De Feuguerolles-Bully à la vallée de la Guigne

Stationnement sur le petit parking situé entre les n° 12 et 14 de la Rue du Moulin à Voide.

(D/A) Dos au parking et à l'espace paysagé séparant les pavillons, traverser avec prudence la Rue du Moulin à Voide et prendre le sentier en face jusqu'au croisement de quatre chemins.

(1) Traverser le chemin des Tourelles (sur la gauche et en face), prendre le sentier qui part de biais sur la gauche pour passer entre les pavillons, puis poursuivre dans la Rue des Normanites. Continuer en face dans la Rue des Oppélias, puis dans l'allée des Ammonites jusqu'à atteindre la route de Vieux (D 89). Ne pas la traverser mais tourner à gauche, longer, prudemment, la route par le trottoir de gauche, sur environ 200 m, jusqu'au premier chemin sur la droite.

(2) Traverser, très prudemment, la route de Vieux (D 89), s'engager à droite dans le chemin des Plates Mares et le suivre sur environ 900 m jusqu'à la route de Bully. Tourner à droite en direction de la Ferme de l'Étang et du Château de l'Étang et suivre la route sur environ 1 km jusqu'à la route de Feuguerolles (D 89).

(3) Tourner à gauche dans le chemin boisé (Chemin de la Fontenelle) et le descendre sur environ 800 m, jusqu'au lieu-dit le Bas de Vieux.

(4) Tourner à gauche dans le Chemin Haussé dit du Duc Guillaume en direction de la ferme de la Roque, puis longer la Guigne à main droite sur environ 1 km, jusqu'à une fourche.

(5) Serrer à gauche et remonter en délaissant le chemin de droite qui mène au Moulin de Bully. Tourner à gauche au croisement suivant et remonter jusqu'au croisement à l'entrée bourg de Bully. Tourner à droite dans le Chemin des Bois et descendre jusqu'à la route du Pont du Coudray.

(6) Traverser, prudemment, la route du Pont du Coudray et s'engager en face dans la Rue du Bosq. Suivre cette rue sur environ 400 m, puis serrer à droite à la fourche pour atteindre le Château de Bully. Tourner à gauche au niveau du portail d'entrée du château, emprunter l'allée boisée et traverser le chemin de la Bruyère de Bully. Poursuivre dans le chemin en face et rejoindre la Rue du Bosq. Négocier le virage à gauche et poursuivre jusqu'à l'intersection suivante.

(7) Délaisser le Chemin des Carrières sur la gauche et tourner à droite dans le chemin qui passe à travers champs. Poursuivre jusqu'à son extrémité et tourner à gauche pour rejoindre la Route du Pont du Coudray (D147) et les deux grands platanes à l'entrée de la commune. Traverser la D147, avec une grande prudence (absence de passage protégé), pour emprunter le Chemin du Béquet sur le côté gauche et poursuivre jusqu'à l'intersection. Tourner à gauche dans la Route de Vieux tout en délaissant la Rue Henri Rosel sur la droite et parcourir environ 50 m.

(8) Tourner à droite dans la Rue de la Place, délaisser la Rue de la Boulangerie sur la droite, puis tourner à gauche dans le Chemin des Tourelles. Longer l'école et poursuivre jusqu'au virage.

(1) Tourner à droite pour emprunter l'espace paysagé séparant les pavillons, traverser, avec prudence, la Rue du Moulin à Voide pour rejoindre l'espace de stationnement entre les n° 12 et 14 de la rue (D/A).

Les mines de fer de Saint-André-sur-Orne et May-sur-Orne

Localisation de la mine
Le bassin minier de May sur Orne se situe à une dizaine de kilomètres au sud de Caen. Il s’inscrit dans le synclinal de May-sur-Orne qui a fait l’objet de 10 concessions de fer au cours du XXe siècle. La mine de fer de May a exploité trois des quatre concessions situées les plus à l’ouest, celles de May-sur-Orne instituée le 5 mars 1896, Saint-André-sur-Orne instituée le 1er septembre 1893 et Bully instituée le 5 mars 1896. La concession de Maltot n’a été l’objet que de la réalisation d’une galerie de recherche d’emprise réduite.

Historique de la mine
L’exploitation de la mine de fer de May a débuté à la fin du XIX^e siècle et s’est prolongée jusqu’en 1968. Huit communes ont fait l’objet de travaux à des degrés divers : Feuguerolles-Bully, Fontenay-le-Marmion, Maltot, May-sur-Orne, Rocquancourt, Saint-Aignan-de-Cramesnil, Saint-André-sur-Orne et Saint-Martin-de-Fontenay.
Au plus fort de l’exploitation, ce sont 700 000 tonnes de minerai qui étaient extraites chaque année. L’exploitation s’est poursuivie jusqu’en 1968. La fermeture administrative s’est achevée par la renonciation des 4 concessions concernées le 4 décembre 1975.

Exploitation du stockage souterrain d’hydrocarbures
Après la renonciation des 4 concessions concernées, les cavités ont été exploitées comme stockage souterrain d’hydrocarbures liquides. Suite à des difficultés survenues en 1982 et dues à la présence d’une bactérie productrice de méthane, l’exploitation du stockage, dont l’intérêt stratégique lié aux chocs pétroliers n’était plus évident, a été arrêtée.
La vidange finale a nécessité près de quatre années de 1984 à 1988. La configuration des cavités présentant un point bas utilisé pour pomper l’eau d’exhaure pendant l’exploitation de la mine a permis de récupérer les hydrocarbures qui se sont écoulés vers ce point bas. S’en est suivi l’ennoyage de la mine qui s’est fait naturellement après arrêt du pompage des eaux d’exhaure (eaux de la nappe souterraine qui s’infiltrent dans la mine). Ce remplissage progressif fut l’occasion de réaliser un battement du niveau de l’eau pour écrémer les hydrocarbures qui auraient pu demeurer dans les cavités.
Après la fin du remplissage, les eaux d’exhaures sortant de la mine ont été acheminées pendant près de deux ans vers les dépôts DPC pour retraitement avant rejet.
Ce n’est qu’en 1993, au regard des résultats d’analyses satisfaisants obtenus, que l’autorisation de rejet direct dans l’Orne a été donnée.
Le stockage a finalement été renoncé en 1994 par arrêté du ministre chargé des mines.
La procédure de fermeture du stockage intégrait une mise en sécurité des ouvrages débouchant au jour ce qui a conduit à la condamnation des différents accès. Aucune visite des cavité n’a donc été réalisée entre la fermeture de l’exploitation et la réouverture des accès en 2005.

L'ancien moulin à farine dit moulin de Tous Grains à Amayé-sur-Orne

Le moulin est attesté au XVIIe siècle, sous le nom de Moulin de Tougrin. Vers 1807, il entre dans la famille Bosnière, également propriétaire du moulin de la Roche (détruit), situé en aval. Equipé de deux roues en 1828, il est réglementé par arrêté du 23 janvier 1868. Son activité cesse à la fin du XIX^ème siècle. Passé vers 1888 à Dominique Godefroy, médecin, son fournil est démoli en 1902.

Pressenti en 1912 comme lieu d'installation d'une boucherie militaire, il est converti en bâtiment rural en 1913. Au début des années 1950, Jean de la Llave, boyaudier à Caen, en fait l'acquisition et aménage une partie de l'atelier de fabrication et l'étable à chevaux pour son activité. Selon des sources orales, les boyaux livrés vidés et nettoyés étaient calibrés pour la charcuterie. Ils étaient salés et conditionnés dans des tonneaux de bois par portion de 33 m. Le saindoux était fondu pour être utilisé dans la fabrication de margarine ou des cosmétiques. La production était destinée à l'export. L'établissement ferme vers 1965. Il a employé environ 35 personnes, majoritairement des femmes.

C'est actuellement une maison, donc une propriété privée, merci de bien vouloir ne pas importuner ses occupants.