Pauillact
Située à mi-chemin entre Bordeaux et la Pointe de Grave, Pauillac s’étire le long du plus vaste estuaire d’Europe, la Gironde. Capitale indiscutée du Médoc viticole avec 18 Crus Classés en 1855, dont 3 premiers (les Châteaux Lafite-Rothschild, Latour et Mouton-Rothschild), à quelques minutes des stations balnéaires de l’océan Atlantique, Pauillac ouvre un univers magique où se côtoient culture et patrimoine, bonne table, animations et activités de loisir…
Lieux et Monuments :
- Appontement Airbus A380
- Le Monument aux Pauillacais
- La Salle des Fêtes
- Pablo Neruda
- Le centenaire de la poste aérienne
- La Rotonde
- Le Marquis de Lafayette
- Les carrelets de l'estuaire
- La Tour d'Aspic
- La grotte d'Artigues
- l'église Saint Martin
pour en savoir davantage voir le site internet de la commune de Pauillac.
Château Mouton Rothschild
Acquis en 1853 par le baron Nathaniel de Rothschild, le domaine appartient à la même famille depuis six générations.
Le lien étroit entre l’art et le vin donne à Château Mouton Rothschild son incomparable personnalité. En témoignent, l’architecture du Grand Chai et du nouveau cuvier, le Musée du Vin dans l’Art qui réunit une collection d’objets précieux associés à la vigne et au vin et l’espace dédié à l’exposition des œuvres originales réalisées par les plus grands artistes contemporains pour illustrer les étiquettes du domaine.
La renommée de ce domaine tient à la personnalité du baron et de son épouse. Dans un superbe parc à l’anglaise, les bâtiments s’organisent autour d’une cour en « U » où se trouve le « grand chai » réalisé par l’architecte Charles Siclis. Véritable « théâtre du vin », comme se plaisait à le dire le baron Philippe, ce bâtiment en impose par sa taille et par l’alignement parfaitement rectiligne des barriques de chêne où vieillit ce premier grand cru classé. À côté, la famille Rothschild a exposé sa collection personnelle d’œuvres d’art représentant la vigne et le vin de l’Antiquité à nos jours. Un musée du Vin dans l’art, ce qui explique le coût relativement élevé d’une visite qui ne manque pas d’attraits, notamment pour l’exceptionnelle collection d’étiquettes réalisées depuis 1945 par les plus grands artistes mais aussi des pièces d'orfèvrerie allemande du XVIIe siècle (verseuses et coupes provenant du trésor du roi de Naples). Les crus du domaine sont : Château Mouton-Rothschild, le Petit Mouton de Mouton-Rothschild, Aile d’Argent, Château d’Armailhac, Château Clerc Milon, Opus One, Almaviva, Domaine de Baronarques. Autant de flacons magiques qui vous transportent ailleurs…
Source : site du château et le Petit Futé
Château Lafite Rothschild
Si la première référence connue de Lafite remonte à 1234, avec un Gombaud de Lafite, abbé du Monastère de Vertheuil au nord de Pauillac, l’existence de Lafite en tant que Seigneurie médiévale est attestée dès le XIVème siècle. Le nom de Lafite provient du gascon « la hite », c’est à dire la butte. Il y avait probablement déjà des vignes sur la propriété, mais c’est avec les Ségur, au XVIIème siècle, que le vignoble se structure et que la réputation de Lafite comme grande propriété viticole s’établit. Jacques de Ségur est à l’origine de la plantation du vignoble de Lafite, autour de 1670 et au début des années 1680. En 1695, le fils héritier de Jacques de Ségur, Alexandre, prendra pour épouse l’héritière du Château Latour et cette union donnera naissance à Nicolas-Alexandre de Ségur. Les deux domaines seigneuriaux de Lafite et de Latour sont ainsi réunis pour un début d’histoire viticole commun.
Le vignoble comprend trois grandes zones : les coteaux autour du Château, le plateau des Carruades contigu à l’ouest et une parcelle de 4,5 ha sur la commune voisine de Saint-Estèphe. La surface est de 112 ha, ce sont des terres de graves fines, profondes, mêlées à des sables éoliens sur un sous-sol de calcaire tertiaire, bien drainées et bien exposées.
Les cépages sont le cabernet sauvignon (70%), le merlot (25%), le cabernet franc (3%) et le petit verdot (2%).
L’âge moyen des vignes est de 39 ans, mais il faut savoir que les vignes de moins de 10 ans ne rentrent pas dans le grand vin, ce qui signifie que l’âge des vignes donnant le grand vin est plutôt de l’ordre de 45 ans en moyenne. La parcelle la plus âgée, dite « La Gravière », fut plantée en 1886.
Source : site internet du château
Château Pibran
Constitué au début du XXe siècle, classé Cru Bourgeois en 1932, Pibran est acquis par Paul Billa en 1941 et reste dans les mains de la famille Billa jusqu’en 1987. Entre temps, la réputation du cru sera maintenue, avec notamment de très bons millésimes dans les années 1980. Le domaine est racheté en 1987 par Axa Millésimes, filiale d’Axa dirigée à l’époque par Jean-Michel Cazes, propriétaire du Château Lynch-Bages voisin. A partir de cette date, Pibran bénéficie à la fois, avec Daniel Llose, de la compétence des équipes techniques d’Axa Millésimes et de Pichon-Longueville Baron et de moyens financiers importants.
Les vignes sont replantées, le drainage amélioré et un nouveau chai construit. En 2000, Christian Seely succède à J.-M. Cazes, qui prend alors sa retraite, et dirige depuis le domaine avec l’appui de R. Matignon, Directeur Technique, et de Jacques Boissenot, le célèbre œnologue du Médoc. Enfin en 2001, le vignoble est largement agrandi avec l’achat du Château La Tour Pibran voisin (également cru bourgeois en 1932). Pibran est classé Cru Bourgeois Supérieur en 2003.
Situé au nord immédiat de Pauillac et au sud immédiat de Pontet-Canet, le vignoble de 17 ha s’étend sur une croupe de graves. L’encépagement est composé de merlot (54%), de cabernet-sauvignon (45%) et de petit verdot (1%). L’âge moyen des vignes est de 30 ans et la densité de plantation de 9.000 pieds/ha. Comme pour Pichon-Longueville Baron, la viticulture est à la fois traditionnelle et moderne. Elle suit les pratiques de la "Production Intégrée" et est certifiée respectueuse de l’environnement. Le domaine produit un second vin "La Tour Pibran".
Source : site internet Le Figaro.fr vin
Château Pontet-Canet
Trois familles en trois siècles
Jean-François de Pontet avait fait carrière à Versailles ; très en cour, il avait occupé la charge de Grand Ecuyer de Louis XV. Revenu en Guyenne, il devient Gouverneur du Médoc. En 1705, il achète quelques arpents de terre au nord du village de Pauillac pour créer un vignoble. Quelques années plus tard, il ajoute des parcelles au lieu-dit Canet. Comme c’était l’usage à l’époque, il associe son nom à celui de la terre médocaine pour donner son identité au domaine. Un siècle plus tard, le château Pontet-Canet prospère et entre dans la cour des grands en devenant Grand Cru Classé dans le célèbre classement de 1855 ordonné par l’Empereur Napoléon III.
En 1865, le domaine change de main pour la première fois en devenant la propriété d’Herman Cruse, négociant en vins. La famille Cruse conservera le domaine pendant 110 ans, jusqu’en 1975, année où il sera acheté par Guy Tesseron, négociant en cognac. En près de trois siècles, le Château Pontet-Canet n’aura connu que trois propriétaires, trois familles… Une singularité dans le Médoc.
Pontet-Canet est en biodynamie
En 1895, Charles Skawinski, le régisseur de l’époque, crée un chai révolutionnaire, constitué de cuves en bois alimentées par gravité avec le concours d’une plateforme circulant sur des rails au premier étage.
Depuis, Pontet-Canet a renoué avec ce principe gravitaire en rénovant le cuvier en bois et en l’adaptant aux conditions modernes. En 2005, le cuvier ‘Nicole’ est inauguré sur les mêmes principes que son aîné en intégrant de petites cuves tronconiques en béton.
L’usage de ces deux matériaux s’inscrit dans la recherche de la qualité car ils permettent une excellente inertie thermique lors de la vinification des vins rouges de garde.
Source : site internet du château