Départ du parking du port de Pont-Aven.
(D/A) Du parking, filer plein Sud pour rejoindre le bout de la route, et accessoirement la disgracieuse station d'épuration qui s'y trouve.
(1) À hauteur de l'édifice, emprunter sur la gauche le sentier qui escalade le talus, puis s'échappe vers l'aval en suivant au plus près le rivage. On a vite fait de remarquer les extraordinaires trognes, vestiges de centaines d'années d'exploitation des branches de ces vénérables végétaux qui s'alignent juste au-dessus des flots. Ils sont particulièrement impressionnants dans la première anse dans laquelle on s'engage pour la contourner. Suivre le sentier jusqu'au fond du vallon submersible.
(2) À la limite des plus hautes eaux, le sentier passe sur l'autre rive pour revenir vers le cours de l'Aven qui est ici particulièrement sinueux et enchâssé entre les deux rives boisées.
(3) Dépassée l'Anse de Kergourlet, sur la rive opposée, où l'on peut se demander vers où s'écoule la rivière, l'horizon ne tarde pas à se dégager, tandis qu'on aperçoit un peu plus loin au-dessus du rivage la façade austère du Château du Hénan.
Continuer sur le sentier côtier en contournant la butte dont le Château du Tal Mor occupe le sommet. Au sortir des bois qui entourent l'édifice, on s'écarte à nouveau du cours de l'Aven, pour contourner une nouvelle anse, puis passer au dessous du hameau de Kerscaff Izella.
(4) Au chemin transversal, tourner à gauche pour monter vers Kerscaff Huella par un beau chemin bordé de talus empierrés. À l'entrée de la propriété, tourner à droite pour déboucher sur la route qui dessert le Moulin et le Château du Hénan.
Traverser cette route et emprunter vers la gauche le chemin qui a été aménagé en parallèle à la route, de l'autre côté du talus. On ne tarde pas à apercevoir la silhouette trapue du moulin à marée, planté au milieu de la digue qui retient l'Étang du Hénan.
(5) Traverser cette digue en ne manquant pas de jeter un coup d’œil à l'extérieur mais aussi à l'intérieur du moulin, qui visiblement semble être en état de fonctionner. Dépasser la maison du meunier, solide bâtisse en granit qui occupe le versant opposé, puis tourner à gauche pour suivre à nouveau le sentier côtier.
À cet endroit, il contourne l’arboretum départemental qui y a été planté, et on peut allègrement quitter le sentier pour divaguer à travers les différentes espèces plus ou moins exotiques qui y ont été installées. Garder seulement en point de mire la chapelle, près de laquelle il faudra passer pour poursuivre la balade.
(6) De la chapelle, remonter vers la route en longeant les hauts séquoias qui dominent l'arboretum. Passer devant l'imposant portail du château et continuer en face, en descendant légèrement sur la gauche pour rejoindre les trois fontaines où les tisserands locaux lavaient leurs productions. Remonter vers la gauche en direction du parking mais tourner à droite pour passer au dessous, puis continuer tout droit à travers bois, jusqu'à en atteindre la lisière. Se laisser ensuite glisser le long de celle-ci pour atteindre la queue de l'Étang du Hénan. Magnifique refuge pour nombre d'oiseaux qui fréquentent ces lieux, le bassin étant soumis aux marées, son remplissage est fonction de l'heure du jour et vous donc pouvez le trouver vide, mais rarement d'oiseaux.
(7) Suivre la rive de l'étang par la droite, contourner une anse au bout de laquelle subsistent les restes d'un lavoir, puis revenir à la route au moment où elle s’apprête à franchir la digue du moulin.
Tourner à gauche pour revenir sur l'autre rive, puis reprendre le chemin de l'aller jusqu'au bas de Kerscarff Izella.
(4) Quitter alors le sentier côtier pour le chemin qui remonte vers le haut du village. Passer devant une curieuse bâtisse aux ouvertures en ogives, avant d'atteindre l'accès aux habitations les plus hautes. Si le portail est ouvert, jeter un œil au magnifique mur en pierres debout (men zao, dans le langage local) de la première bâtisse qu'on aperçoit sur la droite.
Sortir du village en tournant à gauche, puis aussitôt à droite au carrefour suivant. Au plus haut, quitter le chemin principal, pour le chemin creux qui s'enfonce sur la gauche, entre deux talus plantés de grands arbres. Retrouver rapidement le fond de la première anse.
(2) Passer sur l'autre versant et revenir au point de départ en prenant le chemin de l'aller en sens opposé. Et ne manquez pas de jeter un dernier coup d’œil aux trognes si expressives (D/A).