De Saint-Antonin-Noble-Val à Cordes-sur-Ciel, par les gorges de l'Aveyron

Départ du parking ombragé situé de l'autre côté du pont et juste avant l'ancienne gare

(D) Tourner le dos au pont et passer entre le bâtiment de l'ancienne gare et la rivière. L'itinéraire cyclable des gorges de l'Aveyron passe en contrebas de la route départementale jusqu'à l'approche des vires de la rivière. La voie n'est qu'en partie revêtue, mais le chemin est très roulant.

(1) Lorsqu'on revient à la route des gorges, prendre à droite pour atteindre sur la gauche le départ de la route de la corniche, dans laquelle on s'engage par une première petite côte. Débute alors un parcours d'une beauté exceptionnelle qui conduira jusqu'au-delà de Brousse, et qui commence par la double vire qu'effectue la rivière en se faufilant entre les massifs calcaire.
Pas de risque de se tromper puisqu'il n'y a qu'une route. Atteindre le prochain croisement à hauteur de Viel Four.

(2)Prendre à droite pour passer par le village puis revenir à la route principale par une petite rampe bien pentue, et continuer vers la droite.
Commence alors la montée vers le point haut de la corniche, qu'on garde en point de mire sur une bonne partie du parcours.

(3) S'arrêter après le tunnel pour prendre le temps de souffler, et surtout d'admirer le paysage. S'il a été dur d'atteindre ce point, il n'y a plus qu'à se laisser glisser dans la descente qui traverse le village de Brousse avant d'enchaîner les lacets qui permettent de retrouver les parages de la rivière et la D115.

(4) Suivre la D115 sur environ 1,5 km jusqu'au pont de Cazals. Attention, la route est passante mais large et quasi rectiligne. Pour les aventuriers, il existe un cheminement en contrebas et en parallèle à cette voie, mais pour en avoir emprunté une partie, il est plutôt réservé aux VTT. En chemin, on laisse sur la droite l'ancienne passerelle qui permettait auparavant de rallier Cazals

(5) Tourner à droite pour passer le pont sur l'Aveyron et continuer jusqu'à la route qui mène au village de Cazals. Au carrefour, tourner à gauche et prendre son souffle, le raidillon qui escalade la pente est court (environ 200 m), mais sacrément pentu !

(6) Une fois le plateau atteint, rouler sur le plat avant d'entamer une longue descente qui mène au pied de la montée suivante, alors que la route surplombe une nouvelle vire de la rivière.
La montée est régulière et raisonnablement difficile, et se termine par un faux-plat qui débouche à nouveau sur un beau panorama. Prendre une fois encore le temps de la pause.

(7) Se laisser glisser dans la longue pente qui ramène en bordure de la rivière. La petite route contourne le dernier relief qui précède le méandre avant Penne.

(8) Laisser sur la droite la petite église de Saint-Vergondin et continuer en direction de Penne. Avant d'y parvenir, il faut prendre à gauche pour enjamber le pont sur l'Aveyron.

(9) Après le pont, croiser la route des gorges et prendre à droite, juste au-dessus de cette dernière, la voie qui entreprend de contourner le rocher que domine l'improbable château de Penne. Après avoir dépassé la croupe occidentale, entreprendre de remonter une à une les maisons qui sont étagées face au Sud sous la protection des imposantes ruines.

(10) Au carrefour qui occupe le bas du village, continuer tout droit en ignorant le panneau sur la droite qui indique "Toutes directions". Filer sur 100 m environ avant de prendre à gauche la voie qui s'engage dans la descente. Attention au revêtement, il n'est pas fameux ! Cette route rejoint les berges de la rivière, peu après le lieu-dit Granier (carrefour avec la D33) et prendre à gauche.
Juste avant de déboucher sur la route des gorges (D115), prendre à droite la D9 en direction de Saint-Michel-de-Vax.

(11) Si les premières centaines de mètres sont un peu pentues, la suite de la montée est très régulière et sans grande difficulté, sinon qu'elle est longue.

(12) Passer les lieux-dits Janoye puis Bancaze, avant de finir par atteindre la carrefour à quatre directions, avec la D168.

(13) Tourner à droite vers Belaygue par une route en balcon qui permet de voir le vallon par lequel on vient de monter.

(14) Le village de Belaygue qui est établi sur un petit plateau un peu à l'écart de la voie, présente quelques belles maisons dont les volets fermés laissent penser à une occupation très saisonnière. Laisser le village sur la droite et filer vers Aurifeuille, en profitant du répit que vous laisse la route.

(15) S'armer de courage pour entreprendre de monter les 4 km qui mènent à Vaour.

(16) C'est le nez dans le guidon qu'on passe Vignières, mais il ne faut pas oublier de le lever quand on approche de Bournac. Avec l'altitude, la vue s'élargit car la Forêt de Grésigne se morcelle pour laisser quelques échappées sur le paysage lointain.

(17) Laisser à gauche la route qui mène à Bournac, et continuer à grimper. La pente ne tarde pas à s'atténuer et l'arrivée sur Vaour n'est plus très loin. Rester sur la D168 jusqu'au croisement avec la D15,un peu en contrebas de l'église.

(18) Tourner à droite et traverser le village.

(19) Après le café-boulangerie-épicerie... qui est une des dernière habitations du village, tourner à gauche en direction de l'Ancienne Commanderie des Templiers. Remonter la route qui sinue entre de grands arbres, jusqu'à atteindre un carrefour qui indique la direction d'Itzac sur la droite.

(20) Ne pas tenir compte de cette direction, ni de celle qui envoie vers l'ancienne commanderie, mais prendre tout droit dans la D33. Cette route qui file à flanc de versant est agréable et sans aucune difficulté, ce qui est bien reposant après les 10 km d'ascension effectués précédemment.

(21) Au Col de Liberté et au travers de quelques échappées visuelles, on se rend compte qu'on est proche du sommet, même si celui-ci est un peu plus haut. Tourner à droite au col pour se laisser glisser confortablement jusqu'à la plaine du Cérou en suivant la D91.
Traverser d'abord les lisières de la Forêt de Grésigne, avant que la vue se libère complètement avant d'atteindre le voisinage du village de Tonnac.

(22) Passer le carrefour avec D9 et laisser sur la gauche le bourg de Tonnac.

(23) Atteindre le dernier belvédère avant la plaine, au loin, Cordes se dresse fièrement en pyramide au-dessus de la vallée du Cérou !

(24) Prendre le temps de savourer le paysage avant de terminer la descente à travers les vignes du vignoble de Gaillac. Laisser le village d'Alayrac, sur la droite et continuer sur la D91 jusqu'à passer sous la voie ferrée.

(25) Aussitôt ce passage, Suivre la D600 qui conduit jusqu'à Cordes. Cette route est rectiligne et passagère, donc pas nécessairement sûre pour les cyclistes. Soyez-y donc prudents et attentifs à la circulation.

(26) Traverser le village d'Alayrac, et continuer tout droit jusqu'à atteindre le carrefour qui dessert le camping, un peu avant de remonter vers Les Cabanes.

(27) Au carrefour, tourner à gauche en direction de la zone d'activités des Cabanes. Cette petite route n'est pas d'un grand intérêt mais présente toutefois celui d'être moins fréquentée que la route départementale, en plus de ne pas escalader la butte avant Les Cabanes. Plus loin, elle rejoint la rive du Cérou qui reste cependant bien caché derrière son rideau d'arbres.

(28) Alors qu'on aborde le vieux village des Cabanes, tourner à gauche dans la Rue de la Cuvette (attention, cette rue est nouvellement en sens interdit dans ce sens, poser pied à terre), et rejoindre le centre du vieux village par la Rue de l'Arbre Vert.

(29) Laisser à gauche la route qui franchit le pont sur le Cérou, et continuer tout droit par la Rue Gargarides.

(30) Passer devant un collège avant de revenir au bord du Cérou à hauteur du lieu-dit Les Tanneries. Continuer tout droit en suivant la rivière jusqu'à déboucher sur la Route de Bournazel.

(31) Tourner à droite pour remonter la Rue du Cérou, en passant devant la Chapelle du Saint-Crucifix. Par un dernier effort, escalader cette rampe bien pentue et atteindre la D600 juste avant qu'elle ne débouche sur la Place de la Bouteillerie, porte d'entrée de la vieille ville de Cordes-sur-Ciel (A).

Si des commerces existent à Penne et Vaour, encore faut-il qu'ils soient ouverts au moment où on y passe. Aussi est-il recommandé de s'approvisionner à Saint-Antonin, pour pouvoir voyager en toute autonomie.

Pour un café (ou plus) à Penne, ne pas hésiter à monter dans le vieux village pour s'attabler au Café des Mesures, qui, en été, propose une belle terrasse au-dessus de l'Aveyron. On y est bien, à l'abri du château qui est posé en équilibre sur son rocher.

Lorsqu'on aborde Cazals (5), on peut regretter que l'ancienne passerelle soit désormais interdite à toute circulation. Elle permettait de rejoindre directement le village. Si celui-ci ne présente pas vraiment d'intérêt, on ne peut toutefois ignorer l'étonnant clocher-campanile de son église : il est rare en effet de voir à la fois un clocher pointu et un vrai campanile en fer forgé qui surmonte celui-ci.

Au Col de Liberté, l'envie peut être grande de monter jusqu'au sommet de la Plane, d'où la vue doit être assez impressionnante sur tout l'Albigeois et le Quercy. Nous n'avons pas eu le loisir de le faire, mais l'ascension jusqu'à la Plane ne paraît pas impossible. Pour ce faire, au (21), il faut prendre tout droit, passer sous les antennes et rejoindre un carrefour à proximité d'un belvédère, puis tourner à droite pour revenir au (22) par la D9. La distance à parcourir est similaire à l'itinéraire décrit, et la frustration ressentie au Col de Liberté, où la vue est très limitée, doit vite s'effacer dès lors qu'on atteint les crêtes dénudées qu'on entrevoit dans la descente.