Dans le milieu du bois de Bénac sur les pentes de l'Araü

Sur les sentiers oubliés de Saint-Pé-de-Bigorre n°1
Belle boucle entièrement en forêt de basse altitude (maxi 880m) sur les pentes très abruptes de l'Araü, le sphinx énigmatique dominant Saint-Pé.
L'intérêt du circuit est la découverte de lieux fréquentés autrefois par les charbonniers (ahumats) et aujourd'hui par les passionnés de la forêt de Très-Croutz. Passage près de quelques grottes remarquables.

Attention, il s'agit d'une randonnée engagée.

Fiche technique

355906
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 9,50 km
  • ◔
    Durée moyenne : 4h 45 
  • ▲
    Difficulté : Difficile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 704 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 715 m

  • ▲
    Point haut : 902 m
  • ▼
    Point bas : 347 m

Photos

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Description de la randonnée

Comme bien souvent, je vous entraîne sur des pistes méconnues, non balisées et même plutôt hostiles aux randonneurs : le Bois de Bénac sous le sommet des Toupiettes. Le Bois de Bénac est cette vaste étendue de forêt, partant au-dessus de la ferme Versailles et allant jusqu'aux falaises de la Malesse (sous le plateau de l'Isarce et le col non indiqué du Taboup).

Garer sa voiture peu avant la ferme Mourichi, sur un petit parking enherbé le long de la route, dans un endroit aménagé de manière charmante par les habitants du coin, lieu dit Le Haut-fourneau (non inscrit sur la carte).

(D/A) Prendre le départ de la randonnée N°7 "Sentier des Charbonniers" auprès du panneau de la réserve Pibeste-Aoulhet. Ce sentier est balisé en Jaune, il est bien entretenu et de bonne qualité. Le sentier s'élève dans la forêt tranquillement jusqu'à atteindre la cote 530, en passant auprès d'une grande doline et toucher le 1er croisement, qui comporte 4 branches. Un petit cairn est parfois présent à ce croisement.

Détour facultatif
(1) Prendre la branche la plus à droite et continuer l'ascension sur le sentier bien balisé des Charbonniers (appelé ici par les locaux "sentier des Béarnais". Celui-ci contourne alors Garapit (ou Garrapit) par le Nord et ses escarpements de lapiaz.

(2) Sur la droite du sentier, un arbre remarquable marqué d'inscriptions de l'ONF permet de repérer le croisement proche (tombé à terre malheureusement durant l'hiver 2017). Prendre à main gauche un petit sentier assez bien marqué, mais non balisé, qui s'enfonce dans le sous-bois et remonte ainsi vers la prairie de Garapit. Ne pas rater sur la droite une belle petite fontaine, taillée dans le rocher.

Poursuivre jusqu'à atteindre l'orée de la prairie privée. Celle-ci étant désormais à l'abandon, plus de 10 mètres de tapis de fougères arborescentes limitent l'accès à l'espace herbeux.

Le long d'un muret de vieilles pierres et roches, contourner la prairie par le Nord jusqu'à apercevoir une ancienne bergerie très bien conservée. Une fois la découverte des lieux et de la prairie proche effectuée, plus accessible par ici, gagner l'Est de la prairie et trouver un chemin creux descendant brusquement (-60m) jusqu'à retrouver le carrefour précédent.

(1) Prendre alors la branche de ce croisement la plus à droite, partant vers le Sud-Ouest.
'NB : Par là, le sentier est encore indiqué sur la carte IGN papier, mais déjà plus sur la nouvelle carte numérique.
C'est ici la suite du sentier dit "des Béarnais".

Dès le départ, par deux fois successivement, laisser sur la gauche des marques Jaune en croix sur des arbres (indiquant la voie de sentier à ne pas pas suivre quand on emprunte le sentier des Charbonniers vers l'Ouest, mais à suivre quand on file vers les profondeurs du Bois de Bénac). Passer sous les lignes haute-tension vers 610m d'altitude, par une portion de sentier assez difficile à franchir, en raison de la végétation galopante.

Atteindre un carrefour en Y peu visible, où le sentier part en lacet sur la droite (à gauche on rejoint la ferme Moura). Un petit cairn en hauteur sur la droite et une pancarte rouillée "Attention Palombière à 80m" peuvent aider. L'ascension est plus rude et le sentier se rétrécit par endroits. Il est ici beaucoup moins emprunté, mais reste encore très visible car protégé de la lumière et de l'envahissement des ronces et autres arbustes.

Atteindre un nouveau carrefour en Y, encore moins visible que le précédent. Il est marqué sur la gauche de deux morceaux de ruban avertisseur rubalise dans les branches de 2 arbres et d'une nouvelle pancarte rouillée "Attention Palombière" à 100m. Laisser le sentier principal qui poursuit tout droit vers la prairie de Bénac et prendre fermement à gauche un sentier peu marqué qui poursuit sa montée.

Quelques centaines de mètres plus loin, toujours en pleine forêt, ce sentier va franchir le dénivelé par 5 lacets serrés.

(3) Atteindre une petite clairière rectangulaire, avec quelques traces de bois de coupe, puis un petit plateau, avec un gouffre obstrué d'un rocher sur la droite (il s'agit du "Couhy") et une souille encore un peu plus à droite. C'est approximativement à la cote 800m.

Le sentier se divise ici en 2 dans un croisement en T, à droite et à gauche.
A droite c'est le parcours "Dans le haut du Bois de Bénac" sur visorando.
Prendre celui de gauche, le moins visible.

(4) A l'aide de la trace gps trouver 20 mètres de dénivelé plus haut le Gouffre du Laraü qui jonctionne avec le précédent à -132m et descend en partie explorée jusqu'à -366m.
A partir de là, la trace est très difficile à suivre. De nombreux arbres obstruent le chemin : il faut désormais escalader certains troncs ou des souches de chablis (arbres déracinés), parfois passer dans les creux de terre laissés par ces derniers, se faufiler sous les branches basses, faire un écart sur une portion de sentier effondré. La progression est sérieusement ralentie et fatigante. A force de persévérance, franchir le lit d'un 1er affluent de la Génie Braque, l'Aüro (nom absent sur la carte).

Atteindre le ravin de la Ménère (nom absent sur la carte).
(5) A l'aide de la trace gps trouver l'entrée de l'ancienne Grande Mine de la Ménère à 855m d'altitude.

(6) En poursuivant pratiquement sur la courbe de niveau, tout près du sentier trouver également le trou d'entrée de la Petite Mine de la Ménère à 869m.

Possibilité de poursuivre quelques centaines de mètres cette faible trace, puis elle s'épuise, complètement avalée par la végétation.
La seule échappatoire est de boucler le circuit, en regagnant dans la vallée, à l'Est, le facile sentier de Sep à Bat dé Haü.
Partir hors sentier vers le Sud dans la pente, sur une croupe plus dégagée que la forêt franchie jusqu'alors, dans un bois composé essentiellement de buis. Bien rester sur le serrat (la crête) et éviter de marcher dans les quelques lapiaz (plutôt à droite de la descente), car il peuvent cacher des cavités inconnues, petites ou grandes, sous un sournois tapis de feuilles.

(7) Ne pas rater la cavité visible du Trou du Hibou (det Gahus) à 842m, découverte comme Couhy par l'Abbé Bernard Abadie dans les année 40. Il descend plus modestement à -56m

(8) Passer éventuellement par le Trou sans prétention de Ménère Gatès à 817m.

Gagner ainsi, ici ou ailleurs, le sentier principal, près de 200m de dénivellation plus bas que le sentier emprunté dans le Bois de Bénac. Descendre alors dans la vallée, sur un sentier balisé Jaune en bon état (trace Violet sur carte IGN), longeant la Génie Braque en hauteur, sur sa rive gauche, dans l'épaisse et luxuriante forêt de Très-Croutz. Atteindre sans encombre la station de pompage de Sep. Ne pas poursuivre sur la route d'accès à l'installation, mais tourner à droite, juste avant la station, à l'angle de son grillage.

Descendre dans le lit de la Génie Braque, passer une passerelle assez glissante, remonter sur le versant opposé et atteindre les Castets, un lieu mystérieux, encombré de ruines, d'espaces bien dégagés (pas tout à fait des clairières) et d'étranges restes de constructions. Il s'agit d'un ancien camp de jeunesse datant de la 2nde guerre mondiale. Parvenir à une cabane de surveillance récente au ras du sol, non pas de chasseurs, mais de scouts, qui viennent régulièrement y camper.

Sortir de ce plateau le long de la ruine la plus élevée et descendre dans le lit de la Rédo. Traverser le torrent sur une jolie, mais peu sûre, passerelle artisanale. Ou mieux vaut prendre le gué ! Une petite cascade et l'environnement rendent l'endroit vraiment charmant... Gagner l'ancienne ferme de Peyras, désormais Monastère du Désert de l'Immaculée, des Sœurs de Bethléem (belle chapelle). Reprendre le chemin qui descend vers Saint-Pé, puis la route d'accès goudronnée.

(9) Poursuivre la descente jusque sous la ferme de Caubole, où après un virage à droite de la route goudronnée et une décharge municipale grillagée, on trouve à main droite un sentier qui descend dans le lit des Génies (peu après l'union des 2 torrents Génie Braque et Génie Longue).
Traverser les Génies sur une nouvelle passerelle et remonter le sentier sur la croupe Nord-Ouest du Montagnou de la Pâle.

Au 1er croisement, prendre franchement sur la gauche vers le Nord et parcourir un assez bon sentier sur terrain plat, entre plusieurs parcelles entourées de murets de pierres sèches, autrefois cultivées ou en prairies.
Atteindre la clôture électrique d'une des 2 seules grandes prairies conservées, plantée en son centre d'un pylône électrique en béton. Franchir la clôture (prendre les précautions nécessaires en cas de troupeau) et passer auprès du pylône.

(10) Sortir de la prairie par l'Ouest, en passant par dessus un petit muret de pierres sèches et une autre clôture électrique.

Emprunter un nouveau petit sentier en bon état, surplombant les Génies sur la rive droite, jusqu'à atteindre la bifurcation vers une nouvelle passerelle à emprunter. On atteint ainsi la prairie de la Cantilerie (nom non indiqué sur la carte), sur la rive gauche.
NB : dans le fond de cette prairie, un sentier permet de remonter directement au point d'arrivée ((D/A)), mais il vaut mieux préférer poursuivre sur la droite.

Traverser l'intégralité de la prairie vers le Nord, pour atteindre la "plage" de Saint Pé-de-Bigorre.
Il s'agit d'une grève en herbe et galets sur le bord des Génies, avec une petite retenue d'eau (ayant servi pour une ancienne usine de transformation du minerai de fer). Le lieu est très joli et agréable et assez fréquenté l'été en période de vacances scolaires. Rejoindre la route goudronnée par une large piste. Suivre alors à main gauche la petite route goudronnée qui remonte pour rejoindre le point de départ (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 374 m - Parking Ferme Mourichi
  2. 1 : km 0.78 - alt. 520 m - Croisement cairn Garapit - Prendre à droite
  3. 2 : km 1.25 - alt. 560 m - Croisement fontaine Garapit - Prendre à gauche
  4. 3 : km 3.22 - alt. 789 m - Plateau et gouffre de Couhy - Prendre à dte
  5. 4 : km 3.29 - alt. 802 m - Gouffre du Laraü
  6. 5 : km 4.15 - alt. 862 m - Grande Mine de la Ménère
  7. 6 : km 4.25 - alt. 850 m - Petite Mine de la Ménère
  8. 7 : km 4.34 - alt. 845 m - Trou Du Hibou (det Gahus)
  9. 8 : km 4.46 - alt. 848 m - Trou de Ménère Gatès
  10. 9 : km 8.05 - alt. 387 m - Caubole - Prendre sentier à droite vers rivière
  11. 10 : km 8.62 - alt. 378 m - Sortir de la prairie par un muret
  12. D/A : km 9.5 - alt. 372 m - Parking Ferme Mourichi

Informations pratiques

Attention
Cette randonnée s'effectue en pleine nature dans un environnement extrêmement rude : pentes raides, barres rocheuses, escarpements, épineux, absence totale de balisage, absence totale parfois de sentier... C'est pourquoi elle est réservée à des randonneurs aguerris et ayant un bon sens de l'orientation. Un GPS peut également s'avérer très utile.
La carte IGN papier fait état d'un sentier jusque sous la ligne HT. Mais la nouvelle version numérique n'en fait déjà plus mention. L'IGN applique sa politique bien normale pour un sentier abîmé : très emprunté il est doublé d'un trait violet ; mais s'il l'est moins, tout d'abord il passe en pointillés, puis il est complètement supprimé. Ce n'est pas pour autant qu'il n'existe plus du tout...

Par ailleurs la trace Visorando de cette randonnée reste approximative du fait :
1) d'un mauvais captage des satellites dans cette zone très encaissée,
2) de nombreux écarts du sentier dus aux dégradations des arbres tombés, des éboulis des herbes envahissantes.
J'ai classé cette randonnée "Difficile" en raison des difficultés décrites ci-dessus et particulièrement des nombreuses portions hors sentier et hors balisage. C'est un parcours un peu sportif.

Temps indiqué
J'ai fait ce parcours en presque 6h, temps de pause et pique-nique compris. C'est un temps compté assez court, compte tenu des difficultés du parcours. Partez de bonne heure et comptez au moins 7h pour être tranquille.

Points d'eau
Toutes les sources et rivières citées sont des points d'eau potable potentiels, car hors zones pastorales occupées. Mais attention, boire de l'eau en montagne n'est pas garanti sans risque...

Lieux pour une halte et abris
En cas de grosses pluies ou orages, les vrais abris sur le parcours sont : la cabane-bergerie de Garapit et le Monastère de Peyras. On trouve aussi quelques petits abris sous roche dans la descente de la Génie Braque, presque arrivés à Sep, ou des abris sommaires de murets ou parois rocheuses un peu partout.

Matériel
Prévoir un équipement habituel de randonneur en moyenne montagne (chaussures de randonnées, vêtements adaptés, vêtement de pluie, eau, nourriture, couverture de survie, couteau, boussole, carte, sifflet, gps...).

Fréquentation
En été, jusqu'au (2), on peut croiser quelques randonneurs occasionnels.
Ensuite, le circuit est totalement en solitaire jusqu'au (3), où à partir des transhumances de juin, en week-end, vous croiserez probablement plusieurs randonneurs isolés ou en groupes, voire un paysan-berger montant dans les estives de Bat dé Haü. Malheureusement il n'y a plus de berger résidant dans les estives.

Toponymie
- Plusieurs noms de lieux ont des orthographes différentes : en bigourdan, en gascon, en gascon francisé, en français, en IGN déformé.
- Le "Sentier des Charbonniers" (appellation carte IGN), autrement appelé "Chemin des Béarnais", ou "Chemin de Bénac" (cadastre napoléonien de 1824 et carte OpenStreet).

A proximité

Faune-flore
La végétation de ce massif reflète l’importance de la sécheresse du sol due au relief et à la nature des substrats
très perméables, mais compensée par la pluviosité et la nébulosité très importante : omniprésence du buis, du hêtre, du tilleul, du noisetier…C'est pourquoi les pentes boisées sont très humides et parfois très glissantes. (source : Office de tourisme de Saint-Pé).
Une bonne partie de la randonnée s'effectue dans laRéserve biologique intégral de Saint-Pé, 1010 ha sur les 2588 ha de la forêt indivise de Saint-Pé voir sites :
onf.fr1 et Natura2000).
Sur cette justification des arbres morts laissés en place, on peut lire des articles intéressants sur le site Wikipedia Bois mort et Wikipedia Liste des anciennes forêts primitives.

Avec un peu de chance vous croiserez également la route d'une abondante faune. En particulier des sangliers, des chevreuils, d'innombrables oiseaux et insectes divers, et parfois des batraciens (grenouilles, crapauds, salamandres).

Les mines
Les mines citées étaient exploitées pour le minerai de fer (de mauvaise qualité) au XIXème siècle.
Il se dit qu'il y avait aussi dans le secteur une ou des mines d'argent...

Variantes
On peut agrémenter ce circuit par :
- un détour par la prairie de Bénac (en poursuivant le sentier des béarnais) (2)
- un détour par la source de Bat dé Haü et le fond de son cirque, depuis (3) ;
- la visite de plusieurs grottes, gouffres, avens, dont l'essentiel n'est pas mentionné sur la carte IGN (1600 cavités sont répertoriées dans le massif), si vous avez les compétences et le matériel !

Un peu d'histoire
La forêt de Saint Pé est aussi appelée forêt de Très-Croutz (ou Très-Crouts ou Tres Croutz ou Tres Crouts ou Tres Crots).
L'origine de ce nom Très-Croutz proviendrait des Trois Croix (très croutz en bigourdan/gascon) inscrites dans la pierre au lieu-dit la Toue, en plein cœur du massif, vers 1400m d'altitude.
Les Trois Croix sont le témoignage de conflits pastoraux ancestraux entre Asson, Salles et Saint-Pé-de-Bigorre.
En 1569 les protestants béarnais de la vallée d'Asson décident d'attaquer les Bigourdans de l'Estrèms de Salles auxquels ils disputaient les montagnes d'Azun et de Maumula. Les 1 500 hommes avaient le dessein de mettre à feu et à sang le village de Salles et d'enlever tout le bétail de Vergoun. Mais la bataille fût remportée par les bigourdans. Ces conflits prenaient une telle importance qu'il fallait faire intervenir l'armée du Roi. Il était impossible à l'évêque de Tarbes d'instaurer la concorde. Source Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune.'
Au lieu-dit Très-Croutz venaient converger sur cette montagne les évêchés de Tarbes, de Lescar et d’Oloron.
Aujourd'hui il en reste 3 croix gravées sur une roche et l'inscription 1716. On les trouve sur la carte IGN entre le "u" et le "e" de "La Toue".

A voir à proximité
- La ville de Lourdes, le Sanctuaire marial ;
- La vallée de Batsurguère ;
- Le village de Saint-Pé-de-Bigorre, le village, son patrimoine culturel, ses animations, la forêt de Très-Croutz et la réserve régionale du Pibeste-Aoulhet, les activités nautiques ;
- La narration du nouveau balisage de la réserve à l'automne 2014 ;
- La vallée des Gaves

En savoir plus
- On peut utilement consulter le site et les ouvrages de la réserve naturelle régionale du Pibeste-Aoulhet. Le plus remarquable est le "topo-guide de la réserve" truffé de renseignements, circuits et anecdotes !
- L'Office de Tourisme de Saint-Pé publie également de nombreuses brochures et propositions de randonnées détaillées. L'une des brochures peut être intéressante pour découvrir faune et flore du massif : Brochure sentier karstique, même s'il ne s'agit pas de cette randonnée.
- L'ancienne ferme de Peyras, désormais Monastère de Bethléem.
- On peut se plonger dans la lecture d'ouvrages locaux :
Abbé B.Abadie, Le Sanglier du Picharrot Ed. Marrimpoey Jeune,
Jacques-Emile Mengelle, Bigorre de mon enfance,
Jean-Claude Mengelle, Le solitaire de la Gargante.

Avis et discussion

4 / 5
Sur la base de 1 avis

Fiabilité de la description
5 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
4 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
3 / 5

Note globale : 4 / 5

Date de la randonnée : jeudi 15 octobre 2020
Fiabilité de la description : ★★★★★ Très bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★☆ Bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★☆☆ Moyen
Circuit très fréquenté : Non

J'étais parti pour faire le circuit du "haut du bois de Bénac" avec le sécateur pour améliorer le passage sous la ligne HT déjà franchie lors de la rando de la semaine dernière "Prairies de Garrapit et Bénac sur les pentes de l'Araü". A la sortie du passage sous la ligne, il faut normalement contourner par le bas un arbre déraciné avant de retrouver le sentier. Contrairement à la semaine dernière, je suis monté directement depuis l'arbre en suivant la lisière, une trentaine de mètres à l'intérieur dans le bois assez propre, avant de retrouver le sentier plus haut.
Arrivé à (3), la suite du topo paraissait moins sympathique. J'ai été attiré sur la gauche par un ruban rubalise sur un petit sentier qui descend légèrement au départ. J'ai suivi cette sente sur laquelle on trouve plus loin des traits bleus sur fond blanc, un panneau marron de la réserve, des cairns épisodiques. Les arbres anciennement tronçonnés et surtout le balisage "dit de coupe" des buis permettent une progression relativement aisée même si des portions disparaissent sous les fougères. Il faut rester quasiment à la même altitude. Bien que n'ayant pas enregistré de trace, l'examen de mes pointages GPS épisodiques, réalisé au retour chez moi, m'a permis de constater que j'étais en vérité sur le circuit ci-dessus "dans le milieu du bois...". Je suis passé environ 50m en-dessous de la trace enregistrée par Marc (d'où peut-être ma progression pour une fois plus facile que celle qu'il indique). N'ayant pas le topo sous les yeux, je n'ai pas vu les différents gouffres mentionnés.
J'ai continué cette sente jusqu'à son terme. Par rapport à la descente de Marc, cette sente va plus au Sud avant de virer à l'Est en forte descente mais très bien balisée par les buis de coupe avant de rejoindre le sentier classique.
Magnifiques hêtres pluri-centenaires dans le bois traversé. Un minimum de nettoyage rendrait le chemin carrément facile, il a été très bien entretenu il y a sans doute longtemps mais çà ne semble plus le cas.
En l'état actuel, il reste réservé aux amateurs de solitude et comme le mentionne Marc à des randonneurs aguerris. Dommage.
P.S. Je mets "bien" sur la fiabilité du tracé mais en définitive je ne l'ai pas suivi.

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