Boucle de Saint-Vincent-La-Châtre

Départ du parking situé devant le monument aux morts de Saint-Vincent-la-Châtre (à côté de l'agence postale en plein centre village).

(D/A) Se diriger vers l'église et prendre la direction du cimetière puis poursuivre dans le chemin, rejoindre un carrefour avec une petite route.

(1) Suivre sur le chemin en face, parvenir au carrefour du château d'eau de Saint-Vincent-la-Châtre.

(2) Poursuivre sur le chemin, déboucher sur une route la suivre en face jusqu'au prochain carrefour à 200m.

(3) Tourner à gauche vers Les Loges. Devant une belle propriété tourner à droite vers le Champ Clairin.

(4) Poursuivre vers la Friconnière en tournant à gauche au carrefour. Au carrefour suivant (altitude 160), prendre à droite vers les Vallées de Verdroux. Au carrefour (altitude 139) prendre la route en face sur la droite jusqu'au carrefour (altitude 142m).

(5) Tourner à droite sur une route qui devient rapidement un chemin. Suivre ce chemin, parvenir au carrefour lieu-dit Les Terroux.

(6) Suivre tout droit sur le chemin en face pour buter sur un chemin à l'altitude 159.

(7) Prendre à droite pour longer le Bois de la Pinaudière atteindre la fin du bois au croisement d'une route.

(8) Partir à droite sur cette route. Poursuivre tout droit jusqu'au carrefour passé à l'aller.

(3) Reprendre l'itinéraire inverse de l'aller en passant pour revenir au parking (D/A).

Le parking du centre de Saint-Vincent-la-Châtre est celui de l'agence postale. Il est situé à côté du Monument aux Morts et à proximité immédiate de l'église du bourg.

L’Église Saint-Vincent est déjà citée dans la liste des églises données à l'abbaye de Saint Jean d'Angély au début du XIIe siècle par Guillaume I, évêque de Poitiers. Au XIVe siècle Saint-Vincent-la-Châtre ( de castrum = lieu fortifié) dépendait de l'abbaye de Saint-Séverin-sur-Boutonne qui faisait alors partie du diocèse de Poitiers. Le curé-prieur, sous la règle de Saint Augustin, gardera ce titre jusqu'à la Révolution, où l'église, très pauvre, n'a pas été vendue.
L'église à été profondément remaniée depuis le XIIe siècle. Cependant elle est unifiée par un large toit de tuiles courbes surplombé par un petit campanile, bâti en 1653. Il est doté d'une cloche nommée Marie-Louise fondue en 1866 par Bollée au Mans. Le portail sous trois voussures en arc brisé est surtout remarquable pour ses chapiteaux, à gauche un oiseau et un quadrupède se dévorant et se métamorphosant dans un symbolisme qui nous échappe et à droite le martyre de Saint-Vincent, nu, couché sur les flammes.
A l'intérieur la nef ayant perdue sa voûte, très certainement au cours des guerres de Religions, a une allure trapue. Deux colonnes romanes avec leur chapiteaux historiés occupent l'espace, au nord un chien chassant un cerf et au sud un chien poursuivi par un animal fabuleux ressemblant à celui du portail. Le chœur est une grande travée à voûte gothique. La chapelle qui s'ouvre du côté nord encastrée entre deux contreforts est un ajout du XVe ou XVIe siècle. Appliquée au mur de celle-ci, la tombe plate du chanoine Aubert Gazeau ornée de son effigie, mort en 1508, est protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1903. De jolis détails font tout le charme de cette petite église qui mérite bien le détour.