Le Loup Garou
Le Loup-Garou est un lieu d’accueil de loisirs, de restauration et d’hébergement de groupes, situé en région Poitou-Charentes à Lezay dans le sud Deux-Sèvres.
Depuis plus de 25 ans, il reçoit :
- les groupes scolaires de tous niveaux pour les sorties et séjours « Classes de découvertes », les organisateurs de loisirs toute l’année et les séjours de vacances gérés par l’Association CAVALE à chaque période de vacances scolaires de l’Académie de Poitiers,
- les particuliers pour les rencontres familiales ou week-ends entre amis et les groupements professionnels pour les réunions, séminaires, formations, etc.
De plus il héberge désormais une école de type Montessori.
Saint Léger de la Martinière
Son histoire
La commune de Saint-Léger-les-Melle, suite à sa fusion avec L’Enclave de la Martinière par arrêté du 26 décembre 1972, est devenue Saint-Léger-de-la-Martinière.
Elle est située sur un plateau d’une altitude de 160 mètres sur une superficie de 2500 hectares avec un peu plus de 1000 habitants.
Saint-Léger-de-la-Martinière se situe sur la RD 950 entre Poitiers (86) et Saintes (17). Elle fait partie de la Communauté de Communes du Canton de Melle au Sud-est du département des Deux-Sèvres, région du Poitou-Charentes.
Elle est creusée de 3 vallées profondes dans lesquelles coulent de petites rivières. Le Mareuil et le Bignon forment à Saint-Léger-de-la-Martinière La Légère qui va se jeter dans la Berlande sur la commune de Paizay-le-Tort. La Béronne coule dans la troisième vallée alimentée par plusieurs fontaines.
Commune rurale par excellence, elle compte une vingtaine d’exploitations agricoles avec des troupeaux de chèvres, de vaches laitières ou de vaches allaitantes, et une partie en céréales.
Plusieurs artisans se trouvent sur la commune (ébéniste, maçon, bûcheron..).
Des vestiges de l’époque néolithique, découverts près de Mouchedune et de Gicorne, témoignent d’un peuplement très ancien. Dès l’époque gauloise, les chercheurs de plomb argentifère approvisionnent l’atelier monétaire de Melle. Tout un réseau de galeries a été creusé dans la vallée de La Légère. Du fait de son positionnement géographique, entre Poitiers et Saintes, le bourg de St-Léger a vu passer longtemps la cohorte des pèlerins de Compostelle. On retrouve sur le manteau d’une cheminée de l’ancienne auberge de « l’Ecu de France », un écusson portant deux coquilles percées.
Il y avait à St-Léger, vers 1805, 4 moulins à eau, 1 à vent, une carrière de pierre et une tuilerie. Avec le passage des pèlerins, on trouvait dans le bourg plusieurs auberges et hostelleries comme « l‘Ecu de France », « Les 3 Pigeons », « l’Auberge de St Martin »,….
Construite au XIIème siècle, l’église fut restaurée en 1682 par l’architecte Le Duc, puis réparée au XVIIIème siècle. A l’intérieur de l’église, on trouve, outre la tombe de Charles Le Coq (chevalier, décédé en 1718), celles de Jacques de Brémond (1745) et de Messire Louis-David du Fief, seigneur de Mardre décédé en 1718. Certaines épitaphes portent des blasons sculptés.
Pôle industriel de Saint Léger de la Martinière La sucrerie de betteraves fondée en 1872 par Alfred Cail est rachetée en 1885 par des industriels de Reims et transformée en distillerie d’alcool de betteraves pour devenir la distillerie des Deux-Sèvres.
Lors de la première guerre mondiale, l’activité se tourne vers la fabrication de produits biochimiques. L’usine s’agrandit jusqu’en 1965.
L’usine de produits organiques est rachetée en 1972 par le groupe Rhône Poulenc. Le site industriel est devenu Rhodia en 1998. L’activité Food a été vendue en 2004 à Danisco.