Boucle du calcaire et du schiste au Pompidou

Au Pompidou, se garer en bord de D9, sur les places disponibles dans le bourg. Départ de la randonnée au niveau de la mairie.

Sans balisage

(D/A) Devant la mairie (informations sur le Parc National des Cévennes), laisser la fontaine sur la droite et tourner aussitôt sur la rue à droite. Obliquer à gauche au bout de quelques mètres puis, à la fourche de rues, suivre celle de gauche et ne pas suivre le balisage Jaune. Faire un virage à gauche devant un bâtiment agricole, rejoindre la D9 et la suivre prudemment à droite pour passer le hameau de l'Abeuradou.

Balisage Jaune

(1) Dans le virage de la route, à la sortie du hameau, remarquer un balisage Jaune qui invite à passer un échalier à droite. Entrer dans un pré, être attentif et bien suivre le balisage car plusieurs sentes sont tracées par les animaux. Dans le pré, passer une clôture électrique (poignées isolantes), poursuivre la sente balisée et arriver à un autre échalier. Le franchir, traverser la D9 et suivre le petite route en face. Aller jusqu'à un chemin partant à droite.

(2) Un panneau indique que des troupeaux de brebis gardées par des chiens de protection peuvent être présents. Suivre le chemin jusqu'à une intersection, peu après avoir passé une petite zone humide.

(3) Virer à droite et en épingle. Passer, peu après, un captage d'eau et poursuivre sur le sentier qui monte le long de la barre calcaire délimitant le Sud de la Can de l'Hospitalet. Déboucher sur le plateau au niveau de la ferme des Crottes, après avoir passé ou enjambé une barrière. Virer à droite devant la ferme en passant encore une barrière. Poursuivre sur la petite route d'accès à la ferme.

Sans balisage

(4) Plus loin, ignorer le chemin qui part à gauche avec le balisage. Poursuivre sur la petite route, ignorer, peu après une route à gauche et poursuivre jusqu'à rejoindre la D9.

(5) La suivre sur le large bas-côté gauche. Elle n'est pas très passante, mais les véhicules roulent vite donc prudence. Ce n'est pas la partie la plus agréable de la randonnée, en profiter pour accélérer le pas, papoter, contempler le plateau parsemé de gros rochers. Passer deux petits menhirs sur la droite. Après environ 600 m, tourner à droite sur une vieille route menant à Bézuc. Arriver à un carrefour avec les chemins au niveau d'une petite maison et remarquer le balisage Rouge et Jaune du GRP^® Tour de la Haute Vallée Borgne.

Balisage GRP^® Rouge et Jaune

(6) Ignorer les chemins et aller tout droit sur l'espace herbeux, vers un échalier à franchir, et poursuivre sur un sentier. Passer un ruisseau à une fourche de chemins et obliquer à gauche. Plus loin, être attentif au balisage, un peu avant un bosquet de châtaigniers, appuyer à droite. Arriver à une barrière et sortir du pré.

(7) Poursuivre sur le sentier herbeux. Après une descente raide, franchir deux ruisseaux à gué, en passant un échalier juste avant le deuxième. Plus loin, ignorer un sentier à gauche juste avant d'arriver au Col de Tartabisac.

(8) Remarquer un petit menhir sur la gauche, poursuivre sur quelques dizaines de mètres et arriver à des panneaux directionnels. Tourner à gauche, direction Saint-Flour du Pompidou et poursuivre sur un sentier herbeux, en étant attentif au balisage (remarquer une jasse sur la gauche un peu plus haut). Aboutir sur une route au niveau d'une maison, la Roquette. Suivre la route à gauche. À la sortie d'un virage à gauche, descendre à droite par un sentier et aboutir sur une route.

(9) La suivre à droite. Ignorer un sentier partant à gauche (fermé car dangereux), passer un ruisseau. Une centaine de mètres plus loin, virer sur un chemin à droite qui rejoint le site de l'ancienne Église Saint-Flour. Poursuivre sur le sentier qui contourne l'édifice et son cimetière par la gauche pour arriver sur la route d'accès.

(10) Faire un aller-retour à droite pour visiter l'ancienne église, toujours ouverte (panneau d'informations à l'intérieur). Ressortir de l'édifice et poursuivre tout droit sur la route pour monter rejoindre le bourg du Pompidou. Aux premières maisons, aller tout droit à l'intersection, direction Centre Village pour aboutir sur la D9 au niveau du monument aux morts. Tourner à droite pour retrouver la mairie (D/A).

Difficulté Moyenne, équipement classique du randonneurs, version jambes et manches longues.

Album photo ici

De beau points de vue sur de nombreuses portions du parcours.

Une alternance géologique intéressante entre le calcaire de la can et le schiste prédominant dans les vallées cévenoles. Les habitants ont su tirer profit de ces différentes roches locales en construisant de belles fermes, bergeries (ou jasses) et églises, telle l'Église de Saint-Flour, avec les pierres de calcaire pour les murs et des lauzes de schiste pour la toiture.

Le Col de Tartabisac

Lieu de rendez-vous des deux roches. Côté can, le calcaire dessine de longues pentes régulières interrompues de quelques barres rocheuses. Une herbe rare a réussi à s'implanter. Côté vallée, le schiste dessine une arrête assez effilée, faite d'entrelacs de strates brisées. Le genêt a pris possession des lieux.
Le col serait un lieu d'énergie privilégié pour certains. Un petit menhir s'y dresse. Une bergerie est adossée contre la pente schisteuse, face au sud. Des vestiges de four à chaux indiquent une activité ancienne du fer.

La Can de l'Hospitalet

Petit causse séparé par la vallée du Tarnon de celui qui lui a donné naissance, le Causse Méjean. C'est dans ce sauvage paysage de landes que se sont tenues de nombreuses assemblées du Désert. Les deux "menhirs" que l'on passe sur la D9 sont en fait des montjoies (repères pour les voyageurs) qui font partie d'un ensemble parsemant La Can de l'Hospitalet.

Ancienne Église Saint-Flour du Pompidou

Sa construction remonte à la fin du XIIe siècle. Elle est constituée d’une simple nef rectangulaire formée de deux travées couvertes d’un berceau brisé et d’un chevet doté d’une abside semi-circulaire.
Au XIVe siècle, elle a été agrandie d’une première chapelle au Nord-Est, dite chapelle Urbain V, et de deux autres chapelles, l’une au Nord, l’autre au Sud. En raison de la qualité de la construction en grand appareil de pierre de taille, elle surprend par son homogénéité, son harmonie et sa beauté.
Elle aurait été construite par les bénédictins qui se sont installé dans les Cévennes aux XIe et XIIe siècles. Pendant la Guerre des Camisards, l'église et le prieuré furent incendiés. Plus tard, à la Révolution, les bâtiments furent vendus comme bien national. L'église servit de grange et le prieuré devint une ferme (maintenant toujours propriété privée).
Source des informations : Parc National des Cévennes ou liens inclus
l'Église est toujours ouverte et on y organise des concerts.