(D/A) Quitter le parking vers le Sud et, au carrefour, virer à gauche direction Centre-ville pour piétons.
(1) Prendre à gauche la passerelle sur le Gardon, puis virer à droite de l'autre côté et poursuivre tout droit sur la route, remarquer les nombreuses plaques sur les maisons. Sortir ainsi du bourg, arriver à un pont sur le Gardon et l'emprunter.
(2) De l'autre côté, remarquer les peintures sur le "cinéma". Virer à droite, remarquer une tombe protestante en contre-bas à droite, poursuivre sur la route et remarquer, sur la gauche, des terrasses ou bancels. Tourner sur la première rue à droite, fléchée Piétons. Passer en contrebas du temple protestant, panneau d'informations sur la première femme pasteur de France. Retrouver la passerelle sur la droite.
(1) Rester sur la rue et revenir en contrebas de la mairie par l'itinéraire inverse de l'aller. Au carrefour, avec le parking à droite, poursuivre tout droit pour monter jusqu'à l'église et entrer dans le cimetière adjacent. Sur la droite, des marches permettent de redescendre sur la rue. La suivre à gauche, aller jusqu'au pont sur le Gardon et traverser la rivière
(3) De l'autre côté, tourner à droite à la prochaine intersection pour revenir dans le bourg, remarquer les plaques sur les maisons. Emprunter de nouveau la passerelle pour revenir rive droite.
(1) De l'autre côté, reprendre, pour la troisième fois la rue à droite, rejoindre le carrefour puis le lieu de stationnement sur la droite (D/A).
Album photo ici
Dans les années 1930, Sainte-Croix-Vallée Française était riche en activités artisanales, agricoles, festives. Une trentaine d’œuvres d'artistes résidant dans la région illustrent l'activité économique de cette période par de jolies plaques sur les maisons, rappelant les commerces et artisanats qu'elles abritaient à l'époque.
Quelque belles maisons ancienne, une église romane malheureusement fermée.
Sur le parcours, panonceaux avec lecture des informations par QR code.
Le Gardon de Saint-Croix traverse le village. Il est porteur du label "Rivière en bon état".
Les épiceries du village dépendaient d'enseignes de distribution qui avaient commencé à se développer en France à la fin du XIXe siècle. Les Économats du centre et La Ruche avaient des succursales à Montpellier et Clermont-Ferrand qui les approvisionnaient via la diligence puis le car. Les denrées étaient vendues en vrac, à l'aide d'une puisette pour le sucre, le sel, les légumes secs, ou soutirés de bidons pour l'huile, le vin, et autres liquide non alimentaires (pétrole de lampe...).
la plupart des familles produisaient leur vin. Chaque récoltant pouvait faire distiller à l'alambic une partie de sa production, après déclaration à la Régie des Impôts Indirects, ce qui autorisait un maximum de 20 l d'eau de vie à 50°.
S'il n'avaient pas la chance de posséder une source sur leur terrain, les habitants devaient s'alimenter en eau potable sur la rive droite du Gardon, à la Fontaine Fraîche ou à celle de la placette. En 1933, une habitante fit don de sa source à la commune qui installa trois bornes fontaines dans le village, dont deux sur la rive gauche.
Le village tirait des avantages de la proximité du Gardon : lavoir naturel, arrosage des jardins par pompage ou grâce à des puits. Les parcelles plus éloignées étaient irriguées grâce à des petits canaux creusés ou bâtis, les béals, qui étaient alimentés en eau par un ruisseau sur lequel on avait construit un barrage de déviation, une païssière. Le moindre lopin de terre était cultivé en terrasse ou bancel.
Lors d'épisodes cévenols, les "gardonnades" creusent le lit de la rivière. Elles ont emportées à deux reprises le pont-passerelle qui était, jusqu'en 1970, le seul pont du village. Il y avait trois passerelles en bois pour les piétons qui n'étaient amarrées qu'à une seule extrémité et que les crues rabattaient sur la rive.
Le vélo commençait à se populariser. Pour éviter les crevaisons, les voies de circulations devinrent empierrées. Les Ponts et Chaussées employaient des jeunes pour sortir les galets de la rivière, puis le cafetier/casseur de pierre pour les réduire en morceaux plus ou moins gros.
Le village voyait passer au fil des saisons le pelharot, ramasseur de peaux de lapins, le cadiéraire, qui fabriquait et réparait les chaises, l'estamaire, qui faisait fondre l'étain pour étamer les couverts, et autres colporteurs de dentelles, mercerie et linge de maison. Le docteur se rendait à cheval chez ses patients les plus éloignés. Afin de retenir ce médecin au village, le conseil municipal lui avait voté une dotation annuelle de 350 francs. Informations tirées de "Chemin de mémoires", brochure éditées par le Parc National des Cévennes.
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