De Fleury à l'Orne

Stationnement sur le parking Oresme à proximité de la mairie de Fleury-sur-Orne.

(D/A) Sortir du parking Oresme, tourner à gauche dans la Rue Serge Rouzière tout en restant sur le trottoir de gauche, passer devant l'espace Nicolas Oresme puis la mairie et remonter vers le centre-ville. Tourner à gauche dans la Rue de la Paix.

(1) Traverser la Rue Bouquet (église sur la droite), négocier le virage à droite puis tourner de nouveau à gauche dans la Rue Neuve. Au bout de la rue, tourner à gauche pour emprunter le passage étroit entre les pavillons et rejoindre l'Avenue de Tilleuls qui surplombe l'Orne. Tourner à droite et suivre la rue sur quelques mètres.

(2) Tourner à gauche pour emprunter le Chemin des Carrières, serrer à gauche à la première intersection afin de délaisser le Chemin des Côteaux. À l'intersection suivante, traverser avec prudence la Rue de Saint-André (D 233) pour continuer tout droit. Suivre le Chemin des Carrières sur plusieurs centaines de mètres jusqu'à atteindre une petite route de terre qui remonte légèrement sur la droite.

(3) À la fourche, serrer à gauche pour emprunter l'étroit sentier pentu et sinueux qui descend jusqu'à l'Orne. Longer la rivière vers le Sud (à main droite) jusqu'à l'Île Enchantée. Serrer à droite au niveau de l'auberge (Rue de Saint-André - D 233), continuer à longer la rivière en empruntant le Chemin de la Digue et passer sous l'ancien pont ferroviaire qui franchit l'Orne.

(4) Tourner à gauche dans le Chemin Latéral qui longe l'ancienne voie ferrée (sur la gauche) et le suivre sur environ 1 km jusqu'au croisement de chemins. Poursuivre en face sur le chemin Latéral sur environ 800 m et passer sous le boulevard périphérique Sud de Caen. Dans le virage à gauche, négliger le chemin de droite, traverser la voie ferrée, à cet endroit la voie verte passe de l'autre côté de l'ancienne voie ferrée. Poursuivre jusqu'à la Rue de Fleury (D 233).

(5) Traverser la route avec prudence et emprunter la Rue de Saint-André en face. Passer le long du grand corps de ferme (à main droite), longer le périphérique (à main gauche), négliger les chemins et accès à droite, passer sous la ligne à haute tension et rejoindre l'intersection en T.

(6) Tourner à gauche, passer sur le pont qui enjambe le boulevard périphérique Sud de Caen, ignorer le Chemin Perdu sur la droite, passer devant le centre équestre à gauche et continuer jusqu'à la vieille église au Bas Fleury. Négocier le virage à droite, délaisser le Chemin de l'Hôpital sur la gauche et à la fourche serrer à droite dans l'étroit et boisé Chemin du Colombier. À l'intersection avec l'Allée des Peupliers, tourner à gauche puis utiliser le passage sur la gauche pour rejoindre la Grande Rue.

(7) Traverser prudemment la Grande Rue en empruntant le passage clouté quelques mètres plus bas, tourner à droite pour remonter la Grande Rue par le trottoir de gauche, traverser la Rue Louis Pasteur, dépasser les bâtiments puis l'entrée de la résidence Pasteur (sur la gauche), longer le talus à main gauche, dépasser la Rue de Crèvecœur (côté opposé de la Grande Rue), atteindre le parking et poursuivre jusqu'à approcher de l'angle de la clôture de la déchetterie. Tourner à gauche avant la déchetterie, emprunter sur la gauche l'allée gazonnée de forme ovale et bordée de bâches, négocier la courbe à droite puis suivre tout droit entre la résidence Pasteur (à main gauche) et la déchetterie (à main droite) jusqu'à rejoindre en face la Rue Louis Pasteur à proximité du CCAS et de la Salle Pasteur. Traverser la Rue Pasteur avec prudence, tourner à gauche, parcourir environ 50 m et tourner à droite dans le sentier le plus à droite situé entre les numéros 52 et 54 de la Rue Louis Pasteur. Atteindre la Rue Salvador Allende, tourner à droite, négocier le virage à gauche et poursuivre jusqu'à la Rue Paul Langevin.

(8) Tourner à droite, délaisser l'impasse de droite et atteindre l'intersection avec la Rue Eugène Varlin. Tourner à droite pour remonter, parcourir environ 50 m, traverser la rue avec prudence et s'engager sur gauche dans l'Impasse Ambroise Croizat au-dessus de laquelle se trouvent une partie des maisons suédoises de la Reconstruction en Normandie (rue Pasteur). Poursuivre dans le sentier qui permet d'atteindre la Rue Serge Rouzière en face de l'Espace Nicolas Oresme, traverser la rue avec prudence, tourner à gauche en direction du parking Oresme et rejoindre le lieu de stationnement (D/A).

Au point de passage (6), l'étroit sentier pentu et sinueux qui descend vers l'Orne est assez escarpé, je le déconseille aux personnes qui n'ont pas de solides appuis.

Entre les points de passage (3) et (4), le chemin qui borde l'Orne est inondable en période de crue.

Fleury-sur-Orne

La commune était autrefois partagée entre deux paroisses : la Haute Allemagne aux maisons de carriers en pierre autour de l'église Saint-Martin et, installée sur la partie basse du village en bordure du marais, la Basse Allemagne aux vastes demeures de propriétaires terriens dominées par le clocher roman de la fin du XI^ème siècle de son église Notre-Dame.
Sur le côteau dominant l'Orne, de nombreuses carrières de pierre dites carreau d'Allemagne fournirent la célèbre pierre de Caen.

Souvenirs d'Allemagne

Allemagne tire son nom d'une garnison romaine d'Alamans gardant le gué d'Athis franchissant l'Orne.

En 1047, ce fut près du village de Fleury que les barons révoltés, battus au Val-ès-Dunes par le duc Guillaume de Normandie, passèrent l'Orne. Le carnage fut si grand que leurs corps emportés par le courant bloquèrent le moulin de Bourbillon près de l'Île Enchantée.

En 1916, Fleury-sous-Douaumont, près de Verdun (Meuse), est anéanti sous les bombes allemandes. "Indignée des atrocités commises par les hordes allemandes", la commune nommée "Allemagne", située au Sud de Caen, décide alors de prendre ce nom, devenant Fleury-sur-Orne (1917).

À partir du XI^ème siècle, de nombreuses carrières de pierre de Caen, à l'air libre puis souterraines, furent ouvertes à Fleury-sur-Orne jusqu'en 1934 (environ 11 ha). On y a trouvé des ammonites, des nautiles et même des crocodiles ! Près de 20 000 réfugiés y vécurent lors des bombardements des 6 et 7 juin 1944.

L’église Notre-Dame de Basse-Allemagne

Son clocher, classé monument historique, date des XIe-XIIe siècles, alors que le reste du bâtiment, construit en 1845 dans un style néogothique, est moins intéressant. Ce lieu de culte destiné aux habitants de Basse-Allemagne fut construit à flanc de coteau à proximité de l’ancienne route d’Angers et du bac d’Athis.

Les maisons suédoises de la Reconstruction en Normandie

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Suède décide de manifester sa solidarité envers la Normandie sinistrée. De 1946 à 1948, elle envoie dans le Calvados deux cents maisons en bois. Ces maisons jumelées représentent quatre cents logements pour dix communes. Aunay-sur-Odon, Bretteville-sur-Laize, Caen, Colombelles, Condé-sur-Noireau, Fleury-sur-Orne, Lisieux, Mézidon, Saint-André-sur-Orne, Thury-Harcourt. Soixante ans après, ces « petits chalets, merveilles de bon goût et de confort » sont toujours debout et témoignent encore de l’élan de générosité des Suédois.

Le Grand Marais de Fleury

Le Grand Marais de Fleury est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Celle-ci est longée par le chemin de grande randonnée GR^®36 venant de Ouistreham et gagnant les Pyrénées. Cet espace humide, les côteaux creusés par les carriers et le village qui surplombe le fleuve offrent de jolis points de vue sur la vallée de l'Orne et la ville de Caen.

Miscanthus giganteus

Le miscanthus géant, aussi appelé herbe à éléphant, est une graminée vivace à rhizome. Le miscanthus se plante au mois de mars-avril pour une durée de vie d'environ 15 ans. La première récolte se fait au bout de 2 ans. Les rendements en miscanthus se situent entre 10 et 20 T/ha. Celui-ci peut atteindre 4 m de haut.
Le miscanthus pousse en zones humides, telles que dans les marais proches de Louvigny, milieu sensible qu'il faut protéger. Il respecte ainsi l'environnement :
- c'est une culture écologique, qui se développe sans produit chimique (aucun produit phytosanitaire, aucun pesticide),
- il développe aussi la biodiversité,
- et surtout, il stocke 36 tonnes de CO² à l'hectare,
- de plus, l'hiver, les animaux tels que les chevreuils et sangliers s'y réfugient.