière. Face au portail, noter une croix insolite. Continuer à monter jusqu'au lotissement de l'Évangile.
(2) Au porte flèche, aller tout droit. À la voie sans issue succède un chemin herbeux puis en terre, bien pentu. Déboucher sur une route goudronnée et la suivre à droite. Prendre ensuite la 2e à droite vers l'église de Lugaignac.
(3) Au chevet de l'église, tourner à droite. Descendre jusqu'à la route D122.
(4) Suivre la D122 à droite. Continuer tout droit en ignorant tous les départs sur la droite. Passer devant un garage de mécanique générale. Traverser la Rue Emmanuel Roy (D936) et prendre en face la Rue Dubois, entre auto-école et pharmacie. Au bout de la rue, tourner à droite et rejoindre la place de la mairie de Branne (D/A).
(D/A) : La mairie de Branne, dans la tradition du XIXe siècle: Justice de Paix, flanquée de l'École Communale des Filles et des Garçons.
(D/A) : Ce monument aux morts commémore les guerres de 1870-71, 1914-18, 1939-45, et Indochine (1946-54). Inauguré en 1903, quatre canons ornaient son pourtour, aujourd'hui remplacés par quatre obus. On doit la statue en fonte de fer bronzée au sculpteur Onésyme-Aristide Croisy. Hélas, le ton de la peinture dont elle est tartinée de nos jours est des plus douteux. La stèle à la déportation a été dévoilée en janvier 2019.
(D/A) : Cette croix de chemin est juste devant ce qui était jusqu'au XIXème siècle la prison communale de Branne, local exigu à deux portes servant de geôle aux vagabonds et autres malandrins...
(1) : Croix hosannière du XVIIe siècle, ainsi qualifiée pour être placée en principe au centre des cimetières et parce qu'on y chante la prière Hosanna pour les Rameaux. Colonne torse cannelée, coiffée d'un chapiteau d'ordre corinthien, lui-même surmonté d'une croix pattée très sobre.
(3) : Église Saint-Martin-de-Lugaignac, XIIe siècle. Comme dans tous les cimetières, il existe plusieurs points d'eau.
(3) : Église Saint-Martin-de-Lugaignac, XIIe au XVIIIe siècle. Sous le mur-clocher, un porche protège l'accès à l'édifice. Des bancs de pierre permettent d'observer le portail roman richement sculpté de pointes de diamant et de fleurons. Quatre voussures en arc brisé reposent sur des colonnettes à écailles et cannelures. L'ensemble est malheureusement en assez mauvais état, la pierre étant malade et très dégradée.
Deux chapelles coté nord sont rajoutées au XVIIe siècle, l'une accueille les fonts baptismaux, l'autre est dédiée à la Vierge. Curieusement, leurs voûtes n'ont jamais été couvertes, les appentis les protégeant étant à l'évidence du "provisoire-définitif" qui leur donnent un air modeste et attendrissant.
Si par chance l'église est ouverte, vous découvrirez une nef à trois travées, sous une voûte en berceau brisé. On remarque un bénitier en pierre du XIIe et une chaire inachevée, également en pierre, du XVII siècle.
Enfin, les modillons méritent comme toujours une attention particulière: dans la plus pure tradition médiévale, ils constituent un livre de pierre pour les populations incultes de l'époque. Le Bien le dispute au Mal sous toutes ses formes : l'Enfer, le péché, notamment sexuel. Mais sont aussi représentées des scènes louables de la vie courante, aptes à sauver nos âmes.