Boucle de Notre-Dame-des-Bois

Stationner à côté de la mairie de Clermont-le-Fort.

(D/A) En face de la porte monumentale, à côté de la mairie, prendre le sentier botanique qui descend pente rapide, chemin glissant par temps de pluie. À l’intersection, laisser à droite le sentier qui descend vers le hameau des Fraysses et continuer tout droit pour arriver au lieu-dit Rive d’Aïgue. Traverser la route et remonter pour prendre à droite le chemin bordé d’une haie.

(1) Suivre le chemin rejoindre une route. La traverser et en descendant, emprunter le chemin privé sur la gauche. Continuer sur quelques mètres et bifurquer sur la droite sur un sentier en sous bois qui suit le ruisseau Notre Dame des Bois, dans le vallon de l’Infernet. Remonter à droite pour sortir du bois. Continuer et atteindre l’Oratoire Notre-Dame-des-Bois.

(2) Poursuivre sur le chemin. Au sommet de la colline passer devant une ferme et continuer jusqu’à la départementale. Tourner à gauche et emprunter la départementale D 94. Au carrefour, prendre en face la route qui monte vers le château d’eau.

(3) Au sommet, tourner à gauche au niveau de la maison. Le sentier suit la crête. Au bout du chemin, en face de la ferme Lambert, tourner à gauche jusqu’au croisement avec la départementale D 68. S’engager en face, sur le chemin empierré et le suivre jusqu’à l’intersection avec la départementale D 35. Prendre en face et contourner la ferme Le Marsal par la gauche puis continuer le long de la haie jusqu’à l’intersection avec la départementale D 68e.

(4) Tourner à gauche. Au lieu-dit les Oustalets suivre la voie de gauche puis poursuivre la route principale à gauche. En haut de la côte prendre à gauche le chemin empierré bordé d’une haie, en direction de la ferme des Cabanes (visite et goûter à la ferme). Au bout du chemin s’engager à droite. Au creux du vallon, prendre à droite le sentier qui remonte le long de la haie. Traverser la départementale D 68e, franchir le fossé sur les traverses et emprunter le sentier qui longe la haie. Sur la route prendre à gauche puis s’engager à droite sur une piste enherbée qui longe une propriété. Le sentier suit la crête (en face motte castrale). La piste amorce une descente jusqu’à une intersection de chemins.

(5) Suivre la piste qui tourne à droite et emprunter la route qui descend sur la gauche jusqu’au croisement avec la départementale D 68e.

(6) S’engager en face par la petite route qui mène au hameau des Fraysses. Dans le hameau, prendre à droite puis à gauche le chemin qui mène au bord de l’Ariège. Remonter le cours d’eau (barque du passeur), et suivre le sentier botanique par un chemin escarpé. À l’intersection de chemins prendre à gauche pour rejoindre le parking de la mairie de Fort-de-Clermont (D/A).

Balisage : Jaune. Signalétique et directions signalées par les poteaux directionnels. Entre deux carrefours suivre le balisage.
Observations :

• sentier botanique : pente raide, glissante par temps de pluie,
• passage ombragé : sentier de 1,4 km dans le bois de Notre Dame,
• prudence aux croisements avec les voies routières,
• équipement recommandé : chaussures adaptées à la marche en toute saison,
• jonctions possibles avec d’autres boucles.

Paysage :

• panorama sur la vallée de l’Ariège et les Pyrénées depuis le Fort-de-Clermont, table d’orientation,
• vallon de l’Infernet où Jean-Baptiste Noulet, paléontologue, a découvert un gisement paléolithique,
• point de vue sur le vallon de Notre-Dame et les clochers d’Espanès, Corronsac et de Clermont-le-Fort à partir du château d’eau,
• bords de l’Ariège.

Patrimoine :

• Église Saint-Pierre, Sainte Eutrope : L'église gothique est dotée d'un clocher-mur typique de la région. Des contreforts puissants, des mâchicoulis et des galeries saillantes soulignent son caractère défensif. En 1965, ces éléments défensifs, qui ne se justifient plus, sont supprimés. Des quatre cloches réalisées aux XVIe et XVII siècles, une seule échappe aux destructions révolutionnaires. En 1802, trois cloches sauvées pendant la Révolution lui sont ajoutées. Toutes les époques ont laissé leur empreinte dans cet édifice : le chœur a des murs romans du XIIe, l’arceau du chœur et de l’entrée sont gothiques, XVe, une chapelle a été rajoutée au XVIe. L’autre chapelle, la voûte et le clocher datent du XIXe. Sur l'arc triomphal à l'entrée du chœur, un peintre italien du nom de Buccaferrata a représenté en 1868, au centre, la légende de l'invention de la statue Notre-Dame-des-Bois. Nous trouvons, dans huit médaillons autour, les villages voisins partant faire leur pèlerinage. Le socle de croix est inscrit depuis 1928 aux monuments historiques.
• Le Fort : En raison des exactions qui suivent la guerre de Cent Ans et des menaces de nouveaux conflits, Odet d'Isalguier, seigneur d'Aureville et de Clermont fait construire un fort en 1469, à l'emplacement de l'ancien château féodal. Des murailles à tourelles semi-circulaires délimitent autour de l'église un territoire de repli sûr. Le seigneur cède également de nouveaux fiefs à l'emplacement des anciennes maisons, dans les fossés des murs d'enceinte. La construction de maisons, qui renforce intérieurement le fort, est encouragée à plusieurs reprises notamment lors des guerres de Religion. La maison située à droite de la porte du fort sert actuellement de mairie. Sa façade, ornée des armoiries des Isalguier et du blason de la commune, retrouve ses briques apparentes en 1933. Outre la conformation toute particulière de cet ensemble extraordinairement préservé, on remarquera la porte monumentale, pièce maîtresse du dispositif défensif de l'agglomération médiévale, et l'église Saint-Pierre. Le fort, ayant changé plusieurs fois de propriétaire, est laissé à l'abandon et la porte est transformée en pigeonnier. Depuis la Révolution, elle est vendue à la commune pour un franc symbolique en 1929. En 1933, une restauration de la porte lui rend son aspect quasi initial. Elle est inscrite depuis 1926 aux monuments historiques.
• Stèle de Paléontologue Noulet : En octobre 1851, des travaux de terrassement en bordure du ravin de l'Infernet mettent au jour des ossements d'animaux anciens et des galets taillés. Le Docteur Noulet, dans une communication à l'Académie des sciences de Toulouse, montre que, seul a pu les apporter l'Homme qui les a façonnés à l'époque où vivaient les animaux dont les restes voisinent. La thèse émise en 1844 par Jacques Boucher de Perthes, la suite de ses découvertes près d'Abbeville est ainsi confirmée : l'existence de l'homme fossile est prouvée. Noulet dirige ensuite plusieurs campagnes de fouilles dont les résultats sont conservés au Museum d'histoire naturelle de Toulouse dans la salle Noulet. Il s'intéresse aussi à la flore locale et aux patois du Midi. Cette stèle commémore le centenaire de ses découvertes préhistorique à l'endroit même où elles ont lieu.
• Oratoire Notre-Dame-du-Bois : La tradition rapporte que les bœufs attelés pour porter en triomphe la statue de Notre-Dame-des-Bois, après sa découverte, auraient refusé de sortir des limites de la commune. La Vierge doit donc rester au Bonnetier, où un oratoire lui est élevé. Détruit, semble-t-il, pendant la guerre des Albigeois puis reconstruit, il est le lieu d'un pèlerinage important. Au XVIIe siècle, les carmes y fondent même un petit couvent. Avec le déclin du pèlerinage, l'oratoire est délaissé. En 1765, les Récollets qui en ont la charge le confient à des prêtres séculiers qui en font une métairie. Vendu en 1795, il est démoli en 1798. À nouveau autorisé dès 1825, le pèlerinage reprend effectivement en 1870 autour d'une simple croix. Dès 1871, un petit oratoire est élevé pour accueillir une statue de la Vierge de la Médaille Miraculeuse. En 1948 est construit, sur le même emplacement, un nouvel édifice abritant cette statue.