Boucle des Essarts depuis la Maison Forestière du Pas Trop Fort

(D/A) Quitter le point de stationnement en empruntant l'allée forestière (barrée à la circulation) qui part vers le Sud et s'éloigne de la Maison Forestière.
Plus loin, passer un croisement de quatre chemins forestiers en croix.

(1) Un peu après, prendre sur la droite le chemin qui part dans le bois en direction de l'Ouest. En fait, l'allée forestière est en légère montée et le chemin à droite à environ deux cent mètres avant le point haut de l'allée forestière.
À défaut prendre un peu plus loin le chemin forestier à droite et au croisement de chemins en "T", prendre à droite le chemin forestier pour retrouver le circuit.
En arrivant à un croisement avec un chemin forestier Nord-Sud (cote 92), continuer en face dans un chemin forestier très enherbé.
Celui-ci se rapproche de l'orée du bois et entame, un peu plus loin, un virage vers la droite toute en suivant la clairière à l'intérieur du bois.
Il arrive à un chemin d'exploitation. Gagner la route dite Chemin du Chêne Papinot légèrement sur la gauche.
Tourner à droite et rejoindre le carrefour du Chêne Papinot à moins de cinquante mètres vers le Nord (route D119).

(2) Traverser prudemment le carrefour et continuer tout droit sur la route.
Au moment où la route est en lisière du bois, tourner dans un chemin forestier sur la gauche qui part tout droit vers l'Ouest, et prendre aussitôt à droite le petit chemin forestier qui longe la route dans le bois (à main droite). Le chemin est très enherbé.
Quand le chemin arrive à un croisement de chemins forestiers en "T", partir dans le chemin de gauche qui sinue dans le bois.
Plus loin, ce chemin débouche sur une grande allée en herbe qui part vers la gauche, la route étant sur la droite à une vingtaine de mètres. Bifurquer à gauche et suivre cette grande allée enherbée jusqu'à débouché sur un chemin forestier Nord-Sud. Ce chemin supporte le tracé du GR^®36.

(3) Partir à droite en direction du Nord et continuer sur le chemin, y compris quand il tourne à angle droit vers la gauche juste avant de rejoindre un chemin empierré qui dessert des champs.

(4) Ce chemin empierré est en lisière du bois et va en direction du lieu-dit Les Essarts.
Plus loin, le chemin forestier débouche sur la route qui dessert les Essarts. Partir à droite sur la route et continuer sur celle-ci en laissant le hameau à l'écart sur la droite.

(5) À la barrière qui ferme la route à la circulation au moment où elle pénètre dans le bois, prendre le chemin forestier de droite en lisière du bois : passer une barrière couverte de lichens en empruntant le passage d'homme à droite (la barrière est non fonctionnelle). Le chemin est ici très enherbé et peu entretenu du fait que les accès sont fermés. Il longe la clairière des Essarts. Plus loin, passer une petite "barricade" de branchages .
Il se prolonge par un chemin qui pénètre dans le bois où se trouve du stockage de bois scié et diverses machines agricoles.

(6) Une cinquantaine de mètres après chercher sur la gauche un joli sentier en creux entre deux talus et le suivre. Il serpente agréablement dans le bois. Le sentier fait une sorte de boucle.

(7) Le sentier rejoint un chemin forestier et se dirige globalement vers le Nord-Est. Le chemin se rapproche d'une grande clairière à main droite. Au niveau d'une haie qui avance dans la clairière rejoindre le sentier le plus en lisière du bois. Après avoir longé la clairière à main droite, le sentier se transforme en chemin plus large enherbé qui va vers le Nord-Est à travers le secteur des Essarts.

(8) Le chemin enherbé passe un croisement de chemins forestiers rectilignes, fait d'une allée Est-Ouest et d'un chemin venant du Sud.
Le chemin finit par arriver à une petite route, au moment où il rejoint le GR^®36 qui suit un chemin forestier sur la gauche.

(9) Virer à droite et gagner le carrefour tout proche. Dans celui-ci, partir dans la route de gauche qui se dirige vers le village de Péré en Forêt.

(10) Après avoir longé la parcelle cultivée des Nouelles, et dans un virage de la route vers la gauche, prendre le chemin qui est dans une langue de bois de La Chagnasse Longue sur la droite.
Le chemin longe une clairière à main droite. Bifurquer à droite dans un chemin enherbé sitôt la fin de la clairière et suivre ce chemin dans le bois qui débouche dans un chemin d'exploitation près du carrefour avec la petite route qui mène au Puy des Fosses au Sud-Est.
Emprunter cette route vers la gauche et plus loin, laisser le hameau du Puy des Fosses à main gauche pour continuer en lisière du bois de la Croix Boutrie.

(11) Au moment où la route fait un virage à angle droit vers la gauche, prendre le chemin forestier qui va dans le bois en face en direction du Sud. Le suivre tout droit jusqu'à la clairière de la Maison Forestière du Pas Trop Fort à main droite. Passer la barrière qui ferme à la circulation le chemin forestier, traverser avec prudence la route de la Forêt (route D119) et retrouver en face le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée (D/A).

Le point de stationnement se situe en face de la Maison Forestière du Pas Trop Fort, du côté gauche de la route de la Forêt (route D119) en venant de Vaubalier.

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être bien chaussé.

Cette randonnée n'est que très partiellement balisée : le parcours suit un court instant le GR®36 et le recroise à un autre moment du circuit. En conséquence, il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une bonne lecture du paysage. Les points de passage (avec leurs coordonnées GPS et la distance depuis le point de départ constituent des aides pour le randonneur qui découvre le circuit.
L'utilisation d'un GPS (de randonnée) ou l'usage de Visorando sur smartphone peut être de nature à rassurer le marcheur qui peut ainsi vérifier qu'il ne s'éloigne pas de la trace prévue. En effet tout se ressemble dans les forêts et encore plus dans les forêts domaniales.

Au point (1) , en cas de doute, aller un peu plus loin pour trouver un chemin forestier de qualité supérieure (cf. le descriptif).

Randonnée réalisée par l'auteur le 27 mai 2020

Les Fosses
L'église des Fosses
Il s’agit d’abord de trouver cette église : plus proche de l’agglomération de Vauballier que du bourg même des Fosses, nom qui remplace celui de Beltronum en 1043. Elle se laisse oublier, visible au milieu des champs à partir de la D.106, et fait penser à un ermitage plutôt qu’à un centre paroissial, riche pourtant de toute une tradition. Sa cure était à la nomination de l’abbesse de Saint-Croix de Poitiers fondée par sainte Radegonde. Ceci jusqu’à la Révolution.
Elle a le profil bas d’une couverture en tuiles creuses avec au clocher une simple pyramide d’ardoises. La façade est sobre avec un portail roman, une grosse corniche et une baie dans le fronton, comme souvent dans les petites églises du Mellois. Au niveau de l'abside voir quelques beaux modillons.
À l’intérieur, elle a gardé le plan classique des petites églises romanes : nef avec colonnes engagées pour soutenir une voûte écroulée en 1857, et de nouveau en 1879. On remarquera l’étonnante épaisseur des murs dans l’embrasure des fenêtres. Puis vient le choeur avec une courte travée droite et une abside encore plus étroite voûtée en arc brisé. Une originalité : l’arc triomphal à l’entrée du choeur, en fait comme un contrefort intérieur pour soutenir le clocher, qui donne une sorte d’intimité à ce choeur. Il est flanqué sur la droite d’un étroit escalier en vis et de deux colonnes engagées bâties en même temps que la nef et supposant cet arc déjà existant. Dans ce cadre l’autel moderne a su trouver la juste proportion.
Les murs ont été décapés vers 1970, laissant apparaître de nombreuses marques de tacherons : arcs de cercles sécants, comme à Saint-Romans-lès-Melle et Mazières-sur-Béronne, † , A , J .
Une tribune de bois cherche à compenser l’exiguïté du lieu. L’ambiance est assez lumineuse malgré l’unique
baie de l’abside et les fenêtres bouchées au nord.
Source : Extrait du livre de Jacques Lefebvre, Les églises du Mellois, Poitiers, éd. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 19. © PARVIS - 2019 Centre théologique de Poitiers ; site

Péré en Forêt, Marigny
Le château de Péré en Forêt
Le château, dépendant de la seigneurie de Marigny, appartenait au XIVe siècle à la famille Rajol, jusqu'en 1506. Le château passa ensuite à la famille Goullard d'Arsay. En 1635, il appartenait à M. de la Fontenelle, marié avec une descendante de cette lignée. En 1944, le château passa dans la famille de la Roche-Saint-André, qui tient également le château de Puy-Jourdain, dans le Bocage.
Massive construction constituée de deux corps réunis en équerre, il reste deux tour du XVe siècle à chaque angle, dont une porte une bretèche en son sommet. Une tourelle assure la jonction entre deux bâtiments tandis qu'une autre, allongée, abrite l'escalier dans l'angle interne de l'édifice, côté cour. Au XIXe siècle, les Lauzon modifièrent l'ensemble: adjonction d'un long bâtiment jusqu'à la tour d'angle à l'est, et transformation en un pignon cantonné de deux échauguettes de l'extrémité au sud-ouest. Cette demeure, aux amples fenêtres à meneaux, se distingue par une porte surmontée d'un fronton, dans le goût de l'antique orné de triglyphes et de fleurons. (1)
château de Péré en Forêt 79360 Marigny, propriété privée, ne se visite pas.
Source : site internet Châteaux de France

Pour en connaître un peu plus sur la famille LAUZON :