Boucle des chails et des fontaines à Souvigné

Agréable randonnée autour de Souvigné à la découverte de la très belle vue sur la Plaine de la Sèvre Niortaise, des fontaines lavoirs de Font Chérisse, de la Glandune ("glands"), de Pissot, du temple du village, et de divers bâtiments du patrimoine bâti traditionnel ainsi qu'un cimetière familial.

(NDLR : Chail = « lieu caillouteux, pierreux », du même radical *kal- que caillou, voir chail en ancien français.
Une ancienne commune du Sud Deux-Sèvres porte ce nom)

Fiche technique

1009451
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 8,24 km
  • ◔
    Durée moyenne : 2h 40 
  • ▲
    Difficulté : Moyenne

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 103 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 107 m

  • ▲
    Point haut : 155 m
  • ▼
    Point bas : 76 m

Photos

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Description de la randonnée

(D/A) Quitter le parking du stade en passant à côté de la salle des fêtes et en rejoignant la route D10 en allant en direction de Saint-Maixent (stade à main droite). Tourner aussitôt à droite dans un chemin d'exploitation qui part vers le Nord-Est à plat avant de commencer à descendre légèrement. Très beau et vaste panorama sur la plaine de la Sèvre Niortaise.

Plus loin, le chemin croise deux autres chemins à gauche puis à droite dans une sorte de "S" allongé : continuer toujours tout droit dans le chemin le plus en descente, les deux autres étant horizontaux, au moins au départ. Un peu plus loin, continuer tout droit, passer sous la ligne à haute tension et gagner quasiment le fond du vallon où coule un ruisseau intermittent provenant d'une mare alimentée par la Fontaine de Font Chérisse. Arriver à un croisement en T.

(1) Tourner à droite, puis 200 m plus loin, tourner à gauche dans le chemin suivant (avant de repasser sous la ligne à haute tension). Passer le fond du vallon au niveau de la mare à main droite et poursuivre encore quelques dizaines de mètres pour voir sur la droite la Fontaine de Font Chérisse.

(2) Revenir au croisement avec le chemin précédent, tourner à gauche, passer sous la ligne à haute tension. Peu après le chemin pénètre dans le Bois de la Cerisaie. Y voir les chails. Au croisement de chemins qui arrive aussitôt, continuer sur celui de gauche jusqu'à une petite route.

(3) Traverser avec prudence la route et prendre quasiment en face le chemin, en contrebas, à plat, qui longe le Bois du Dac, ce dernier habillant le flanc du vallon à cet endroit. Continuer jusqu'à un croisement en Y. Tourner à gauche dans un cheminqui arrive en une cinquantaine de mètres à la Fontaine de Glandune à main droite. Le nom vient de glandunus, en latin "glands".

(4) Revenir au croisement de en Y, tourner à gauche . Le chemin est alors en montée et rejoint une petite route.

(5) Traverser la route avec prudence et continuer dans le chemin en forte montée qui part en face légèrement sur la gauche. Le chemin est en lisière du Bois du Couvent à main droite. Le chemin arrive à un croisement de cinq chemins. Continuer en face dans le deuxième chemin sur la droite qui monte droit vers le plateau au dessus du Bois du Couvent (les deux chemins les plus à gauche mènent aux lieux-dits la Pierrière et le Bois Bourdet). Continuer à monter jusqu'à une petite route. Tourner à droite et suivre la route avec prudence. Passer un carrefour de routes en continuant vers le Nord-Ouest.

(6) Peu après, tourner à gauche dans un chemin qui va tout droit vers la route D10 qu'il rejoint au Nord du lieu-dit la Garenne. Peu avant la route, voir un cimetière familial à main gauche. Tourner à gauche et suivre très prudemment la route D10 sur une cinquantaine de mètres. Au niveau de la Garenne, traverser la route D10 avec prudence (route très fréquentée et visibilité faible) et suivre la route sur une vingtaine de mètres vers la gauche.

(7) Emprunter le chemin qui part à droite en oblique entre des champs ouverts vers Souvigné. Il s'agit du chemin dit de la Cannetière avec une belle perspective sur l'église de Souvigné.

(8) Plus loin, un peu avant d'arriver à une route longeant Souvigné, tourner à gauche dans un chemin qui va vers le cimetière du village. Le chemin arrive rapidement à la petite route. Traverser prudemment et emprunter en face la route qui longe le cimetière. Continuer tout droit jusqu'au carrefour suivant. Tourner à droite et suivre la route D103 sur une trentaine de mètres.

(9) Tourner à droite dans un chemin qui va vers le village. À l'approche des habitations, à un croisement de chemins, continuer tout droit sur le chemin de droite sur moins de cinquante mètres afin d'aller jusqu'à la Fontaine de Pissot et son lavoir à main droite. Voir, sur la gauche près du croisement de chemins, un cimetière protestant.

Revenir au croisement des chemins en T et tourner à droite. Peu après le chemin devient la Rue du Prieuré et passe à proximité d'une source à main gauche. Continuer jusqu'à la Rue du Temple en passant par le Musée de la Ruralité et de la Coiffe. Tourner à droite et à nouveau à droite au bout de vingt mètres pour emprunter une voie piétonne menant au Temple de Souvigné devant lequel il y a un magnifique pin parasol (cf. rubrique "Pendant la randonnée"). Passer à droite du Temple par un étroit passage pour déboucher sur un espace dégagé et rejoindre la mairie de Souvigné.

Tourner à gauche pour passer devant la mairie puis à droite dans la Rue de la Chapelle et, au carrefour suivant, prendre le chemin entre la Rue de la Chapelle et la Rue du Rompis. Le suivre jusqu'à la route D10. Traverser avec prudence la route D10 très passante (passage protégé). Rejoindre le point de stationnement en face (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 141 m - Parking du stade
  2. 1 : km 1.36 - alt. 77 m - Croisement en T
  3. 2 : km 1.75 - alt. 77 m - Fontaine de Font Chérisse
  4. 3 : km 2.59 - alt. 90 m - Petite route x Chemin
  5. 4 : km 3.72 - alt. 77 m - Fontaine de Glandune
  6. 5 : km 4.01 - alt. 104 m - Croisement
  7. 6 : km 4.62 - alt. 151 m - Petite route x Chemin
  8. 7 : km 5.28 - alt. 155 m - Route D10 x Chemin
  9. 8 : km 6.33 - alt. 139 m - Croisement de chemins
  10. 9 : km 7.07 - alt. 137 m - Route x Chemin
  11. D/A : km 8.24 - alt. 141 m - Parking du stade

Informations pratiques

Le point de stationnement se situe sur le parking de la Salle des Fêtes, à côté du stade (en venant de Beaussais sur la côté droit de la route D10).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être bien chaussé.

Ce parcours n'est que partiellement balisé en Jaune environ 7,5 km mais de présente pas de difficulté pour s'orienter. En complément, il est conseillé de suivre les indications de ce descriptif et de la carte fournie par Visorando en y alliant une lecture des paysages traversés. Les indications de distance depuis le point de départ, voire les coordonnées GPS des points de passage (départ inclus) peuvent également faciliter le repérage du randonneur.
Cette randonnée est proposée par la commune de Souvigné sur son site officiel.

Randonnée réalisée par l'auteur le 26 avril 2022. Circuit très peu fréquenté.

A proximité

Souvigné
Commune de 927 habitants au 1er janvier 2017. Superficie : 26,41 km².
Appartient à l'Arrondissement de Niort et au canton de Saint-Maixent-l'École 2. Mais aussi à la Communauté de Communes du Haut Val de Sèvre.

La commune de Souvigné se caractérise par :

  • Un plateau encadré par deux vallées, ce qui fait apparaître un relief relativement plat tant sur le plateau qu'au fond de la vallée de la Sèvre Niortaise. Le reste du territoire communal est plutôt ondulé. Le relief est plus marqué au niveau des petites vallées encaissées.
  • Un réseau hydrographique développé, essentiellement constitué par la Sèvre Niortaise et ses affluents. De nombreuses sources identifiées les alimentent.
  • Un territoire qui est parcouru par une trame verte (Forêt de l'Hermitain) et une trame bleue (Vallée de la Sèvre Niortaise). Nous constatons également la présence de coteaux bocagers.
  • Un site classé : La Pierre au Diable.
  • Un paysage diversifié, plat, cultivé et largement ouvert au centre. Un relief plus marqué à l'ouest et à l'est du plateau délimite le haut des vallée occupées par un paysage de bocage où l'eau et l'arbre (notamment les châtaigniers) sont les éléments caractéristiques.
  • Quelques éléments bâtis remarquables (Temple et château de Reigné) mais aussi des éléments du petit patrimoine qui participent à la qualité du paysage (église, fontaines, lavoirs, murets en pierre, croix, cimetières protestants...)

Le Château de Régné
Le Château de Régné appartient à la famille de Vasselot de Régné depuis 1403.
Les Vasselot sont originaires du Poitou. Leurs fiefs se regroupaient principalement autour de Saint-Maixent-l'Ecole et de Niort, sur un territoire correspondant peu ou prou à l'actuel département des Deux-Sèvres, où la famille était solidement établie.
La filiation prouvée de cette famille noble d'ancienne extraction remonte au-delà de 1340.
Devise : « In hoc signo vinces », reprise de la devise de Constantin, et qui se traduit « Par ce signe, tu vaincras ».
Patronyme et titre
Le patronyme "Vasselot" est probablement dérivé du terme "vassal" soit dans son sens féodal de « vassal (féal) d'un suzerain », soit dans son sens de "vaillant". Une autre hypothèse étymologique fait dériver "Vasselot" de "vexillarius (en)" (porte-étendard).
Le chef de famille porte usuellement le titre de marquis. Le 14 janvier 1786, Jacques Marie Alexis Vasselot (1758-1828) fit ses preuves de noblesse devant Chérin, pour être admis aux Honneurs de la Cour le 27 mars 1789. Il fut présenté au roi sous le nom et le titre de "comte de Vasselot d'Annemarie". Sans descendance mâle, Jacques puis son frère Marin (1760-1836) lèguent à leur cousin Gabriel Vasselot de Régné (1782-1842) des titres incluant celui de marquis de Saint-Mesmin. Il semble donc que l'usage de porter le titre de courtoisie de « marquis de Vasselot » date de cette époque, par contraction du patronyme (Vasselot) et du titre (marquis de Saint-Mesmin) et pour le distinguer des autres membres de la famille.
L'usage de la particule « de » devant le patronyme « Vasselot » s'est généralisé au XIXe siècle.
Depuis 1882, le seul nom de famille encore vivant est "de Vasselot de Régné", à l'exclusion de tout autre.
Depuis le mariage de Sélima Vasselot de La Chesnaye (1807-1879) et Marin de Vasselot d'Annemarie (1760-1836), en 1828, le propriétaire de La Guillotière porte le titre de courtoisie de "Vicomte de La Guillotière" en souvenir de Marin de Vasselot d'Annemarie qui leur légua cette propriété.
Personnalités
Regnault Vasselot, commandant du château et de la ville de Saint-Maixent entre 1322 et 1324
Yvon Vasselot, chevalier à Rennes avant 1340, auquel la rue Vasselot à Rennes doit son nom
Joseph Amand Vasselot d'Annemarie (1762-1796), officier de marine lors de la guerre d'indépendance américaine, général vendéen lors de la guerre de Vendée, un des derniers chefs vendéens fusillé par les Bleus
Médéric de Vasselot de Régné (en) (1837-1919), inspecteur des Eaux et Forêts, superintendant des services forestiers du cap de Bonne-Espérance
Odile de Vasselot de Régné (1922-), résistante, fondatrice et directrice du lycée Sainte-Marie d'Abidjan
Source : Wikipédia (extraits)

Pin parasol et protestantisme
« Toutes les manifestations religieuses étaient interdites (cultes, baptêmes, mariages, ensevelissements…) et pourtant assurées clandestinement par des prédicants locaux ou des pasteurs itinérants dont la tête était mise à prix. Le pin parasol aurait été signe de reconnaissance. Là où il y avait un pin le prédicant pourchassé était sûr de trouver une table et un lit au risque pour l’accueillant de se voir condamner à ramer sur les galères du roi  » Source : Paul Bouneau, « La route des prédicants. L’aire des pins parasols », in Les protestants en Poitou-C (...)
L’Association Poitou Saintonge Protestants emploie Delphine Palluault à partir d’octobre 1998 pour effectuer un inventaire précis des pins parasols dans le Sud des Deux-Sèvres. Émile Touzeau participe activement à l’élaboration de l’inventaire et fait profiter l’enquêtrice de sa bonne connaissance du Moyen Poitou. Des fiches sont éditées ; elles renseignent sur la commune d’implantation du pin, sa circonférence, sa hauteur approximative, sa situation par rapport aux reliefs, les histoires qui lui sont associées. Au total, Delphine Palluault rédige 46 documents : 18 pins sont associés à un cimetière familial protestant, 24 se trouvent sur des parcelles de propriétés connues pour être protestantes, 2 ont un lien avec la toponymie (le pin et le pinier) ; 12 arbres ont 150 ans ou plus46. Les indices s’accumulent donc, qui viennent combler un troublant vide archivistique : le paysage protestant, muet jusque-là, devient soudain bavard. L’enquête sert de base à une exposition qui se tient du 21 juin au 21 août 1999 à la Maison du Protestantisme Poitevin à Beaussais.
Source : Un musée à ciel ouvert ? Anthropologie du patrimoine végétal ...

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