Boucle entre Ahüzki et le plateau d'Eltzarre

Départ depuis l'auberge d'Ahüzki, juste au-dessus du Col de Burdin Olatzé qui relie Soule (Mauléon-Licharre) et Basse Navarre (Saint-Jean-Pied-de-Port), par la RD 117. Se garer au col pour remonter vers l'auberge.

(D/A) Rejoindre l'auberge, puis la contourner par la droite. Ignorer un sentier, fuyant à gauche, en sortie de courbe.

(1) Départ effectif de la boucle. Remonter la petite route, jusqu'au deuxième virage.

(2) Quitter cette route pour le sentier qui part vers la gauche, en direction de la source. Après en avoir goûté l'eau, dépasser la fontaine en longeant l'abreuvoir qui est installé à son pied. Passer sous un arbrisseau, qui sera l'un des seuls de ce début de parcours, avant de s'engager dans une trace très discrète.
Un balisage régulier, réalisé à l'aide de petits piquets, marqués de jaune, permet de ne pas se tromper. Bien les garder en vue. Continuer sur cette trace jusqu'à passer sous une barre rocheuse qui coupe le pâturage.
Une aubépine, complètement isolée sur la croupe qui délimite la combe suivante, marque le début de la descente.

(3) À son approche, bifurquer vers la gauche, et descendre l'arête de la croupe, jusqu'à atteindre un bosquet. Passer à droite de celui-ci. Attention, dans le contournement du boisement, la trace est incertaine, la pente raide, et le terrain potentiellement glissant.
Lorsque l'on a dépassé le petit bois, s'en écarter vers la droite pour finir la traversée du pâturage et rejoindre une piste. Tourner à droite sur celle dernière pour rejoindre la bergerie de Lexarregibela.

(4) Passer entre la cabane du berger et la bergerie, et suivre le fond du thalweg, jusqu'à aborder la forêt. Passer une succession de dolines, plus ou moins humides, jusqu'à atteindre la plus grande qui est, également, la plus basse. Au fur et à mesure de la descente, le relief se referme et le boisement s'épaissit. Arrivé dans la dernière doline, le sentier semble disparaître.

(5) Retrouver alors les petits piquets, marqués de jaune, qui escaladent la pente opposée, légèrement vers la droite. Aussitôt revenu sur un petit plateau, le sentier se fait à nouveau plus visible, bien que la végétation ait tendance à se refermer. Atteindre rapidement une pente bien prononcée, où le hêtre domine, et dans laquelle le sentier descend en lacets.
Rester vigilant pour les suivre, car l'environnement boisé et une pratique réduite favorisent les fausses pistes. Se fier au balisage qui est bien établi. Dans la descente, ignorer la piste forestière croisée. Peu après, les bois s’éclaircissent tandis qu'apparaît le plateau d'Eltzarre. Descendre jusqu'à la piste qui le longe.

(6) Tourner à gauche pour remonter le plateau. Étrange, cette platitude dans un environnement si montagnard ! Après être entré à nouveau dans la hêtraie, trouver sur la gauche de la piste, l'entrée d'un gouffre où une corde a été laissée en attente. Descente réservée aux spécialistes !

(7) Après le gouffre, la piste continue sagement sa remontée en traversant une clairière, et en s'incurvant vers la gauche. Alors que le relief se referme, et qu'un chaos de gros blocs semble vouloir fermer le passage, atteindre une clairière en friche au lieu-dit Erbinea.

(8) Passer la clairière, puis continuer à remonter la piste, facile mais un peu monotone, jusqu'à sortir de la forêt. On retrouve les pâturages tandis qu'apparaît, bientôt, la bergerie d'Istaurdi.

(9) Passer la bergerie, laisser sur la gauche la piste qui conduit à la première bergerie traversée en début de parcours. Continuer la remontée, puis arriver au premier lacet.

(10) Sortir de la route, en remontant légèrement sur la gauche pour contourner le fond boisé du ravin. Plusieurs traces parallèles s'étagent dans la pâture. Il faut, à nouveau, veiller à ne pas perdre de vue les piquets de balisage, parfois bien discrets. Couper une combe sur la gauche, puis continuer à longer le ravin qui se rapetisse au fur et à mesure qu'on s'élève. Se hisser jusqu'au Col Inharpu et la route qui y passe.

(11) Longer celle-ci vers la gauche en s'en écartant progressivement. Le sentier chemine ensuite à quelques dizaines de mètres au-dessus de cette route, en longeant d'abord une corniche rocheuse. Par la suite, la pente du versant s'accentue et la trace passe en balcon au-dessus du vide. Prudence dans cette partie !
Au-dessus de l'auberge, retrouver la route qui monte à la fontaine.

(1) Partir à droite, et suivre la route pour retrouver les voitures (D/A).

Itinéraire balisé en Jaune. Il est indispensable de le suivre dans les pâturages, car c'est le seul moyen de se repérer.

Dans cet environnement sans repères physiques, ne surtout pas s'aventurer lorsque la visibilité n'est pas bonne, ce qui est fréquent au Pays Basque.

Pas âme qui vive sur le parcours, à part au départ jusqu'à la fontaine, et éventuellement aux bergeries du parcours. Il faut donc partir avec le ravitaillement, en particulier en eau.

À partir du point (5), il est possible de rejoindre la source de la Bidouze. Issue d'un lac souterrain, cette rivière surgit d'une grotte au fond de la reculée que surplombe le plateau d'Eltzarre.
Ajouter un aller-retour au parcours décrit.

Possibilité de faire une pause bienvenue à l'auberge d'Ahüzki avant de redescendre au col pour retrouver le départ.