Stationner peu avant la ferme Mourichi, sur un petit parking enherbé le long de la route, dans un endroit aménagé de manière charmante par les habitants du coin, lieu dit Le Haut-fourneau (non inscrit sur la carte).
(D/A) Prendre le départ de la randonnée n°7 : Sentier des charbonniers (désignée Sentier des Béarnais par les locaux) après le panneau de la réserve Pibeste-Aoulhet. Ce sentier, balisé en Jaune, est bien entretenu et de bonne qualité.
Le sentier s'élève dans la forêt tranquillement jusqu'à atteindre la cote 530m, passer auprès d'une grande doline et toucher le 1er croisement, qui comporte 4 branches. Un petit cairn est parfois présent dans le fond du croisement.
(1) Prendre la branche la plus à gauche, contourner la prairie de Garapit (ou Garrapit) par l'Est.
NB. Ici le sentier est encore indiqué sur la carte IGN papier, mais déjà plus sur la nouvelle carte numérique.
Dès le départ, par deux fois successivement, laisser sur la gauche des marques Jaune en croix sur des arbres. Ces croix indiquent la voie de sentier à ne pas pas suivre quand on emprunte le Sentier des Béarnais, mais à suivre quand on file vers les profondeurs du Bois de Bénac.
Passer sous les lignes haute tension vers 610m d'altitude, par une portion de sentier assez difficile à franchir, en raison de la végétation galopante. Atteindre un carrefour peu visible.
(2) Partir dans le lacet sur la droite. Un petit cairn en hauteur sur la droite et une pancarte rouillée : "Attention palombière à 80m" peuvent aider.
L'ascension est plus rude et le sentier se rétrécit par endroits. Il est ici beaucoup moins emprunté, mais reste encore très visible car protégé de la lumière et de l'envahissement des ronces et autres arbustes.
Atteindre un nouveau carrefour, encore moins visible que le précédent et marqué sur la gauche d'une nouvelle pancarte rouillée "Attention palombière à 100m".
(3) Rester sur le sentier principal, pour un petit détour par le dessus de Garapit. Poursuivre un sentier en assez bon état, passant par une vaste clairière, avec des coupes de bois pas trop anciennes et escalader les derniers mètres. Atteindre un promontoire remarquable, où la vue sur la vallée du Gave est intéressante.
(4) Revenir sur ses pas jusqu'au carrefour précédent.
(3) Prendre à droite un sentier peu marqué, poursuivre la montée, rejoindre un nouveau carrefour de sentiers.
(5) Partir à droite, toujours en pleine forêt, franchir le dénivelé par 5 lacets serrés, poursuivre jusqu'à atteindre une petite clairière rectangulaire, avec quelques traces de bois de coupe
(6) Très vite on arrive à un petit plateau, avec un gouffre partiellement obstrué d'un rocher sur la droite (s'agit-il du "Couhy" ?) et une souille encore un peu plus en haut à droite. C'est approximativement à la cote 800m. Le sentier se divise en deux, en T, un à droite et un à gauche.
(6) Prendre celui de droite, assez visible sur les premiers 100m, marqué rapidement par un petit cairn.
Puis la trace grimpe directement sur la croupe et devient très difficile à suivre. De nombreux arbres obstruent le chemin, soit par manque de déboisement (voir remarque RBI dans la rubrique "Pendant la randonnée ou à proximité" ci-dessous), soit par chute d'arbres, parfois de taille impressionnante. La progression est sérieusement ralentie et fatigante.
Toutefois, on trouve toujours des coupes de bois (noisetiers, autres petits arbustes) pas trop anciennes, preuve d'un certain passage (forestiers ou chasseurs ?).
A force de persévérance, on franchit le lit d'un 1er affluent de la Génie Braque, l'Aüro. Il n'y a déjà plus de sentier, mais le torrent se voit de loin.
NB : contrairement à la vue sur carte, le torrent se poursuit plus haut en altitude.
Poursuivre quelques centaines de mètres cette faible trace qui disparait complètement avalée par la végétation dans un lapiaz très compliqué... Atteindre une vire surplombant un bel à-pic : belle vue sur la hêtraie.
(7) Poursuivre ici la randonnée serait hasardeux ! Revenir sur ses pas pour rejoindre le carrefour des 5 virages en lacet.
(5) Prendre tout droit dans la pente, à droite dans le sentier, non indiqué sur la carte et non balisé, jusqu'à atteindre la clôture des bois de Moura. Longer la clôture à main droite et suivre ainsi le bornage de la forêt indivise de Saint-Pé. Dépasser l'angle aigu au-dessus de Sep et rejoindre le torrent de l'Aüro.
(8) Revenir à nouveau sur ses pas jusqu'au carrefour précédent.
(5) Emprunter le trajet aller. Peu avant l'arrivée, possibilité d'un détour quelques mètres, sur la gauche, par découvrir un ancien four à chaux, complètement camouflé dans la végétation.
Rejoindre ensuite le parking (D/A).