De la Maison Forestière de l'Hermitain à la Cour de la Garde

Agréable randonnée qui commence en face de la Maison Forestière de l'Hermitain, traverse une partie de la forêt, passe à la Gravette, chemine tout autour d'une partie du ruisseau de l'Hermitain et permet de découvrir une zone de jonction entre cette forêt de l'Hermitain et les zones agricoles proches de Romans. Une belle vue également du château de Reigné tout proche et une ferme fortifiée à la Cour de la Garde.

Fiche technique

1949958
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 11,27 km
  • ◔
    Durée moyenne : 3h 35 
  • ▲
    Difficulté : Moyenne

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 129 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 130 m

  • ▲
    Point haut : 176 m
  • ▼
    Point bas : 104 m

Photos

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Description de la randonnée

Le point de stationnement se situe au départ de la route forestière de la Maison Forestière en bordure de la route D5 en face de la Maison Forestière de l'Hermitain.

(D/A) Quitter le point de stationnement en prenant la Route Forestière de la Maison Forestière en direction du Nord (en tournant le dos à la route D5). Aller jusqu'au croisement avec la Route Forestière de la Grande Ligne (premier croisement d'allées forestières)..

(1) Tourner à gauche dans cette route forestière (barrée à chaque extrémité).
Continuer tout droit. Passer prudemment la petite route qui dessert le lieu-dit Bois Pineau depuis la route D5.
Continuer tout droit jusqu'au quatrième chemin forestier sur la gauche (entre les parcelles 33 et 34).

(2) Tourner à gauche et remonter le chemin forestier jusqu'à la route D5, le chemin devenant plat au bout du premier tiers de ce tronçon.
Traverser avec prudence la route D5. Emprunter la petite route de la Gravette légèrement sur la gauche (une dizaine de mètres).
Continuer tout droit et contourner par la droite le lieu-dit La Gravette.

(3) Virer à droite dans un chemin d'exploitation ombragé qui décrit un "S" autour de petites parcelles gagnées sur un bois. Continuer tout droit.
Plus loin, le chemin franchit le ruisseau de l'Hermitain, finit par laisser place à une petite route et arrive à proximité du lieu-dit Barbin.

(4) Au carrefour de routes, prendre à droite celle qui dessert ce lieu-dit.
Après les derniers bâtiments, la route fait place à un chemin. Au croisement de chemins suivant, tourner vers la droite.
Le chemin d'exploitation se rapproche d'une zone boisée à main droite sous laquelle coule le ruisseau l'Hermitain.
Il arrive ensuite au lieu-dit Douault où se trouve un élevage de vaches. Traverser ce lieu-dit jusqu'à rejoindre la route D103. Tourner à droite et gagner prudemment la carrefour avec la route D5.

(5) Traverser le carrefour avec grande prudence (grande circulation à certaines heures) et prendre la deuxième route sur la gauche qui mène à Romans (panneau indicateur). Au tout début, prendre sur la gauche le chemin dans le bois balisé en Jaune.
Ce chemin monte à travers le bois. Vers le haut de la pente, ne pas tourner vers la droite (ce qui ramène à la route de Romans ) et continuer tout droit sans tenir compte de la croix Jaune indiquant que ce n'est plus le chemin. À partir de là, suivre le chemin non balisé qui serpente et va vers le sommet du bois où se trouve une zone beaucoup plus aérée suite à une exploitation de la forêt.
Arrivé au sommet, choisir un des chemins de gauche pour rejoindre un chemin d'exploitation.

(6) En y arrivant, tourner à droite sur ce chemin.
De belles vues sur la compagne environnante ne tardent pas à apparaître. Continuer jusqu'à une petite route à proximité du lieu-dit La Cour de la Garde (ferme "fortifiée", propriété privée). Au croisement en "T", tourner à droite, laisser aussitôt la route sur la gauche desservant le lieu-dit la Cour de Garde.

(7) Un peu plus loin, tourner à droite dans un chemin d'exploitation légèrement ombragé qui rejoint assez vite une petite route. Virer à droite et aussitôt à gauche dans un chemin forestier. À cet endroit, un panneau forestier signale la présence de pins Laricio de Corse qui peuvent atteindre jusqu'à 36-37m de haut.
Continuer tout droit sans tenir compte du balisage Jaune.

(8) Franchir le ruisseau de l'Hermitain et poursuivre jusqu'au débouché du chemin sur la route D103. Tourner à gauche et la suivre avec prudence jusqu'à une centaine de mètres avant le carrefour de quatre routes dont celle desservant le château de Reigné à gauche.

(9) Bifurquer à droite dans le chemin d'exploitation quasiment à plat. Le chemin franchit un ruisseau intermittent issu d'une fontaine lavoir du lieu-dit Les Chaumes puis remonte et ne tarde pas à arriver à un virage d'une petite route.
Tourner à gauche et suivre prudemment la route.
Plus loin, sur le côté gauche le lavoir des Chaumes (avant une petite voie sans issue desservant quelques habitations). Aller au carrefour de routes tout proche.

(10) Tourner à droite pour suivre la route avec prudence qui contourne Bois Pineau par le Sud. Au carrefour avec la petite route dite Chemin de la Forêt, où se trouve un cimetière familial , continuer tout droit et aller jusqu'au croisement avec un chemin d'exploitation sur la droite au droit d'une ferme sur la gauche de la route.

(11) Virer à droite et suivre le chemin d'exploitation qui part vers l'Est.
Plus loin, le chemin d'exploitation est en lisière de la Forêt Domaniale de l'Hermitain.
Au premier croisement sur la droite, bifurquer et emprunter la Toute Forestière de la Maison Forestière. La suivre tout droit

(1) Poursuivre jusqu'au point de stationnement (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 175 m - Parking face à la Maison Forestière de l'Hermitage
  2. 1 : km 0.38 - alt. 171 m - Croisement avec la Grande Ligne
  3. 2 : km 1.78 - alt. 164 m - Croisement route forestière - chemin forestier
  4. 3 : km 2.67 - alt. 155 m - Croisement de route - chemin à la Gravette
  5. 4 : km 3.67 - alt. 150 m - Carrefour de routes près de Barbin
  6. 5 : km 4.48 - alt. 118 m - Carrefour de Douault D5
  7. 6 : km 5.6 - alt. 149 m - Chemin d'exploitation à droite
  8. 7 : km 6.15 - alt. 134 m - Croisement route - chemin d'exploitation
  9. 8 : km 6.78 - alt. 104 m - Ruisseau de l'Hermitain
  10. 9 : km 7.9 - alt. 142 m - Croisement route D103 - chemin d'exploitation
  11. 10 : km 8.84 - alt. 138 m - Bifurcation à droite
  12. 11 : km 9.49 - alt. 161 m - Croisement route - chemin d'exploitation
  13. D/A : km 11.27 - alt. 175 m - Parking face à la Maison Forestière de l'Hermitage

Informations pratiques

Cette randonnée en terrain varié nécessite d'être correctement chaussé.
Après le (3) le chemin d'exploitation est assez boueux par fortes pluies en hiver ou à l'automne. De même après Barbin et autour de Douhault, le chemin est très boueux par fortes pluies suite aux passages très fréquents des tracteurs de l'éleveur ayant la ferme de Douhault. Possibilité d'entendre et de voir trois chiens en liberté à cet endroit : ils font du bruit mais ne sont pas agressifs. Les randonneurs avec un chien sont juste priés de le tenir en laisse.

Ce parcours, sans difficulté de repérage, n'est que partiellement balisé en Jaune. En complément il est conseillé de suivre les indications du descriptif et de la carte en y alliant une lecture du paysage.

Cette balade est la version longue d'un circuit de 7,7 km intitulée "Boucle de la Folie à la Gravette" du même auteur.

Randonnée réalisée par l'auteur le 24 avril 2019

A proximité

Forêt de l'Hermitain
Délimitation et /ou superficie 61 ha.
Intérêt du site
- Forêt de chênes et de châtaigniers sur ’terres rouges à châtaigniers’.
- Sentier de découverte de 2 km (sylviculture, botanique, écologie…).
- Proximité du site légendaire de Chambrille (La Mothe-St-Héray).
- Mise en valeur des arbres remarquables.
Aspects fonciers, administratifs et réglementaires :
Forêt domaniale
Dangers potentiels pour le public
- Forêt traversée par des routes à circulation assez importante.
- Précaution : se renseigner sur les jours de chasse.

Le château de Régné
Le château de Régné appartient à la famille de Vasselot de Régné depuis 1403.
Les Vasselot sont originaires du Poitou. Leurs fiefs se regroupaient principalement autour de Saint-Maixent-l'Ecole et de Niort, sur un territoire correspondant peu ou prou à l'actuel département des Deux-Sèvres, où la famille était solidement établie.
La filiation prouvée de cette famille noble d'ancienne extraction remonte au-delà de 1340.
Devise :« In hoc signo vinces », reprise de la devise de Constantin, et qui se traduit « Par ce signe, tu vaincras ».
Patronyme et titre
Le patronyme "Vasselot" est probablement dérivé du terme "vassal" soit dans son sens féodal de « vassal (féal) d'un suzerain », soit dans son sens de "vaillant". Une autre hypothèse étymologique fait dériver "Vasselot" de "vexillarius (en)" (porte-étendard).
Le chef de famille porte usuellement le titre de marquis. Le 14 janvier 1786, Jacques Marie Alexis Vasselot (1758-1828) fit ses preuves de noblesse devant Chérin, pour être admis aux Honneurs de la Cour le 27 mars 1789. Il fut présenté au roi sous le nom et le titre de "comte de Vasselot d'Annemarie". Sans descendance mâle, Jacques puis son frère Marin (1760-1836) lèguent à leur cousin Gabriel Vasselot de Régné (1782-1842) des titres incluant celui de marquis de Saint-Mesmin. Il semble donc que l'usage de porter le titre de courtoisie de « marquis de Vasselot » date de cette époque, par contraction du patronyme (Vasselot) et du titre (marquis de Saint-Mesmin) et pour le distinguer des autres membres de la famille.
L'usage de la particule « de » devant le patronyme « Vasselot » s'est généralisé au XIXe siècle.
Depuis 1882, le seul nom de famille encore vivant est "de Vasselot de Régné", à l'exclusion de tout autre.
Depuis le mariage de Sélima Vasselot de La Chesnaye (1807-1879) et Marin de Vasselot d'Annemarie (1760-1836), en 1828, le propriétaire de La Guillotière porte le titre de courtoisie de "Vicomte de La Guillotière" en souvenir de Marin de Vasselot d'Annemarie qui leur légua cette propriété.

Personnalités
Regnault Vasselot, commandant du château et de la ville de Saint-Maixent entre 1322 et 1324
Yvon Vasselot, chevalier à Rennes avant 1340, auquel la rue Vasselot à Rennes doit son nom
Joseph Amand Vasselot d'Annemarie (1762-1796), officier de marine lors de la guerre d'indépendance américaine, général vendéen lors de la guerre de Vendée, un des derniers chefs vendéens fusillé par les Bleus
Médéric de Vasselot de Régné (1837-1919), inspecteur des Eaux et Forêts, superintendant des services forestiers du cap de Bonne-Espérance
Odile de Vasselot de Régné (1922-), résistante, fondatrice et directrice du lycée Sainte-Marie d'Abidjan

Saint Maixent
Histoire
La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d'abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux vie et viie siècles.
En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville (guerre de Cent Ans).
En février 1469, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
De 1880 à 1940, l'École Militaire d'Infanterie (EMI, puis EMICC, avec les chars de combat) forme des milliers d'officiers issus du corps des sous-officiers.
En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’école de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire.
Après la guerre, l'École militaire d'infanterie et des chars de combat rejoindra l'École militaire interarmes au camp de Saint-Cyr Coëtquidan.
En 1948, s'installe l'École nationale des sous-officiers d'active

Patrimoine
Porte Chalon
Dans cet édifice se trouve l'Office de Tourisme Haut Val de Sèvre archive. Le bâtiment datant du XVIIIème siècle, a été construit lors de travaux d'urbanisme souhaités par le Comte de Blossac, intendant du Poitou. Il remplaçait l’une des anciennes portes de la ville fortifiée, et faisait partie d’un fief appartenant aux Chalon, puissante famille Saint-Maixentaise au XIVe siècle.
Cette nouvelle porte accueillit l'hôtel de ville jusqu'en 1921. La porte Chalon est classée monument historique depuis 1999.

Hôtel Chauray
L'hôtel Chauray, a été construit pour Pierre Paen en 1531. L'édifice faisait partie du domaine de Chauray qui s'étendait de la rue Chalon à la rue de l'Audience.
La famille Paen est une famille très ancienne de Saint-Maixent. Philippon Paen, marchand à Saint-Maixent, fut le premier maire de la ville en 1441. Il fut maire à trois reprises.
Son frère Pierre acheta, vers 1450 la seigneurie de Chauray. Il fut maire de Niort puis de Saint-Maixent. Tout comme son fils Guillaume. Et c'est Pierre, le fils de ce dernier, qui fit construire cet hôtel particulier. Il fut également maire de Saint-Maixent.
À l'origine, l'hôtel Chauray, était entouré de deux avant-corps en forme de demi-tourelles. Aujourd'hui, une seule reste.
Après la Révolution, le bâtiment a appartenu à plusieurs familles. En 1921, les derniers propriétaires vendent à la ville l'ensemble du domaine. Il a été occupé par l'administration des Postes jusque dans les années 1950.

Église Saint-Léger à côté de l'Abbatiale
Seule une chapelle gothique de l'Église St Léger subsiste, abritant la crypte du VIIe siècle redécouverte au XIXe siècle et classée au monument historique.
L'abbatiale construite en 940 abrita les reliques de saint Maixent et saint Léger et fut détruite par un tremblement de terre. Reconstruite aux XIe et xiie siècles (église romane), elle fut à nouveau détruite par les calvinistes en septembre 1568, et reconstruite (abbatiale) sur ses bases romanes dans un très beau style gothique.

Porte Canclaux
Cette porte de l'Abbaye du XVIIe siècle est de style classique. Au-dessous de la corniche, au centre de la frise, observez les trois cartouches avec inscriptions, celle qui se trouve au centre porte la date « 1660 » ; date de reconstruction de l'abbaye. Au-dessus de l'arcade, trois écussons : à gauche, aux armes des Bénédictins à une fleur de lys, au centre aux armes de la France aux trois fleurs de lys et à droite aux armes de l'abbaye à une fleur de lys. L'abbaye fut donc « royale ».
Lors de l'installation des militaires dans l'abbaye, la caserne prend le nom de « caserne des bénédictins » puis en 1886 de « caserne Canclaux » ; ce qui explique le nom de cette porte d'entrée de l'abbaye.

Le quai des Tanneries
Ce bord de canal servait au nettoyage des peaux dès le XIe siècle. Le travail de laine, du chanvre, des peaux, la teinturerie, le filage et le tissage étaient des activités importantes au Moyen Âge et à l'époque moderne.
La localisation des tanneries s'explique par le besoin d'un courant d'eau important, assuré par le canal de dérivation des moulins de l'abbaye. En même temps, une position à l'extérieur du cœur de la ville était importante au vu des nuisances olfactives et des risques sanitaires de l'activité. La dernière tannerie cessa ses activités en 1889.

Maison de l'Apothicaire
Rue Anatole-France, se situe une maison du XVe siècle qui a conservé son inscription sur la façade aux colombages « HIC VALETUDO » (ici la santé 1442). Celle-ci était une maison d’apothicaire.

Hôtel Balisy
L’hôtel Balisy a été construit en 1530 pour Aimery de Léau, sieur de Balisy, capitaine du château de Saint-Maixent de 1522 à 1549. Il accueillit de nombreux notables de l'époque comme Catherine de Médicis ou le duc de Sully.
Sa façade de style classique du XVIe siècle est prolongée par une galerie de style renaissance, et est ornée avec des médaillons sculptés à l'effigie d'empereurs romains surmontés de lucarnes aux frontons décorés de coquille. En 1625, cet hôtel devint le siège de la justice de paix, jusqu'au milieu du XXe siècle.

Hôtel Pied Foulard
L’hôtel Pied Foulard du XVIIe siècle était le presbytère jusqu'à la loi de 1905. Il est devenu hôtel de ville en 1921.

Le Musée du Sous-Officier
Avenue de l’École-Militaire se trouve le Musée militaire de St Maixent l’École. En ce lieu se trouvait aussi l’emplacement de l’ancien château.

Les allées vertes
Les allées vertes aménagées au XVIIIe siècle à l’instigation du Comte de Blossac. Constituées de quatre rangées d’arbres, elles entourent la place Denfert-Rochereau d’une superficie de 2 ha. Au centre se trouve la statue du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort en 1870, né à Saint-Maixent le 2 janvier 1823.

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