Boucle du Mont Jean à Giromagny et Lepuix

Départ sur le parking à côté du 15 Rue des Casernes à Giromagny.

Le circuit est balisé avec un Anneau Bleu.

(D/A) Suivre la Rue des Casernes, longer à gauche le terrain d'entrainement de cyclo-cross, tourner à droite, puis à gauche sur la Rue Saint-Pierre en arrivant en vue du cimetière.

(1) Juste après le lavoir, emprunter le sentier à gauche. Il rejoint la Rue Sainte-Barbe. Tourner à gauche et traverser la Savoureuse sur un pont daté de 1944.

(2) Traverser prudemment la D465 (Rue de la Première Division Française Libre) et prendre la Rue des Mines juste en face.
Virer à droite dans la Petite Rue du Tilleul. Admirer en passant une fontaine bien fleurie. Le circuit rejoint le GR^®5 balisé Blanc et Rouge.

(3) Laisser à gauche la Rue du Querty et continuer sur la Petite Rue du Tilleul. Le hameau que l'on traverse s'appelle le Phanitor.
Au n°17, vous pourrez apercevoir une ancienne entrée de mines au fond de la cour.
Surveiller le balisage pour emprunter à droite un sentier qui traverse la prairie.

(4) Au carrefour au milieu de la prairie, le chemin se sépare. Continuer à droite en direction de l'église de Lepuix. Belles vues sur la vallée et la carrière. Repérer à droite l'ancienne cheminée d'usine. (actuellement un garage). Et ensuite, en arrivant à Lepuix, vous verrez aussi une ancienne cheminée de forme carrée.

(5) En arrivant à Lepuix, tourner à droite sur la Rue de la Beucinière et ensuite à gauche sur la Rue de l'Église. Repérer la belle fontaine avec une petite statue de Marie. Après 100m, emprunter à droite la passerelle au-dessus de la Savoureuse. À cet endroit, on quitte le GR^®5.

(6) Traverser la D465 prudemment au passage piéton et prendre en face la Rue Quartier du Mont Jean.
Une pancarte indique le chemin du Col du Mont Jean.
La route commence à grimper. Peu après au carrefour prendre le chemin du milieu et entrer dans la forêt.
En arrivant à la lisière d'un pré, vous pouvez faire un petit détour pour avoir une belle vue sur la vallée.

(7) Au Col du Mont Jean, tourner à droite et continuer à monter en contournant le sommet. Celui-ci est boisé et on ne le voit pas. Arriver à une épingle et continuer quelques mètres à gauche.

(8) Un petit détour par un chemin sur la droite permet d'accéder à une belle vue au-dessus de la carrière et sur le village de Lepuix. Continuer ensuite à suivre le grand chemin qui descend avec quatre grande épingles.
Passer devant un pylône de téléphonie et arriver aux premières maisons.

(9) Tourner à droite au carrefour du Chemin des Châtaigniers et de la Rue des Sources. Laisser une rue à droite et une à gauche et continuer tout droit Rue Saint-Pierre.
Arriver au cimetière, prudemment, tourner à gauche et revenir au point de départ (D/A).

Départ sur le parking à côté du 15 Rue des Casernes à Giromagny.
Au départ, on peut passer la nuit au Relais du Randonneur qui occupe le bâtiment des anciennes casernes. S'adresser à la mairie de Giromagny.
Le circuit est balisé par le département. Il n’apparaît nulle part sur internet.
Visorando a été renseigné par Mr Chevalley, membre bénévole à Balisage90 à partir du circuit aimablement transmis par un de ses collègues.

L’industrie minière
Giromagny connait un essor à partir du XIV^ème siècle avec l’industrie minière. L’exploitation des richesses du sous-sol (argent, cuivre) favorise son développement. Avec les anciennes mines du Rosemont, Giromagny devient un pôle industriel unique dans la région au XVI^ème siècle et compte 1500 habitants alors que Belfort n’en compte que le tiers. Cette population est en partie composée de mineurs germaniques, parfois mal acceptés par les autochtones.
Le presbytère de Giromagny a même failli devenir l’école des Mines Françaises à l’époque de la Révolution. L’activité minière s’éteindra progressivement et définitivement au XIX^ème siècle. Des traces de l’activité minière sont toujours présentes : des maisons de mineurs à la maison Mazarin (bâtiment de l’ancienne justice des mines), des galeries de mines aux lavoirs utilisés par les femmes de mineurs pour l’usage domestique.

L’industrie textile
La famille Boigeol construit la première filature mécanique de la vallée en 1813, complétée dès 1820 par un tissage qui permet de s’affranchir du travail des tisserands à domicile : le site du Tissage du Brûlé (face à la mairie). L’énergie provient de l’eau de la Savoureuse et d’une énorme roue hydraulique, avant que le moteur à
vapeur n’arrive en 1828. En 1878, l’usine de Giromagny disparaît dans un gigantesque incendie. La seconde moitié du 20^ème siècle verra la cessation définitive des activités textiles à Giromagny.

À voir à proximité :
Une randonnée : lien sur Visorando : le sentier des mines de Giromagny.
La maison Mazarin, Place des Mineurs à Giromagny.
Le Fort Dorsner possibilité de visite en été.
Pour en savoir plus sur le patrimoine Giromagny : ici.