Boucle des lavoirs au départ de Saint-Martin-du-Mont

Se rendre à Saint-Martin-du-Mont par la D971, puis la D103 en passant par Cestres. Se garer sur le parking derrière la Mairie.

(D/A) Partir en direction de l’église, à droite en sortant du parking. Observer l’entrée de l’église ainsi que les croix de Malte du cimetière, puis revenir sur ses pas en les contournant par la gauche. Descendre dans le chemin herbeux jusqu’à la jonction avec une route. Passer un ruisseau puis remonter le long d’un mur, guide à droite, contourner un plan d’eau puis, par une côte assez forte, atteindre le carrefour de quatre routes.

(1) Virer à gauche face au calvaire et monter la Rue de l’Abreuvoir, c'est aussi la D103. La conserver jusqu'au lavoir de Cestres.

(2) Prendre à droite le sentier herbeux, c'est le GR^®2 balisé Blanc et Rouge. Passer devant une antenne et continuer à travers champ. Redescendre jusqu’à sa jonction avec un chemin blanc, face à une petite mare. Parvenir à un carrefour avec présence d'une antenne. Quitter ici le GR^® pour prendre à droite pour atteindre rapidement la mare et le lavoir de Froideville.

(3) Traverser la D103 et partir tout droit en descendant la Rue de Borgeron, à partir de la croix. Rejoindre la D103x à une fourche présentant un calvaire et une Vierge. Prendre à gauche jusqu’au carrefour suivant, face à une croix au mur. Virer à gauche sur la D103x et sortir du village. Cette route, peu empruntée, sinue face à un joli panorama vallonné. Arriver ensuite au lavoir de la Fontaine.

(4) Poursuivre sur la D103x jusqu’à sa jonction avec la D16, plus fréquentée. La traverser prudemment pour descendre en face, à travers champs. Parvenir en rive droite de l'Ourgne pour déboucher à un pont.

(5) Ne pas le franchir, mais prolonger en restant rive droite sur le chemin herbeux montant et balisé Jaune. Rejoindre le calvaire, fontaine-lavoir et table de pique-nique des Bordes Bricard.

(6) Poursuivre à droite et rester sur le balisage Jaune du chemin herbeux qui monte. Première fourche, prendre à gauche, quelques virages jusqu’à arriver à un carrefour en T sur le Coteau Paillot.

(7) Tourner à droite sur une route goudronnée. Poursuivre toujours tout droit sans tenir compte des intersections latérales. Atteindre un carrefour avec présence du panneau indiquant Danger Chute de Glace.

(8) Virer à gauche sur un sentier herbeux à travers champs et titans éoliens. Au niveau d’une éolienne, traversée d’un chemin blanc. Rester à droite sur le balisage Jaune du Sentier de découverte. Atteindre un carrefour au poteau indicateur Champcourt.

(9) Prendre à gauche le sentier des Alizées. Longer le Bois puis trouver un nouveau carrefour au niveau d'un piquet de balisage sur la gauche de couleur Jaune .

(10) Attention ici bifurquer à droite, vers d’autres éoliennes, à travers champs. Traverser le Charme de Champ Court. Prolonger sur une portion rectiligne. Parvenir à un carrefour de quatre pistes avec aire de stockage en béton en face. Prolonger en face sur le chemin herbeux vers le Mont des Dames, puis atteindre le carrefour d'une route goudronnée.

(11) Obliquer à gauche pour parvenir à l'aire de repos aménagée.

(12) Repartir ensuite en sens inverse pour revenir au carrefour précédent.

(11) Prolonger en face sur la route, y rester et éviter toutes les départs de droite ou de gauche. Rejoindre un carrefour à quatre directions quasiment perpendiculaires.

(13) Continuer en face, rester à droite au carrefour suivant et trouver quelques centaines de mètres plus loin un carrefour en T, présence ici d'un poteau en bois sur la droite.

(14) Quitter le goudron pour s'engager dans un chemin de terre à droite. Aux miradors à l’entrée d’un petit bois, faire un coude à gauche, rester sur le chemin principal qui descend fortement.

(15) Franchir l’Ougne sur un petit pont pour déboucher sur la D16, route goudronnée passagère.

(16) La traverser prudemment et prendre en face un chemin parallèle à la D16. Au niveau du garage traverser à nouveau prudemment cette route. Marcher sur le côté gauche de la chaussée pour rejoindre en toute sécurité le bourg de Saint-Seine-l'Abbaye. Descendre et au Stop carrefour avec la D971. Prendre à gauche la direction de Chatillon. Traverser au passage piétons et continuer sur le trottoir de droite. À la fourche, Fontaine au Centre, prendre à droite la Rue Sonnois. Profiter de belles vues sur les vieilles maisons typiques figées dans le passé. Tourner à droite pour arriver Place de l’Église Abbatiale.

(17) Descendre les escaliers sur la droite entre les bâtiments administratifs. Prendre la rue qui longe l’église par la gauche et passer devant le Monument aux Morts, Place de la Halle.
Suivre le GR^®2^® à droite en montant la Rue Haute.

(18) Bifurquer à droite et longer le parc de l’abbaye (propriété privée). Par dessus le muret à droite ou par l'entrée privée, apercevoir l' ancien cloître, dédié aujourd'hui à la Maison de l'Enfance, qui arbore un beau fronton sculpté. Au coude à droite, présence d’un calvaire sur la gauche. Descendre la ruelle pour rejoindre la départementale.

(19) La traverser à l’aide du passage piéton à gauche pour prendre en face la voie montante qui devient chemin de terre. Longer l'écurie et la ferme à main droite, suivre la courbe sur la gauche et monter plus fortement jusqu'à retrouver l'Église de Saint-Martin-du-Mont en face et le parking derrière la Mairie (D/A).

Aires de pique-nique (une table avec 2 bancs) aux fontaines-lavoirs de Froideville (3), de Saint-Martin-du-Mont (4) et de Bordes Bricard (6).
(12) Aire de pique-nique bien aménagée : 4 tables et bancs, poubelle, sur la route de la Rochotte, ombragée en été.
Se munir de bâtons de marche par temps humide ; utiles également dans les montées et descentes parfois accentuées.
Prévoir aussi les chapeaux et crème solaire par temps chaud.

Visite des lavoirs et des jolis villages de Cestres (2), Froideville (3) Saint-Martin-du-Mont (4) et des Bordes Bricard (6), tous du début du XIXᵉ siècle.
(D/A) Saint-Martin-du-Mont : église paroissiale datant du XIIᵉ siècle. À noter son entrée peu commune ornée de colonnes.
La paroisse de Mont-Saint-Martin restera sous la coupe de la puissante abbaye voisine de Saint-Seine, jusqu’à la Révolution. Dès 1793, le nom de la paroisse est laïcisé en Martin-du-Mont.
Lors de la création des communes, les habitants refusent de fusionner avec Saint-Seine-l'Abbaye, ce qui reviendrait à retomber sous la coupe de ce village.
Le nom du village devient Saint-Martin-du-Mont sous le concordat de Napoléon.
15 calvaires des XVIᵉ, XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle, en bon état, sur le territoire communal.
Monument des aviateurs situé vers la Casquette.
Six éoliennes ont été implantées sur la commune en 2008, sur les 25 que comporte le canton.
(2) Cestres : du celte Sego (le fortin) était un point défensif gaulois, entouré d’un fossé peu profond. Sa fonction consistait à surveiller le chemin allant de Dijon aux sources de la Seine, haut lieu du druidisme. La plaine de Cêtre est défrichée et cultivée progressivement et connait alors un bel épanouissement économique à l’époque gallo-romaine.
En 374, passage probable de saint Martin, grand évangélisateur de la Gaule, qui laisse son empreinte en érigeant une croix à l’emplacement actuel du village de Saint-Martin-du-Mont.
Au XIIᵉ siècle, est érigée une église sur ce lieu, qui sera remaniée en 1588 et restaurée en 1769. Mont-Saint-Martin (cité pour la première fois en 1178) devient le cœur de la paroisse et un véritable village qui éclipse Cestres.
Depuis 2004, des fouilles archéologiques sur un village médiéval déserté sont entreprises dans les bois de Cestres
(3) Froideville : hameau voisin de Saint-Martin est cité pour la première fois en 1371. Aux environ de 1550 est construite la Grande Germaine du nom de celle qui l’a bâtie. Elle est baptisée Métairie de Champcourt en 1728 par son nouveau propriétaire.
(6) Bordes Bricard : le Jardin Bienveillant à Bordes Bricard, à l’entrée du village, prendre la première petite rue à droite, en bas de la descente dans le village (Rue au Devant de Roches). Des panneaux sont installés et bien visibles.
Superbe potager, bassins, prairie fleurie, animaux heureux, constructions originales et récupérations astucieuses, il y a mille découvertes à apprécier au détour des allées. Tout est prêt, ils vous attendent.
Informations pratiques : Don d’entrée par personne: 4 € au bénéfice de l’association. contact@jardins-sante.org
(17) Saint-Seine-l'Abbaye : à proximité des sources de la Seine, un des plus jolis villages de Côte-d'Or s’est établi sur le plateau calcaire autour de l’abbaye fondée au VIᵉ siècle par Saint-Sequanus. De la célèbre abbaye bénédictine parée du titre royal sous Louis XIV, il reste le parc abbatial privé avec deux ailes du cloître et le palais du XVIIIᵉ siècle devenu le siège de l’Office de Tourisme mais c’est surtout l’abbatiale avec sa tour unique qui attire le voyageur.
À l’époque médiévale, le développement de Saint-Seine-l'Abbaye est étroitement lié à l’activité de l’abbaye voisine. Plusieurs édifices datant de la fin du Moyen Âge témoignent de la richesse de ce bourg bourguignon. Cette tendance se retrouve dans d’autres bourgs monastiques comme Flavigny-sur-Ozerain, Tournus ou encore Cluny.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Seine-en-Montagne.
L'Abbatiale : cette abbaye est un véritable témoin de l’histoire et du style gothique bourguignon : fondée au VIᵉ siècle par un moine de Moutiers-Saint-Jean, Sigo, elle voit passer d’importants personnages, comme Benoît d’Aniane, le réformateur de l’ordre des Bénédictins, qui y prononça ses vœux au VIIIᵉ siècle. Au Moyen Âge, l’abbaye Saint-Seine prospère, grandit, et devient même l’une des plus importantes de Bourgogne. De cette époque, il ne subsiste désormais plus que le chœur et le croisillon − le reste de l’édifice a en effet brûlé en 1255, et les travaux ne reprirent qu’au tournant des XIVᵉ et XVᵉ siècles. Le porche est décoré par des rameaux de vignes. Observez-les bien : un escargot se cache dans l’un d’eux.
Comme de nombreuses abbayes, celle de Saint-Seine possédait un moulin ainsi qu’un aménagement hydraulique qui subsiste sur les plans et relevés datant du XVIIᵉ siècle. Les stalles sculptées, du XVIIIᵉ siècle, sont l’œuvre de l’artisan luxembourgeois Guillaume Theiss. Les exceptionnelles peintures murales du XVIᵉ siècle illustrent au nord la légende de saint Seine en 22 tableaux (1504) et au sud l’arbre de Jessé, saint Christophe et des litanies de la Vierge dans un style influencé par la Renaissance. Chaque dimanche d’été, une messe y est encore célébrée (du 1ᵉʳ mai au 1ᵉʳ novembre). Des concerts y sont organisés. L’acoustique du lieu est en effet exceptionnelle. L’église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1862.