Boucle des quatre fontaines

Se garer au lieu-dit La Nouette.

(D/A) Prendre à gauche la route en direction de Bournaveau (vers le Nord). Au croisement en T avec la route de Bournaveau (hameau situé sur la gauche à quelque distance), continuer en face le chemin en légère montée et passer à proximité d'un château d'eau.

(1) Aussitôt après, au croisement avec une route, poursuivre sur le chemin tout droit. Deux cent cinquante mètres plus loin environ, croiser une route. A nouveau poursuivre tout droit sur le chemin en face.

(2) Au croisement suivant, prendre la route à gauche pour aller voir la Fontaine de Mouchedune. Revenir sur ses pas et poursuivre la route jusqu'au croisement avec la D14 (route de Melle à Lezay). Traverser la D14 et aller à droite sur environ cent mètres pour voir la Fontaine au Blanc. Attention : la D14 est très fréquentée et les bas-côtés peu aisés pour la marche, surtout en groupe.

(3) Revenir au croisement en longeant la D14 et poursuivre environ cent mètres en direction de Melle afin de prendre à droite le chemin d'exploitation qui apparaît. Au croisement suivant, obliquer à droite et cent mètres plus loin environ, s'engager dans le chemin à droite. Continuer jusqu'à la Fontaine du Bignon, située légèrement à l'écart du chemin en contrebas de celui-ci sur la droite.

(4) Poursuivre le chemin de la Fontaine du Bignon jusqu'à la route et tourner à droite sur celle-ci. Rester sur cette route en laissant les routes et les chemins tant à droite qu'à gauche.

(5) Dans le virage, virer à droite dans le chemin d'exploitation et au croisement avec la route D14, poursuivre tout droit sur le chemin en face. Ce chemin débouche sur la route dite Chemin de Mouchetune, tourner à droite.

(6) Au carrefour de routes suivant, obliquer à gauche en direction de la Rousselière. Traverser le hameau en restant sur cette route. A un croisement en T, prendre à droite et aussitôt à gauche. La route passe peu après devant un calvaire. Poursuivre sur cette route jusqu'à la Valtière.

(7) Au croisement de la Valtière, tourner à droite.

(8) Au premier croisement, bifurquer dans le chemin à gauche vers la Corbillière. Juste avant de rejoindre la route D305, prendre à droite vers la Corbillière et poursuivre quelques dizaines de mètres le long de la route D305.

(9) Virer dans le chemin à gauche de la route : ce chemin passe près de la Sauvagère, puis près de la Terrassonnerie.

(10) Au croisement des 6 chemins, bifurquer sur le second à droite par rapport à celui par lequel on arrive. Ce chemin pénètre dans la forêt et la traverse sur plus d'un km. Juste avant d'arriver à un croisement avec une route, laisser un chemin sur la gauche.

(11) À la route, prendre à droite sur quelques mètres avant de tourner à gauche pour emprunter à nouveau un chemin en forêt. Poursuivre ce chemin en laissant un premier chemin à gauche, puis sensiblement plus loin un second chemin sur la droite. Le chemin sort de la forêt et rejoint un chemin d'exploitation. Virer à droite sur ce dernier. Au croisement avec une route, prendre pratiquement en face le chemin d'exploitation afin de poursuivre en direction de l’Épine.

Au carrefour de deux chemins d'exploitation, poursuivre tout droit vers ce hameau. Le chemin d'exploitation débouche sur une route dans l’Épine, prendre à gauche et poursuivre sur cette route qui est en légère déclivité.

(12) À la Fontaine de Mareuil que l'on atteint peu après la sortie de l’Épine, continuer sur la route en direction des Épinards. Après le hameau, la route croise un chemin d'exploitation. Prendre à droite sur celui-ci. Le chemin d'exploitation ramène vers le lieu-dit de la Nouette.

Au débouché du chemin sur la route on voit légèrement sur la droite le point de départ du circuit (D/A).

Circuit nécessitant de bonne chaussures de marche : les chemins sont le plus souvent herbeux et peuvent parfois comporter des ornières suite au passage d'engins agricoles ou forestiers. La forêt de la Garde est constituée de nombreux châtaigniers de belle taille ce qui lui confère une bonne fraîcheur. Elle est assez sombre, surtout si le temps est peu ensoleillé.

(D/A) En venant de Saint-Léger-la-Martinière (ou Melle) quitter la D305 en tournant à gauche au lieu-dit la Nouette et se garer sur l'herbe près de l'entrée de l'étang privé de la Nouette à une centaine de mètres du carrefour.

Lavoir de la Fontaine au Blanc :
Ce lavoir est situé sur la route D14 de Lezay à Melle, à 2km avant le carrefour D14/D950. Le lavoir rectangulaire est alimenté par une source. Le bassin est formé par de belles dalles de calcaire blanc de la région. Il est recouvert par un appentis à deux pans. Il est en assez bon état bien que la source semble se tarir quelquefois en été. Cet endroit est très agréable mais un peu oublié, d'autant plus qu'il est à plusieurs kilomètres du village et que la route qui le longe est assez passante (Aurore Cheminade).

Saint-Léger-de-la-Martinière :
Exploitation de plomb argentifère dès l'époque gauloise. Situé sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Séjour en 1700 du Duc d'Orléans, petit-fils de Louis XlV.
Maisons anciennes.
Auberge XVIe.
Communs de l'ancien château. Colombier.
Église romane XIe-XIe restaurée au XVIIe : abside en cul-de-four, chœur voûté en berceau, nef non voûtée ; porte ouest gothique flamboyant ; belles pierres tombales.

Melle :
Petite ville de caractère.
Outre ses vestiges des fortifications médiévales, Melle possède trois églises romanes intéressantes. Leur construction est concentrée entre la fin du XIe siècle et le milieu du XIIe siècle, ce qui offre en un seul lieu un condensé de l'évolution architecturale de cette époque. On appelle cet ensemble la triade romane de Melle.
Église Saint-Hilaire : classée Monument Historique depuis le 30 mars 1887. Elle est aussi classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998, en tant qu'étape des chemins de Compostelle en France.
Église Saint-Pierre : construite en calcaire ocre au début du XIIe siècle sur l'emplacement d'un oratoire datant de 950 et dépendant de l'Abbaye de Saint-Maixent. Cette première église était cernée par un cimetière carolingien
Église Saint-Savinien : Probablement la moins remarquable des trois mais la plus ancienne, elle est la seule à avoir été construite dans la cité féodale. Elle fut transformée en prison de 1801 à 1927 et elle abrite maintenant un festival de musique et des expositions.
L'Hôtel de Ménoc ou Évêché : Un joli hôtel du XVe siècle qui tire son nom de la famille de Menoc qui s'installa à Melle vers la fin du XIIe siècle. Il a donc abrité le Palais de justice jusqu'au 31 décembre 2009.
Arboretum : Un arboretum appelé chemin de la découverte, chemin piétonnier de six kilomètres emprunte les tracés de l'ancienne voie ferrée de la SNCF, de la voie ferrée privée de l'usine de Melle et de chemins ruraux.
Le circuit forme un cercle autour de Melle. Le parcours a reçu le prix national de l'Arbre en 2006. Tour à tour sauvage ou aménagé, le parcours passe près d'un jardin carolingien créé sur le site des anciennes mines d'argent des rois francs. Ce jardin présente une soixantaine de plantes médicinales et de légumes oubliés : chou-palmier, dolique, cardère, mandragore...
Les mines d'argent des rois francs : Les mines d'argent des rois francs sont un site archéologique situé Rue du Pré-du-Gué. Ces mines ont été exploitées du VIIe au Xe siècle. Elles sont au nombre d'une vingtaine correspondant à une trentaine de kilomètres de galeries creusées par l'homme sur plusieurs niveaux et dont la hauteur varie de 1 à 8m selon l'abondance des filons. Plus précisément, on extrayait de ces mines de la galène argentifère qui contient plus de plomb que d'argent (en moyenne, 1g d'argent pour 1kg de minerai brut). Les mines étaient connues dès l'époque romaine et exploitées par la technique de l'abattage au feu du fait de la dureté de la roche : des buchers verticaux étaient allumés dans les galeries, pour faire éclater la roche, ce qui nécessitait des puits d'aération. La production a été estimée à 90 000 tonnes de plomb destiné principalement à la couverture des bâtiments (en particulier l'abbaye de Saint-Denis, près de Paris) mais aussi pour les canalisations et certains alliages. Le minerai, lavé sept fois, pour extraire la gangue, était l'objet de fonte itérative pour en extraire l'argent métal. Cette masse d'argent, une fois transformée en lingot monétaire, correspondrait à 10 000 pièces (deniers et oboles) qui auraient été frappées entre 768, à la suite de l'Édit de Pîtres de Charles le Chauve, et 1189. L'argent était aussi envoyé à Paris.