Lay Saint Christophe
En ancien lorrain, lay désigne une colline ou un petit mont. En effet le village est à flanc de colline. Le mot lay, en langage ancien, désigne les structures implantées sur les hauteurs.
En 1965, on trouva sur le territoire communal plusieurs objets mérovingiens, dont un bandage herniaire double conservé au musée lorrain de Nancy.
Le village gallo-romain de Layum devint la résidence des maires du palais d'Austrasie à l'époque mérovingienne : saint Arnoul, évêque de Metz et ancêtre de Charlemagne, naquit au château de la Haute-Lay vers 580. Il partagea l'éducation du jeune roi Dagobert avec Pépin de Landen, dont la fille épousa son fils : ce furent les grands-parents de Charles Martel.
Lay-Saint-Christophe a été le site d'une abbaye très florissante. Il y eut une église à la Basse-Laye à partir du XIIe siècle.
La commune comptait environ 1000 habitants aux XVIIIe et XIXe siècles : on y exploitait alors deux mines de fer et de nombreuses industries y étaient prospères : scieries, tanneries, tuileries, fabriques de brosses et de noir de fumée. Aujourd'hui, elles ont toutes disparu.
Édifices civils
Vestiges d'enceintes protohistoriques.
Maison particulière XVIIe, dite « de la Samaritaine » : maison, escalier de l'aile ouest, décor intérieur, chambre d'eau, galerie, terrasse, jardin, objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 13 septembre 2000.
Hospice (ancien château).
Moulin Noir XVIIIe.
19 fontaines (anciens lavoirs) du XVIIIe et XIXe siècle.
L'hôtel de ville héberge un musée des arts et traditions populaires lorraines.
Nombreux hôtels particuliers du XVe au XXe siècle dans la Haute-Lay.
Édifices religieux
Église Saint-Christophe
Ruines d'église prieurale romane XIe à la Haute-Lay dont l'emprise est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 24 février 1986.
Vestiges du prieuré de la Haute-Lay XIe : tour Saint-Arnou et anciens bâtiments monastiques transformés en habitations également inscrits monuments historiques par l'arrêté du 24 février 1986.
Église Saint-Christophe de la Basse-Lay reconstruite en 1862 : clocher XIIe, statues de bois sculpté XIVe/XVIe/XVIIe.
Source : Wikipédia (extraits)
Restauration des trois fontaines
Fontaine du Chavenois
Alimentée par une source située en amont dans la forêt avoisinante, cette fontaine a été construite en 1811.
Véritable lieu de vie et point central du village, les habitants y venaient chercher leur eau, laver leur linge et le
bétail venait s'y abreuver. En 1856, le Sieur François Grandjean, propriétaire d'une tuilerie signa une convention avec la commune pour qu'il puisse capter, sur les versants de Bouxières et de Fontenois, les eaux nécessaires au bon fonctionnement de sa tuilerie. Il récupéra l'eau des sources et la répartit dans les fontaines existantes. De ce fait, il alimenta cette fontaine par la source de Chavenois. Des travaux sont nécessaires pour que la fontaine retrouve tout son lustre d’antan.
Fontaine des Dames
Cette fontaine a été construite en 1857 afin d'alimenter en eau la partie basse du village. Lors des travaux
d'assainissement de la commune en 1966, la fontaine fut démolie. En 1977, grâce à la volonté d'un layen, M. Jean Edouard, elle fut reconstruite par des bénévoles en suivant les détails d'une carte postale. Sa reconstruction fut l’objet d’un grand élan de mobilisation puisque les habitants ont fourni les matériaux et le matériel nécessaires. Aujourd’hui, la fontaine se dresse sur une placette pavée, entourée de pelouse et de pommiers récemment plantés. Malheureusement, le temps, les intempéries et les manipulations malencontreuses des hommes, en sont venus à bout. Les margelles sont très abîmées, l’auge est fissurée,
l'étanchéité est pratiquement inexistante et le moine est usé.
Fontaine de Courcelles
Cet ancien lavoir daté de 1811 est alimenté par la source de Lolincourt. Cette source canalisée, au débit très
important, était le lieu de rendez-vous des lavandières. A l’époque, le lavoir était constitué de 3 grands bacs en
bois : 1 pour le lavage et les 2 autres pour le rinçage et l'égouttage. Au fil du temps, il a perdu de son utilité et est devenu une fontaine. Restaurée en 1973, la fontaine a conservé son moine mais les auges ont été réduites et ne sont plus étanches. Le parcours touristique du Bassin de Pompey dispose, depuis fin 2017, d’une visite dédiée aux fontaines layennes, intitulée « le village au fil de l’eau ». La restauration de ces trois fontaines sera mise en avant dans le cadre de ce circuit découverte.
Source : Appel au Mécénat avec la Fondation du Patrimoine
Quelques Layens illustres :
Louis Guingot
Louis Guingot a habité Lay-Saint-Christophe dans sa propriété de « La Tuilerie », aux Corvées, de 1936 à 1948 (année de son décès). A cette époque, qui n’est pas la meilleure de son parcours d’artiste, il a surtout vécu de la culture de son jardin plutôt que de son art. Car, dès 1939, la guerre l’a coupé de son principal travail, celui de chef décorateur de scène du théâtre de Lunéville.
Pour en savoir davantage
Antonin Daum et Emile Wirtz
Ces deux figures de l’école de Nancy et de la cristallerie Daum ont séjourné au début du XXe siècle dans notre village où une rue et une place portent leur nom.
Pour en savoir davantage
Le Baron de Courcelles
ce bienfaiteur de Lay-Saint-Christophe
Pour en savoir davantage
Source site officiel de la commune