Circuit des Deux Digues (façon Saint-Martin)

(D/A) Emprunter prudemment la route D3A2 en direction du Sud-Ouest et passer sur la digue d'Auchaise.

(1) Sitôt après, tourner à gauche dans un chemin en bordure du lac. Rejoindre un chemin qui dessert une base de loisirs au lieu-dit le Plianchier. Continuer tout droit jusqu'à la route D3A2. Tourner à gauche, suivre la route avec prudence et passer sur le Barrage de Vassivière (digue d'Auphèle).

(2) Prendre sur la gauche un chemin qui revient rapidement à la route D3A2. Suivre celle-ci à gauche.

(3) Tourner tout de suite à droite dans un chemin. À la fourche qui se présente immédiatement, prendre le chemin de droite (Nord-Ouest). Franchir la rivière Maulde sur le Pont du Châtaignoux. Continuer tout droit (Nord) vers le hameau du même nom.

(4) Un peu avant le hameau, prendre le chemin à gauche. Au croisement en T, tourner à droite vers le hameau de Châtaignoux. Dans le hameau, tourner à gauche dans un chemin. Aller tout droit (Nord-Est) jusqu'à la D7. Suivre la route à droite (prudence) et longer un étang à main droite.

(5) Presqu'au bout de l'étang, prendre à gauche une petite route en direction d'Auzoux. Traverser le village et, à la sortie (croisement en T), suivre à droite sur la D51 (prudence). Au croisement avec la D7, virer à droite à angle aigu.

(6) Emprunter le premier chemin à gauche et atteindre le lieu-dit Vaux. Contourner les bâtiments par la gauche, ignorer les départs sur la gauche gagner le bord du ruisseau de Masgrangeas. Continuer dans le chemin après avoir franchi le ruisseau de Masgrangeas.

(7) À l'intersection, continuer tout droit.

(8) Juste avant un croisement de chemins en Y, prendre à droite un chemin qui va d'abord vers le Nord. Après s'être infléchi à l'Ouest, le chemin débouche sur un croisement en T avec un chemin plus important : tourner alors à droite.

(9) Juste avant la Route d'Auchaise, tourner à gauche dans un chemin qui longe la route à quelque distance. Au croisement suivant, tourner à gauche pour continuer le tour du Puy au Tais. Au croisement suivant, virer dans un chemin à droite.

(10) Peu après tourner à nouveau à droite en direction du village d'Auchaise. Tourner à gauche sur la route qui traverse le village. Avant le dernier bâtiment qui borde la route du côté gauche, tourner à gauche dans un chemin. Longer la route à quelque distance, au pied du Peu de l'Aiguille. Arriver à la D3A2 et tourner à gauche pour rejoindre le point de stationnement sur la droite de la route (D/A).

Le point de stationnement se situe au bord de la route D3A2 côté lac au nord-est de la Digue d'Auchaise (vaste parking en terre battue).

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être bien chaussé.

Quelques petites portions sur de petites routes demandent une grande prudence en particulier sur la route D 3A2 et la route D7, route qui fait le tour du lac. Sur les deux digues il y a un petit trottoir (passage à la queue leu leu) qu'il est vivement conseillé d'utiliser afin de ne pas gêner la circulation éventuelle des véhicules.

Ce parcours est non balisé sur certaines portions même s'il emprunte par endroit un PR^® (balisage jaune). En conséquence il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage.

Randonnée réalisée par l'auteur le 28 mai 2018

Variante
Il est possible de raccourcir un peu ce parcours en passant directement du point (8) au point (10). La randonnée a alors une longueur de 8 kms environ. Immédiatement après le point (8), le chemin arrive à un croisement de chemins empierrés en montée en forme d'"Y". Prendre celui de droite.

Le Lac de Vassivière
Le lac de Vassivière (Vaciviéra en occitan) est un lac artificiel français de 9,76 km2 qui fut créé par la construction d'un barrage situé sur la Maulde à la sortie de son vallon encadré par ses deux collines, à l'endroit idéal pour construire un barrage. Plan d'eau le plus important du Limousin et un des plus grands lacs artificiels de France, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d'une forêt épaisse, dans les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne, et à proximité de la Corrèze.

Le barrage a été construit en béton armé de 1947 à 1950 pour fermer plusieurs vallons ou talwegs se rejoignant en un même point, qui étaient parcourus par des ruisseaux dont la Maulde qui a depuis cette époque son embouchure dans le port de Vauveix près de la presqu'île de Broussat. La mise en eau se fera la veille de Noël 1950. La capacité du lac est de 106 millions de mètres cubes aux plus hautes eaux à la cote 651 NGF. Tous les ans à la fin du mois de septembre, début octobre, le niveau du lac est abaissé volontairement (observé le 28/09/11) pour pouvoir récupérer et stocker les eaux des pluies d'automne et de fonte des neiges d'hiver qui sont très abondantes sur cette région. Le lac est alimenté par la Maulde, un affluent de la Vienne et quelques ruisseaux sur son pourtour dont La Gane du Réau, le ruisseau de Haute-Faye, l'aqueduc du lac de Lavaud-Gelade et les eaux de l'étang d'Arfeuille amenées par une conduite souterraine. Le lac est situé pour partie dans la Haute-Vienne et pour partie en Creuse. Par ailleurs, le lac de Lavaud-Gelade situé à proximité d'une surface de 285 hectares, a été créé lui aussi par Électricité de France. Depuis 1950 il sert de réserve d'eau permettant d'alimenter, grâce à une canalisation souterraine, le lac de Vassivière en fonction des besoins en eau de celui-ci.
En aval, au pied du barrage sur sa gauche, une chambre de vanne voûtée, construite sous la colline à proximité des buttons de renforts des fondations, est raccordée à un petit canal de fuite à ciel ouvert et permet de maintenir un débit d'eau constant de l'ordre de 1 m3/s pour préserver l'écosystème du ruisseau la Maulde qui continue sa course dans son vallon.
L'originalité du site est la suivante :
- le barrage est situé à Auchaise (commune de Royère-de-Vassivière) ;
- la prise d'eau à Port Crozat (commune de Peyrat-le-Château) ;
- la centrale électrique du Mazet est implantée sur la commune de Peyrat-le-Château ;
- une galerie souterraine de 2 585 m ainsi qu'une conduite forcée de 610 m relient ces deux dernières.
Lors de la mise en eau du lac, huit lieux-dits et villages abandonnés et désertés ont été engloutis par la montée de l'eau, dont l'ancien village de Vassivière qui a donné son nom au lac. Ce nom veut dire en ancien occitan « ensemble des agneaux d'une bergerie ».
Le lac est bordé par de nombreuses communes dont :
en Creuse : Faux-la-Montagne, Royère-de-Vassivière ;
dans la Haute-Vienne : Beaumont-du-Lac, Peyrat-le-Château.
Il est le 23e lac de France en superficie, si l'on prend en compte les étangs côtiers et les lacs naturels. Il est en revanche 14e si l'on ne considère que les lacs et étangs artificiels. Il s'agit de la 6e plus grande étendue d'eau du Massif central.

En cas de nécessité, deux zones sont réservées pour l'écopage d'hydravions bombardiers d'eau sur une distance de plus de 1 500 mètres, sous le contrôle et l'autorité de la Gendarmerie Nationale. Des panneaux d'informations sont placés dans des endroits stratégiques pour informer le public sur la réglementation du plan d'eau - notamment sur les installations interdites, la vitesse de navigation, les zones spécifiques réservées pour certaines pratiques, ski nautique, motonautisme, etc. Ces panneaux ont été édités par le Syndicat d'Aménagement du Lac et EDF qui est propriétaire du plan d'eau. Tous les organismes concernés ont signé des conventions en partenariat avec les communes environnantes pour préserver ce lieu exceptionnel.

Dans les années 60 et 70, le docteur Pierre Ferrand, un élu local et régional, fut un grand visionnaire en ayant l'idée de faire aménager les bords du lac en site touristique. Il bénéficia de divers soutiens, dont celui du président du Conseil général de la Creuse, le sénateur Pauly. Plages, ports, villages de vacances, restaurants, hôtels et campings vont naître et se développer, attirant du printemps à l'automne vacanciers, plaisanciers, touristes, promeneurs, randonneurs…

Une route faisant tout le tour du plan d'eau fut construite pour desservir les villages et hameaux nouvellement créés à la suite de la mise en eau du lac.