Circuit des lavoirs de Saint-Christophe-sur-Roc

(D/A) En quittant le parking, noter la croix Hosannière. Rejoindre la Rue de la Croix et aller vers la droite pour emprunter le Chemin de la Gelousière. Au carrefour en "Y", suivre le Chemin de la Gelousière sur la droite. Après la longère sur le côté gauche, présence d'une source sur ce côté gauche, près d'un ancien hanger agricole.

Suivre le Chemin de la Genousière, en montée puis à plat sur le plateau, et aller jusqu'au carrefour avec la Rue du Plan d'Eau (route D122). Présence d'un calvaire sur le côté gauche de l'autre côté du carrefour. Le traverser prudemment et prendre en face jusqu'à la route suivante toute proche.

(1) Tourner à gauche et suivre prudemment la route qui va vers l'Ouest jusqu'à une fourche. Virer à gauche dans la route desservant le lieu-dit la Genête. La route, en bord de plateau, domine le hameau de Boisne plus à l'Ouest de l'autre côté d'un vallon où coule un ruisseau intermittent, le Musson qui alimente le plan d'eau de Cherveux - Saint Christophe. Au moment où la route fait un virage à angle droit vers la gauche près du lieu-dit, continuer en face dans un chemin qui part vers le Sud et qui, plus loin, descend du plateau vers le fond du vallon.

(2) Franchir le Musson grâce à une passerelle et commencer à monter sur le flanc Ouest du vallon. Rapidement emprunter un chemin à droite qui part à flanc, le Chemin du Musson. Voir le lavoir de Boisne. Passer un petit creux du relief et suivre le chemin qui monte le flanc Ouest du vallon principal pour parvenir à Boisne sur le plateau.

Traverser le hameau en allant tout droit en bordure du plateau grâce à la route de la Carte, puis la route du Patrouillet. Vers la sortie du hameau, la route tourne à gauche à angle droit.

(3) Sitôt après le virage, prendre la route de droite dite Chemin du Paradis qui continue vers le Nord. Aller jusqu'à un croisement en T.

Bifurquer dans le chemin de gauche en montée qui rejoint peu après une route dite la Rue du Puits au Breuil. La prendre vers la droite et la suivre pour traverser le hameau jusqu'au croisement en T avec la Rue du Breuil.
Attention à laisser sur la droite l'Impasse de la Burgalière en entrant dans le bourg. Partir à gauche dans la Rue du Breuil et aller au carrefour tout proche avec la route dite Chemin du Taulis.

(4) Virer à droite dans le Chemin du Taulis et au carrefour suivan, prendre la voie de gauche en direction du lieu-dit la Bâtonnière. Longer le hameau à main gauche et un peu plus loin, bifurquer à gauche dans un chemin et aussitôt à droite dans un chemin qui va vers le Nord.

Au croisement avec le Chemin du Frêne, continuer en face dans le chemin qui fait une large boucle plus loin et se dirige vers le lieu-dit la Péchellerie où il débouche sur une petite route. La prendre prudemment vers la droite. Au croisement en T, prendre la route de droite sur quelques mètres pour trouver à gauche le chemin menant au Lavoir de la Perdillière en bordure du Musson.

(5) Revenir au carrefour de routes tout proche et continuer en face vers le lieu-dit La Quairie. Juste avant d'y parvenir, au moment où la route tourne vers la droite, prendre le chemin en face qui va vers le Sud-Est et mène tout droit vers le lieu-dit le Plantis. Déboucher sur la route desservant ce hameau et la suivre vers la droite sur une quarantaine de mètres.

(6) Tourner à gauche en descente vers un petit vallon puis monter et passer près du lieu-dit la Bernière à main droite avant d'atteindre la route D122 à Chazais. Tourner à gauche et suivre la route sur une trentaine avant de prendre le Chemin du Lavoir à droite. Continuer tout droit et aller jusqu'au lavoir couvert de Chazais en empruntant le chemin qui fait suite à la route.

(7) Revenir en arrière vers Chazais et prendre à gauche le Chemin de la Selle. Avant de rejoindre la route dite Chemin de la Galinière, prendre le chemin d'exploitation de gauche qui part vers le Sud-Est en deux murets de pierre au début. Le chemin descend dans un vallon avant de remonter en partie l'autre flanc du vallon

(8) Juste avant de rejoindre la route desservant le lieu-dit la Selle à l'Est et le lieu-dit Le Peu vers le Sud. Voir dans la plaine la ferme fortifiée de Maillé au loin. Prendre le chemin à droite en descente qui rejoint la route de la Grue. En arrivant à la route, l'emprunter avec prudence vers la gauche pour remonter le flanc du vallon. Plus loin, la route fait un virage à angle droit vers la gauche et se dirige vers le hameau du Peu. À cet endroit, continuer tout droit dans un chemin qui tourne tranquillement pour décrire un demi cercle vers la droite.

Après cette large boucle à droite le chemin descend vers le vallon à l'Est de Saint- Christophe-sur-Roc, vallon où coule le Ruisseau de la Roche. Belles vues sur le village et l'église. Le chemin, après être passé au fond du vallon, rejoint la route dite le Chemin de la Roche. L'emprunter en virant vers la droite. La route monte. Au bas d'un raidillon, prendre sur la gauche le chemin qui va en quelques dizaines de mètres à la source du Ruisseau de la Roche et sa rivière souterraine (cf. rubrique "Pendant la randonnée").

Revenir à la route et prendre à gauche le raidillon, puis bifurquer à gauche et prendre sur la gauche le chemin de la Fontaine qui donne l'impression de traverser la zone de stockage d'une usine de métallerie. Aller à son extrémité pour voir le lavoir couvert et la source du Ruisseau de la Roche.

(9) Remonter vers le village. En haut du Chemin de la Fontaine, retrouver, sur la gauche, le point de stationnement (D/A).

Le point de stationnement se situe sur le parking en face de l'église, Rue de la Croix, près de la Croix Hosannière. Autre possibilité Place de l'Église.

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être très bien chaussé.

Ce parcours est balisé du fait qu'il reprend le circuit "Le circuit des Lavoirs" publié par le Comité Départemental des Deux-Sèvres de la Randonnée Pédestre. Il est balisé en Jaune. Malgré tout, il est conseillé de suivre les indications de ce descriptif et de la carte en y alliant une lecture des paysages traversés. Les indications de distance depuis le point de départ, voire les coordonnées GPS des points de passage (départ inclus) peuvent également faciliter le repérage du randonneur.

Randonnée réalisée par l'auteur le 21/08/2020

Saint Christophe sur Roc
Saint-Christophe-sur-Roc est situé à 17 km au nord de la ville de Niort et à 23 km au sud-ouest de Parthenay. Le village s'inscrit dans un type de paysage particulier : la Gâtine (région de terre gâtée, mauvaise terre) que l'on retrouve aussi dans d'autres régions (Touraine notamment). Le sol imperméable favorise la présence en nombre de sources, étangs, rivières qui irriguent un paysage de bocage verdoyant et vallonné. Le village s'articule autour d'un bourg entouré d’une dizaine de hameaux qui relevait en 1376 de la seigneurie de La Faye. Ancien prieuré-cure qui avait droit de fief, à l'élection de l'archiprêtré de Saint-Maixent. Une grande majorité d'habitants se convertit au protestantisme et un temple fut élevé au 16ème siècle.

Lieux et monuments
La croix hosannière
La croix hosannière, du XIIe siècle, présente un fut cylindrique de 9 m que décore un cercle de pointes de diamant. Elle repose sur un piédestal cubique d’environ 2 m. Au XVIIe siècle, la partie inférieure de la croix a été dotée d’une console et d’une niche, vide depuis longtemps de sa statue. Classée MH le 22 mars 1889.

L'Église Saint-Christophe
L'église de fond roman, rénovée au XVIIe siècle, abside semi-circulaire, fragment de plaque funéraire sculptée datant probablement du XIIIe siècle.
L'église de Saint-Christophe-sur-Roc domine un vallon et s'étage dans la pente. Une croix hosannière est à proximité. Aussitôt après avoir franchi la porte, il faut descendre onze marches. Le fidèle est de la sorte invité à quitter les préoccupations de la vie quotidienne pour se recueillir auprès du Seigneur. Il y aura encore, du fait de la pente, trois marches avant le chevet droit.
La paroisse apparaît dans les textes au 13e siècle. Le village est dit sur-Roc à partir du 17e siècle. L'église a toujours été dans la dépendance directe de l'évêque de Poitiers.
L'église eut beaucoup à souffrir des guerres de Religion. La paroisse rallia massivement le protestantisme.
Après la révocation de l'édit de Nantes en 1685 et dans la crainte des dragonnades (logement des dragons imposé aux protestants), le curé reçut en 1686 l'abjuration de 999 protestants de sa paroisse. En piteux état,l'église fut restaurée au 17e siècle.
Après la Révolution, il faut refaire la voûte de la nef. L'abbé Vallon fait faire en 1846 une voûte en brique, qui s'effondrera dans les années 1870, imposant une nouvelle réfection en style romanobyzantin (voûtes en coupoles) pour les trois travées de la nef, ce qui imposa de surhausser les murs latéraux. Demeurera la travée droite ancienne du chœur, voûtée en berceau brisé.
Le massif avant-corps rectangulaire qui sert d'entrée et porte un étage ramassé pour la cloche de 1851-1852 (fondeur Gallois, de Paris) surprend du fait de la toiture très peu développée.
L'aménagement de deux chapelles dans les murs latéraux de la nef, sans doute lors de la réfection du 19e siècle, n'a pas pu se faire seulement dans l'épaisseur du mur et a entraîné une excroissance du mur.
Pour en savoir davantage :

Le lavoir construit en contrebas d'une ancienne laiterie industrielle (datant de 1894 et inscrite au patrimoine depuis 2002) permet d'accéder à la rivière souterraine.
La Fontaine du curé : en face de l'ancienne laiterie, se trouve le dôme de pierre d'une fontaine qui aurait été bâtie au moyen âge par des moines.

La rivière souterraine
Le ruisseau de la Roche naît d’une rivière souterraine dont environ
4 300 m de galeries ont été explorés par les spéléologues. C’est le plus long réseau souterrain découvert à ce jour dans les Deux-Sèvres. Cette rivière, située dans le triangle Saint-Christophe, La Chapelle-Bâton, Saint Projet, est alimentée d’une part par les eaux de pluie s’infiltrant dans les couches calcaires, d’autre part par les eaux de ruissellement se déversant dans les gouffres. L’été, la plupart de ces gouffres ont l’aspect de dolines sèches. Par contre en hiver, un colmatage important les transforme souvent en mares ou plans d’eau.

L'arbre de la Liberté
Situé près de l’ancienne poste, ce tilleul fut appelé “arbre de la Liberté” par ceux qui le plantèrent, le 5 mai 1889, pour célébrer le centenaire de l’ouverture des États Généraux qui furent le prélude de la Révolution Française. À l’occasion du bicentenaire de la Révolution, un autre tilleul fut planté le 14 juillet 1989 en présence de la population de la commune.
Sources : Wikipédia (extraits), fiche randonnée "Circuit des lavoirs" établie par le Comité Départemental des Deux-Sèvres de la Randonnée Pédestre, et fiche Parvis du Centre Théologique de Poitiers pour l'église (extraits)