Le Ségala à pied : le circuit des chapelles - Boucle 1

Ramassé autour de son église Gramond est un village riche de son passé. La vallée est sauvage le long du Lézert avec une vue sur Boussac qui vous émerveillera.

Un circuit avec un ancien chemin conduisant au Moulin de Gary et la vallée du ruisseau de Montrou.

Cette boucle qui ne cesse de monter et descendre parcourt dans sa majeure partie des petits chemins en sous-bois en bord de ruisseau, elle peut donc se révéler difficile, voire impraticable, par temps humide.
Elle est bien balisée en Jaune dans sa première partie mais, après la sortie de Sauveterre, le balisage est inexistant et nécessite donc de bien suivre le descriptif.

Réalisé par 9 artistes et artisans du Pôle, ce parcours vous propose de découvrir la bastide de Sauveterre et ses environs sous un angle nouveau. Leurs 8 œuvres sont disséminées dans 7 lieux de la commune, des plus connus, telle la Place des Arcades, aux plus curieux et le Parc Landès. À ces créations pérennes, s'ajoute une neuvième pièce réalisée par Jordane Saget, street-artiste et parrain du projet, qui est à découvrir pendant les deux premières années du sentier.
Vous pouvez retrouver le dépliant explicatif de la balade, ainsi que son plan, au sein de l'Ancre ou des offices de tourisme du Pays Ségali.

Balade en partie en forêt pour descendre dans la vallée de la Nauze et du Viaur où se trouve le site de Versailles : un petit paradis en bordure du ruisseau, idéal pour un pique-nique, une partie de pêche ou simplement une pause.

Randonnée au pays des 100 vallées, en suivant une vallée secrète et sauvage,

Au cœur du village de Boussac aux maisons traditionnelles, se dresse une remarquable église bâtie dès le XIIIe siècle puis fortifiée par ses habitants au cours des XIVe et XVe siècles en vue de protéger la population locale de l'invasion anglaise. Créneaux, meurtrières et mâchicoulis témoignent aujourd'hui encore de la vocation défensive de l'édifice.

C'est le pays des eaux vives et des mille sources qui alimentent en aval de nombreux ruisseaux et petits lacs. Un petit détour au carrefour principal de la ville permet de voir 3 épis : depuis 1997, ils se dressent au centre du carrefour qui vit naitre Baraqueville, pour bien marquer la place que le bourg entend conserver au cœur du Ségala, celle du pôle principal d'animations et d'échanges. Les 3 épis symbolisent le passé du Ségala et font place entre eux aux 3 axes routiers du carrefour qui eux-mêmes, vus du dessus dessinent des rayons d'une roue en mouvement.

Le voyageur du début du siècle qui empruntait la route royale Rodez-Toulouse, entre les deux relais de poste de La Primaube et de Baraqueville (Baraque de Fraysse), traversait un plateau presque désert couvert de landes et de châtaigneraies.
Seuls les bords de rivières et les pentes des vallées étaient cultivés. Le pays souffrait de la faim. C'était le pays des "ventres noirs", leur repas était à base de pain de seigle et de châtaignes.
L'arrivée du chemin de fer en 1902 permet d'amener la chaux pour amender ces terres acides. Le seigle disparut remplacé par des cultures de blé, de pommes de terre, de maïs qui permirent l'installation d'un élevage bovin de qualité.
Cette révolution agricole a redessiné ce terroir et a engendré la naissance de deux cités nouvelles, Baraqueville et La Primaube.