Brière des îles à vélo

Départ du parking de la médiathèque de Saint-Joachim, Rue Joliot Curie.

(D/A) Au sortir du parking, passer devant l'école Sainte-Anne et remonter, vers la gauche, la Rue Joliot-Curie. Au premier carrefour, tourner à droite, sur la D16, direction Crossac. Franchir le pont sur le canal qui cerne l'Île de Pendille, où est établi le bourg de Saint-Joachim, pour pénétrer dans le marais.

(1) Traverser la route pour suivre la piste cyclable, qui a été établie de l'autre côté de celle-ci, et continuer en franchissant la passerelle qui dessert l'Île de Mazin.

(2) En retrouvant la terre ferme, aller à gauche et, au rond-point, encore à gauche. Suivre la route qui fait le tour de l'ile et revenir à la piste cyclable quittée précédemment. ''Prendre le temps d'observer l'organisation urbanistique de l'île, car Mazin est un très bel exemple de l'habitat traditionnel des Îles de Brière.

(2) Ignorer la piste cyclable et rejoindre la D16. Tourner à gauche et suivre cette route jusqu'à rejoindre Crossac. C'est facile, c'est tout droit et c'est la seule route ! En principe, les bords sont réservés aux cyclistes.

(3) Après l'Île Oliveau, prendre le temps de s'arrêter sur le pont qui franchit le Canal de la Boulaie, pour s'élever un peu au-dessus des flots, puis rejoindre le rond-point aux premières maisons de Crossac.

(4) Laisser le bourg sur la gauche pour prendre la D4, direction Donges. Prudence sur cette voie qui peut être passante. Peu après le restaurant de la Ferme du Blanchot, remarquer, sur la butte qui domine la route, les blocs rocheux qui constituent le dolmen de la Barbière.

(5) Juste après la borne kilométrique n°14, laisser le vélo, au bout du chemin carrossable, et monter jusqu'aux abords de l'édifice. On ne peut y accéder, mais on peut bien le voir depuis la parcelle agricole voisine.

(5) De retour, poursuivre sur la D4, aborder ensuite une succession de lieux-dits qui occupent les abords de la route, sur les quelques hauteurs qui bordent le marais. Premiers panoramas à savourer vers Saint-Nazaire, son pont, ses portiques géants et ses bateaux pharaoniques. Rejoindre une route à droite, à la Porte.

(6) Prendre à droite, vers la Porte, et traverser tout le hameau. À l'approche du marais, tourner à gauche, en épingle, sur un chemin carrossable qui suit le pied de la butte. ''Sur la droite, on aperçoit dans le marais deux petites îles : celle qui porte les ruines de l'ancien Château Lorieux, et l'Île de la Butte.

(7) Au Grippeau, continuer sur la départementale jusqu'à la Géraudais. Tourner à nouveau à droite pour descendre et passer le long du marais, jusqu'à rejoindre le village de la Guesne.

(8) À la Guesne, tourner à droite, franchir le Brivet, puis revenir à la départementale, qu'on quitte à nouveau par la droite, environ cent mètres après, face au n°20. Suivre ce chemin, puis virer sur la 1^er à gauche et arriver au village de Revin.

(9) Au cœur du village, tourner à droite et suivre la route qui le traverse du Nord au Sud. Retrouver rapidement le marais et la route qui le parcourt.

(10) Passer la ferme de Caloyau, isolée sur son île, puis le Canal du Priori, avant d'atteindre la ferme de Fresny qui, elle aussi, émerge des flots. En arrière de celle-ci, observer les premiers nids de cigognes.

(11) Continuer en longeant un petit canal jusqu'à retrouver le Canal du Priori, sur la gauche. Pendant quelques centaines de mètres, la route semble être une digue coincée en ces deux voies d'eau que l'on distingue à peine au milieu du marais inondé. Seule la végétation qui borde la route marque le paysage. Après un virage marqué, laisser sur la droite la Butte d'Ovis cernée par les flots. En passant sous les lignes à haute tension, compter les nids installés sur les pylônes : les cigognes sont ici chez elles !

(12) À l'approche de Braz, retrouver la terre ferme et l'urbanisation périphérique du bourg de Montoir-de-Bretagne. Continuer tout droit, sur la route qui traverse cette zone pavillonnaire, jusqu'à trouver le bourg et la blanche église qui trône en son centre.

(13) Contourner l'église par la droite et continuer tout droit, par les petites rues au bâti ancien, puis tourner à droite sur la Rue du Docteur Schweitzer. Continuer jusqu'au rond-point et prendre la 2^e sortie pour sortir de l'agglomération et atteindre le suivant.

(14) Continuer tout droit, en direction de Loncé. Passer la Torse et prendre à droite, à la patte d'oie. Poursuivre à travers les prés-marais jusqu'aux premières maisons de Loncé.

(15) Bien qu'émergeant à peine des prés environnants et plus récente que celles déjà rencontrées, Loncé est également une île de Brière. Même route circulaire le long de laquelle se succèdent les maisons alignées en bord de voie. À l'entrée du village, prendre à droite pour entamer le contournement de l'île et rejoindre la piste cyclable.

(16) L'emprunter à droite et remonter vers Saint-Malo-de-Guersac. Après la traversée d'un nouveau secteur inondable, aborder l'île où est établie le bourg de Saint-Malo, au lieu-dit Cromain.

(17) Tourner à gauche pour entamer le tour de l'île. En chemin, laisser partir sur la gauche la route qui retourne à Loncé, et continuer en suivant les maisons. Lorsque celles-ci se font plus rares, et que la route tourne à droite, poursuivre dans le chemin qui file vers le Brivet. Franchir la rivière par un pont qui permet de prendre un peu de hauteur.

(18) Juste après, tandis que le panorama sur Saint-Nazaire est sans obstacle, lui tourner le dos pour remonter le Brivet par le chemin carrossable qui le longe. En chemin, ignorer trois passerelles qui desservent les chaussées par lesquelles on accède au marais, lorsque l'eau s'est retirée. À Rozé, franchir les deux ponts de part et d'autre de la maison éclusière.

(19) Après une pause à la tour observatoire, qui est située à proximité. Revenir au premier pont, pour passer de l'autre côte du Brivet, et descendre la petite voie qui se trouve sur la droite, face à l'ancienne maison éclusière.
En longeant le Brivet, se rapprocher du Pintré. Juste avant le giratoire, remarquer sur la droite l'ancienne maison de la gare au style bien particulier.

(20) Au Pintré, ne pas s'engager dans le giratoire, mais prendre à gauche, en direction des Îles d'Aignac et de Fédrun. Cheminer à nouveau dans une rue bordée du typique habitat briéron, même s'il y a peu de chaumières, et atteindre une patte d'oie aux Millauds.

(21) Obliquer à gauche pour franchir le marais qui sépare Aignac de Fédrun.

(22) À l'entrée de cette dernière, tourner à gauche pour accéder à la route qui ourle cette île si typique. Ici les chaumières sont en nombre, et il y en même une qui est un restaurant étoilé.

(23) Après le Chef de l'Île (sa pointe la plus au Sud), la route remonte plein Nord. Pour se repérer, pas besoin de boussole, il suffit de regarder les façades des maison : la façade principale est exposée au soleil.
Peu après la Maison du Parc de Brière, tourner à droite pour couper l'île et rejoindre la Gagnerie de Fédrun.

(24) Poursuivre sur cette route, qui permet de traverser le cœur autrefois agricole de l'île, que quelques vaches et moutons de races locales essaient de maintenir ouvert.
Au carrefour suivant, continuer tout droit pour à nouveau traverser le marais.

(25) Après avoir traverser le pont qui enjambe la Curée de Pendille, retrouver le bourg de Saint-Joachim. À la première occasion, prendre à gauche et remonter la Rue de Pendille, jusqu'à la Rue Simone de Beauvoir. Tourner à droite pour rejoindre la Place de l'église.

(26) À l'église, tourner à gauche pour remonter la rue principale, en direction de la médiathèque dont on aperçoit la silhouette, une centaine de mètres plus loin (D/A).

Ici, Saint-Joachim se prononce "Joachin", et pas "Joakime". Ne vexez pas un Briéron, ça peut avoir d'autres conséquences que de vous fermer les portes au nez !

Si vous parcourez cet itinéraire en période de basses eaux, le terme d'île utilisé pour bien des lieux traversés peut paraître incongru. Le bassin qu'occupe la Brière est une vaste cuvette qui est coincée entre la Loire, les hauteurs du Sillon de Bretagne et le coteau guérandais. Quelques buttes à peine plus hautes émergent de cet univers liquide lorsque les pluies hivernales ont rempli la cuvette. Ce sont ces lieux qui ont accueillis les habitations des Brièrons, ou les quelques fermes isolées où se regroupent l'hiver les troupeaux qui paissent le marais lorsque l'eau s'est retirée.

Pas toujours facile de s'orienter en Brière, et ceci d'autant plus lorsqu'on sort du réseau routier majeur. Gardez toujours en repère les clochers des différentes églises qui jalonnent ce parcours. Leurs constructeurs ont eu la bonne idée de les doter de hautes tours à cloches (Saint-Joachim, Crossac), ou de les construire sur des points hauts (Saint-Malo-de-Guersac, Montoir-de-Bretagne).

Comme on peut le voir sur la carte, nombreuses sont les îles qui ont conservé la structure originelle d'habitat propre à la Brière : une route circulaire qui dessert la totalité des habitations, des parcelles en lanière de part et d'autre de cette route où s'alignent les constructions en longères plus ou moins longues, et un centre généralement dépourvu de construction, réservé aux cultures et aux animaux. Avec la déprise agricole, le cœur des îles, qui accueillaient les animaux lorsque le marais leur était inaccessible, se sont progressivement boisés ou peuplés. Mais les Îles de Mazin et Fédrun sont de bons exemples plutôt préservés de cette structure villageoise. Et subsiste toujours autour des îles, les curées qui permettaient d'en faire le tour en bateau, et desservaient chaque parcelle qui y aboutissait.

Au passage à l'écluse de Rozé, qui contrôle le niveau de l'eau en Brière, ne pas manquer la montée au belvédère qui a été construit à proximité. En pays très plat, grimper quelques dizaines de mètres permet d'avoir une tout autre lecture du paysage.