Circuit des grandes îles

À Saint-Joachim, laisser la voiture sur le parking de l'église.

(D/A) Prendre la petite rue en face du parking, de l'autre côté de la Rue Joliot-Curie (D50).

(1) À l'intersection suivante, tourner à gauche (Rue de la Potriais) et rejoindre l'intersection suivante.

(2) Tourner à droite sur la D16 (route un peu passante). Passer le Pont de la Claie de Mazin pour sortir de l'Île de Pendille (le bourg de Saint-Joachim se situe sur cette île), continuer à travers le marais jusqu'au pont suivant, Pont de la Miterne.

(3) Juste après le pont, tourner à gauche sur un autre pont pour entrer sur l'Île de Mazin. À l'intersection, prendre à droite et faire le tour de l'île en restant toujours sur cette rue. Se retrouver à l'entrée de l'île. Retraverser le Pont de Mazin, prendre à droite la D16.

(3) Repasser sur le Pont de la Miterne, puis le Pont de la Claie de Mazin.

(2) Juste après, tourner à droite (Rue de la Roderie) pour faire le tour de l’Île de Pendille. Continuer cette rue qui débouche sur la D50 (attention, cette route est passante).

(4) Tourner à droite pour un court aller-retour jusqu'à un pont qui offre un joli point de vue sur le marais. Revenir sur ses pas... ou plutôt sur ses roues !

(4) Tourner à droite dans la Rue de Pendille. Continuer toujours tout droit sur cette rue en laissant 3 petites rues partir à gauche.

(5) Au croisement avec la Rue Guy Mocquet ou Route de Fédrun (un peu passante), tourner à droite, passer le Pont des Îles pour sortir de Pendille, puis continuer tout droit à travers le marais. Passer le Pont de Fédrun et entrer dans l'île de Fédrun.

(6) À l'intersection suivante (rond-point), tourner à droite pour faire le tour de l'île. À la troisième intersection, obliquer à droite et laisser à gauche une rue qui coupe l'île en deux. Continuer tout droit.

(7) C'est le coin le plus typique et touristique de cette île (sachant que Fédrun est l'île la plus touristique du circuit). Continuer sur cette même rue jusqu'à l'intersection suivante et prendre à droite. Passer sur le Pont de la Rochette pour sortir de Fédrun.

(8) Continuer tout droit à travers le marais sur cette rue (Rue du Millaud) jusqu'au hameau des Millaud. Passer le pont pour entrer sur l'Île d'Aignac.

(9) Tourner à droite dans la Rue de la Rinais, continuer tout droit puis bifurquer à droite à la fourche.

(10) À l'intersection, tourner immédiatement à droite sur la Rue du Pintré (ne pas aller jusqu'au rond-point) et continuer tout droit, le long du Brivet jusqu'à la Maison de l’Éclusier au lieu-dit Rozé. Nous sommes alors sur la commune de Saint-Malo-de-Guersac.
Pause possible pour monter au belvédère sur le marais.

(11) Virer à droite sur le pont-écluse puis, aussitôt après, tourner à gauche sur un large chemin, portion du GR^® de Pays "Tour de la Brière" à suivre jusqu'à la piste cyclable. Continuer sur ce chemin qui longe le Brivet en bordure de marais. Laisser 4 ponts à gauche puis passer sous des lignes à haute tension.

(12) Prendre à gauche à l'intersection, traverser le Brivet et laisser une petite route à gauche.

(13) Tourner à droite, puis à gauche au croisement en T. 100 m plus loin virer à droite, laisser une petite rue à droite puis, juste après, prendre à droite. Arriver alors à l'intersection avec la piste cyclable.

(14) Tourner à gauche et continuer tout droit sur la piste cyclable en passant 3 intersections.

(15) Au croisement avec la Rue Jouhaux, tourner à gauche vers Brais en laissant la D50 sur la droite. À l'intersection suivante, prendre à droite et continuer tout droit en laissant 2 rues à droite. Déboucher de nouveau à Rozé, en face d'un café. À gauche, la Maison de l’Éclusier et le pont. Prendre à droite jusqu'au
rond-point de la D50.

(16) Aller tout droit au rond-point. Suivre cette rue (Rue de la Petite Brière), à l'intersection laisser la Rue de la Paquelais à gauche et poursuivre jusqu'au prochain croisement.

(17) Tourner à gauche sur la Route d'Errand. Continuer sur cette route.

(18) Franchir le Brivet au Pont de Boisman.

(19) Un deuxième pont marque l'entrée sur l'Île d'Errand. À l'intersection, continuer tout droit pour faire le tour de l'île et revenir à cette intersection.

(19) Prendre alors à droite pour sortir de l'île et rebrousser chemin (jusqu'au rond-point de Rozé).

(18) Repasser le Pont de Boisman.

(17) Virer à droite à l'intersection suivante, laisser la Rue de la Paquelais à droite et rejoindre le rond-point.

(16) Prendre tout droit pour franchir le Brivet puis retrouver une intersection passée à l'aller.

(11) Tourner à droite sur la Rue du Pintré déjà prise à l'aller dans le sens inverse.

(10) Laisser la rue de l'aller à gauche et aller jusqu'au rond-point du Pintré. Prendre la deuxième sortie (la première, c'est la D50), la Rue du Brivet, laisser deux rues à gauche et rejoindre une fourche.

(20) Prendre à droite pour faire le tour de l'Île de la Lande.

(21) Au troisième croisement, prendre à droite pour faire le tour de l'Île de Ménac. Plus loin, laisser à droite l'Impasse du Gué.

(22) Tourner à droite à l'intersection. Passer le Pont du Gué, puis virer à droite juste après pour faire le tour de l'Île de Bais, balisage du GRP^®.

(23) Quitter la route pour suivre le GRP^® sur un chemin à droite, le Chemin de la Grole, pour faire un aller-retour dans le marais (attention, ce chemin est inondé l'hiver). Rester sur ce chemin, passer à proximité de la maison appelée la Grole.

(24) Franchir le Pont Brûlé sur le Canal de la Boulaie et continuer jusqu'aux alentours des premières maisons du village de Crossac, quand le marais laisse la place à des champs.

(25) Revenir alors par l'itinéraire de l'aller en sens inverse à la route.

(23) Prendre à droite pour continuer le tour de cette île.

(26) À l'intersection, virer à droite sur une courte route qui se change en chemin. À l'intersection suivante, prendre à droite et franchir le Pont de Chiloup.

(27) Au Stop, face au collège, virer à droite pour faire le tour de l'Île de Brecun. À l'intersection suivante, prendre à droite. La rue monte puis redescend.

(28) En bas de la descente, tourner à droite et passer un portail pour pénétrer sur l'aire de loisirs. Virer à droite, passer entre le canal et l'étang, puis continuer le long du canal jusqu'à un pont.

(29) Franchir ce pont et sortir de la zone de loisirs par un autre portail. Continuer tout droit, puis tourner à droite sur la rue et poursuivre jusqu'à l'intersection passée en début de randonnée.

(1) Virer à gauche pour revenir au parking de l'église (D/A).

Cheminement facile, surtout sur des routes ou un large chemin. Seul le chemin de la Grole entre (23) et (25) est plus chaotique. Cet aller-retour sur le circuit ne peut pas se faire l'hiver car le chemin est inondé. Pour observer les oiseaux, emportez des jumelles.

Parking alternatif et Vélycéo en libre service au rond-point de Rozé

L'été, les îles de Brière ne correspondent pas à l'idée que l'on se fait d'une île: un petit lopin de terre perdu au milieu d'un lac ou d'une mer. Mais ce sont bel et bien des îles sensu stricto : chaque île est entourée d'un canal (ou "curée") et on ne peut y accéder que par un pont. Cependant, l’hiver, le marais est complètement inondé et seules les îles émergent dans cette immense étendue d’eau. Le paysage vu du ciel est alors magnifique.

Saint-Joachim et Saint-Malo-de-Guersac sont les seules communes réellement entourées par le marais. Les autres communes de Brière sont situées sur le pourtour du marais. Au XIème siècle, Saint-Joachim, qui n'était pas encore une commune, était rattaché à la paroisse de Montoir-de-Bretagne et s'appelait "les Îles". La commune sous la Révolution retrouva provisoirement ce nom "les Grandes Îles".

L’habitat brièron était autrefois très typique : habitat pauvre, petites chaumières souvent mitoyennes recouvertes de roseaux du marais. Aujourd’hui beaucoup de maisons modernes, qui sont construites sur les îles maintenant surchargées, ne respectent pas de style particulier même si quelques unes sont recouvertes de chaume. Les anciennes maisons encore habitées sont pour la plupart recouvertes maintenant d’ardoises, toiture moins chère à entretenir que le chaume. Cependant on pourra encore découvrir dans la plupart des îles et surtout à Fédrun (7), de belles chaumières rénovées. Souvent 2 ou 3 petites chaumières mitoyennes sont rénovées de façon à ne faire qu’une habitation plus grande. En dehors du circuit proposé ici, vous pourrez voir beaucoup de belles chaumières dans d’autres villages et hameaux brièrons, particulièrement à Saint-Lyphard (hameaux de Kerinet et de Kerkradet).

Arrêtez-vous sur les ponts pour découvrir, en contrebas, le canal et ses berges. Les canards et les oies sont domestiques mais sont élevés en liberté. Les barques où « chalands » sont amarrées au bout des « levées », bandes de terre entre les habitations situées près de la route de l’île, qui n’est pas supposée être inondable, et le canal de ceinture ou « curée ». Les levées peuvent être inondées l’hiver. On y trouve souvent un potager et un poulailler. Le centre des îles ou « gagnerie » était plutôt voué aux cultures des céréales. Les bovins étaient autrefois amenés par barques en estive sur les petites îles ou « buttes » au cœur du marais.

(7) Sur l’Île de Fédrun. On passe à proximité d’un restaurant qui propose une spécialité brièronne : les anguilles ou « pimpeneaux » que l’on peut déguster grillés, en persillade ou en matelote. Elle sont capturées dans des nasses ou « bosselles ». Autrefois les brièrons pêchaient quantité de très jeunes anguilles ou « civelles ». On les faisait bouillir puis on les agrémentait avec une vinaigrette. On avait l’impression d’avoir dans son assiette des spaghettis avec des yeux ! Mais c’était délicieux. De nos jours, les anguilles se font rares (on se demande bien pourquoi !) et la pêche des civelles est, heureusement, très réglementé.
C’est aussi à cette endroit de l’Îe de Fédrun que l’on peut louer une barque ou « chaland » et un guide pour une promenade sur le canal de ceinture de l’île ou « curée », voire sur de plus grands canaux dans le marais.

(8) A la sortie de l'Île de Fédrun. Observer à une centaine de mètres sur votre droite un groupe de grands arbres. C'est une héronnière. Au printemps, quantité de hérons et d'aigrettes nichent dans ces arbres.
Dans un autre registre, observer aussi sur votre droite, tout près de la route, les restes d'une voie ferrée. Entre 1907 et 1948 la compagnie des Trains du Morbihan transportait les brièrons qui allaient, pour la plupart, travailler aux forges de Trignac ou aux chantiers navals de Saint-Nazaire (aujourd'hui les chantiers de l'Atlantique). Le trains transportait aussi des marchandises et des animaux, en particulier les jours de marché à la Roche-Bernard. Plus loin sur le circuit on passe :
(10) au Pintré derrière un café qui était l'ancienne gare du Pintré et de

(14) à (15) la piste cyclable emprunte le tracé de l'ancien chemin de fer.

Entre (8) et (9) La route du Millaud. De cette route on aperçoit au loin les superstructures de la raffinerie de Donge et des chantiers navals de Saint-Nazaire avec, en arrière plan, la silhouette du pont à haubans de Saint-Nazaire qui franchi l'estuaire de la Loire sur plus de 3 km.

(11) L’écluse de Rozé. La Brière est une cuvette où s’accumule l’eau de pluie. L’hiver, les marais sont inondés, et cela est normal et même souhaitable pour cet écosystème. Le Brivet est la seule rivière qui traverse la Brière. Il prend naissance sur la commune de Drefféac, circule sur 33,8 km et se jette dans l’estuaire de la Loire. Les écluses sur le Brivet permettent de réguler la quantité d’eau qui stagne sur le marais. On ferme les écluses quand il est souhaitable que l’eau s’accumule et on les ouvre quand il y a trop d’eau. Cependant on ne peut pas ouvrir les écluses quand les marées hautes sont trop fortes car, alors, l’eau saumâtre de l’estuaire refluerait dans le marais. Il peut arriver qu’une conjoncture de fortes pluies et de fortes marées provoque donc une très grande accumulation d’eau dans le marais. L’eau déborde alors sur le pourtour des îles, inondant les « levées » et parfois certaines habitations.

(24) Dans le marais. Les animaux sont discrets dans le marais. Cependant vous ne pourrez manquer de voir des ragondins et des écrevisses rouges de Louisiane car ils sont très nombreux. Ce sont deux envahisseurs qui ont colonisé le marais au détriment de l’écosystème local. Le ragondin est en Brière depuis longtemps. Pendant la deuxième guerre mondiale, les brièrons en faisaient du pâté. Cependant cette spécialité locale n’a pas perduré. Les écrevisses rouges sont là depuis moins longtemps et, malheureusement, les brièrons n’en sont pas non plus très friands !