Circuit de Saint-Cornely

Stationner auprès de la Chapelle de Saint Cornély.

(D/A) Revenir jusqu'au dernier carrefour rencontré. Prendre à gauche la route vers Quéral, la suivre sur 200 m environ, puis prendre à nouveau à gauche. Au carrefour suivant, prendre le chemin à droite, vers Carado.

(1) Avant de rejoindre ce village, tourner à gauche, et poursuivre en laissant deux chemins à gauche. Après la fontaine de Carado, le sentier s'enfonce dans le vallon boisé. Laisser à nouveau un chemin sur la gauche, puis rejoindre le GR^® 39. Continuer tout droit jusqu'au chemin qui descend vers Port-es-Gerbes. Ce chemin permet de rejoindre un appontement en bordure de Vilaine d'où la vue sur l'enchainement des virages du fleuve est particulièrement saisissante. (Hors parcours et non décrit sur le tracé).

(2) Poursuivre le chemin principal qui monte vers la gauche. Cette première bosse est le prélude à une série de montées et descentes plus ou moins abruptes qui jalonnent le parcours sur plus de la moitié du tracé. En Bretagne, le relief est en creux et ce sont des paysages comme celui qui est traversé qui le rappellent.
Arrivé sur le plat, prendre le chemin qui plonge à nouveau dans la pente et rejoindre les maisons de la Falaise.

(3) Aussitôt après la deuxième, prendre à droite, puis à nouveau à droite juste avant Kerubaud. Poursuivre le chemin qui serpente à flanc de coteau et suit à distance la berge du fleuve. Entre les parties boisées, des perspectives s'ouvrent sur le miroitement de l'eau, et le cirque que forme la rive boisée opposée.
Laisser deux chemins sur gauche avant de longer les prairies les plus proches de la Vilaine.

(4) Du chemin, le panorama s'ouvre sur le promontoire du Rocher de la Dame, qui est situé de l'autre côté de l'eau et au creux du méandre. Quelques bateaux équipés de carrelets jalonnent la berge du fleuve et rappellent l'activité de pêche qui s'y pratiquait avant que le barrage d'Arzal vienne interrompre le balancement des marées qui rythmait autrefois la vie de la Basse-Vilaine.
Continuer en suivant le chemin qui part bientôt à nouveau à l'assaut du coteau. Une belle grimpette pierreuse sous les lignes électriques ramène sur le plat.
Le chemin se poursuit dans un paysage boisé qui s'ouvre parfois sur les premières vues du port de Foleux, avant de s'enfoncer dans le vallon sous Pont Cavéro.

(5) À mi-chemin, prendre à droite, descendre et traverser le ruisseau. Le parcours suit la limite entre bois et terres agricoles, à la limite des pentes les plus fortes. Prendre le premier chemin sur la droite puis s'engager dans la descente vers l'Étier du Trévelo. Au début de la descente, laisser le raidillon principal qui est impraticable dès que le sol est humide, et prendre à gauche le tracé parallèle qui a été aménagé dans le bois.
Au bas de la pente, prendre à gauche et rejoindre la passerelle sur l'étier.

(6) Remarque : Jusqu'en juillet 2018, le franchissement de l'étier n'était possible qu'en bateau. Aussi, pour relier Foleux, le GR^® 39 devait-il parcourir plus de 9 km, dont plus de la moitié en bordure de route. La construction de cet ouvrage, attendu de longue date, permet désormais de se rendre en territoire bégannais, et éventuellement d'y faire une pause. La passage peut être momentanément interrompu lorsque la passerelle s'ouvre pour laisser passer les bateaux.
Que vous tentiez la traversée ou pas, il faut ensuite reprendre le large chemin qui remonte vers le Château. Au premier carrefour, prendre à droite, descendre dans le vallon, puis après un lacet serré, remonter vers la gauche sur le plateau agricole. À droite du chemin, apercevoir les eaux tranquilles de l'Étier du Trévelo qui s'étalent au pied de la pente.
Prendre le premier chemin à gauche qui descend jusqu'aux abords de la rivière.

(7) Arriver aux paluds (anciennes prairies submersibles), prendre le chemin qui s'engage à gauche entre deux talus empierrés. Après avoir escaladé une dernière éminence rocheuse, le chemin s'enfonce dans un sous-bois de hêtres où le gazouillis du ruisseau ne tarde pas à se faire entendre. Le suivre jusqu'à la passerelle établie sur un ancien barrage. Si ce barrage n'a plus aucune utilité, la végétation implantée en amont laisse entrevoir la retenue d'eau qui autrefois devait faire tourner un moulin.
Au niveau de la passerelle, prendre à gauche et s'enfoncer littéralement dans le chemin qui part doucement à l'assaut du relief. Pour un chemin creux, c'est un chemin creux!!
Poursuivre ce chemin jusqu'à trouver une route qui mène tout droit au village de Kergo. Traverser ce village aux jolies maisons de granit, et poursuivre dans le grand chemin qui prolonge la route. Laisser un premier chemin sur la gauche puis prendre le second.

(8) Quitter le chemin principal pour s'engager entre bois et cultures. Après un grand virage qui remonte en sous-bois, le chemin se divise en deux voies parallèles. Prendre à gauche, l'ancien chemin bordé de talus, qui a été conservé. Franchir un chemin agricole et poursuivre en face jusqu'à rejoindre le village de Bolouan. Tourner à gauche avant de trouver les premières maisons.

(9) Trouver au cœur du village deux fours anciens à quelques mètres l'un de l'autre. Les deux ont conservé la dalle de pierre bloquée par une pièce de bois qui permettait de fermer la gueule du four. L'un est couvert en ardoise, tandis que l'autre, qui est sans doute plus ancien, l'est par une motte de terre végétalisée.
Au niveau des fours, prendre à droite pour traverser la partie ancienne du village, puis le contourner par la gauche pour revenir à la route goudronnée. Prendre à droite jusqu'à la route de Saint-Cornély, puis à gauche. La chapelle se situe 500m plus loin, au bout de la ligne droite (D/A).

S'il n'y a aucun service disponible dans le village de Saint-Cornély, le port de Foleux en offre quelques uns. Outre la capitainerie, on y trouve un bar-restaurant.

Comme indiqué dans le descriptif, ce circuit présente un relief assez accidenté, avec des pentes courtes mais raides, et quelques fois pierreuses. Ne vous y aventurez que si ce type de parcours vous convient, et en étant correctement chaussés.

La particularité du port de Foleux est d'être établie sur les deux rives de la Vilaine, mais également dans l'Étier du Trévelo. Si la passerelle permet de relier les deux rives de ce dernier, la Vilaine doit toujours être franchie en bateau, et un service de bac assure cette traversée en saison.
Si le nom originel de Foleux semble devoir être reconnu à la rive droite du fleuve (les vestiges d'une ancienne maison douanière subsistent dans le village), ce nom désigne également le lieu de traversée de la Vilaine, et donc les installations et maisons de la rive gauche, beaucoup plus récentes. Ce phénomène est courant tout au long de l'ancienne Vilaine maritime, où les doublons (Vieille-Roche, l'Isle...) permettent de situer d'anciens lieux de franchissement.
L'Étier du Trévelo a conservé ce nom bien que la Vilaine ait perdu son caractère maritime. En effet, un étier est un cours d'eau littoral qui est soumis au régime des marées et dessert des marais.
En amont de Foleux s'ouvrent le site des marais de Redon au milieu duquel serpente la Vilaine. Étendus sur plusieurs milliers d'hectares le long du fleuve et de ses affluents, ces zones humides de grande importance résultent de la présence du seuil rocheux que constitue le plissement sud-armoricain que la Vilaine traverse entre Foleux et l'Isle en Férel. Des visites en bateaux depuis Arzal permettent de découvrir cette portion assez spectaculaire du cours d'eau.