Une agréable randonnée dans les vignobles autour de Saint-Ciers-du-Taillon et en particulier autour du Château d'Orignac au Nord. Le parcours est l'occasion de découvrir cette belle campagne de Saintonge avec de belles vues sur les vignes, les cultures et les petits bois. Au fil de la randonnée, quelques exemples remarquables du bâti traditionnel.
Description de la randonnée
Se garer derrière l'église de Saint-Ciers-du-Taillon (et/ou sur le côté).
(D/A) Quitter le point de stationnement en passant derrière le chevet de l'église du côté Ouest. Rejoindre l'Avenue de la République (D730).
Traverser avec prudence et emprunter en face la Rue de la Mairie jusqu'à son croisement avec la Rue du Moulin de la Fuie. Continuer en face dans un chemin d'exploitation qui part vers le Nord.
(1) Tourner à droite dans le chemin d'exploitation qui rejoint un peu plus loin la route D146. Virer à gauche et suivre prudemment la route sur une centaine de mètres environ.
(2) Tourner à droite dans le chemin d'exploitation juste avant le lieu-dit la Croix. Au premier croisement, virer à gauche entre deux parcelles de vignes. Continuer tout droit jusqu'à une petite route qui dessert le lieu-dit Chez Robin. Prendre à droite sur cinquante mètres environ.
(3) Tourner à gauche et continuer tout droit jusqu'à un croisement de chemins d'exploitation en "Y" à l'intérieur d'un petit bois
(4) Virer à gauche et suivre le chemin dans la forêt jusqu'à la D146. La traverser prudemment et emprunter le chemin d'exploitation en face. Le suivre jusqu'à la petite route qui dessert les lieux-dits Chez Chagneau et Chez Sedeau.
Prendre à droite, passer les lieux-dits Chez Chagneau, Chez Sedeau puis le carrefour en "T" en continuant tout droit vers Chez Bugeau. Aller jusqu'au carrefour de deux petites routes en croix, peu après.
(5) Tourner à gauche en direction du lieu-dit les Grands Milliers, le traverser et continuer sur le chemin d'exploitation qui fait suite à la route après la dernière habitation.
Continuer tout droit jusqu'à la Combe des Pères où coule un ruisseau intermittent. Le chemin longe le ruisseau (fossé) à main gauche et arrive à un croisement de quatre chemins.
(6) Virer à gauche dans le chemin qui serpente vers les parcelles des Sarmadelles. Tourner à droite dans le chemin d'exploitation qui passe à la Bugeaudrie où il se transforme en petite route. L'emprunter et aller jusqu'à la route D730.
Tourner à gauche et suivre avec prudence la route D730 sur une trentaine de mètres environ.
(7) Virer à droite dans une route qui va vers le lieu-dit la Motte en passant sous un bâtiment. Passer ensuite le lieu-dit la Motte après lequel la route se transforme en chemin d'exploitation. Au croisement en T", tourner à gauche et continuer tout droit jusqu'à un croisement en croix, un peu avant Chez Legay.
(8) Prendre à gauche entre deux parcelles de vignes, en légère surélévation. Continuer jusqu'à la Rue des Lavandières. En y arrivant, tourner à gauche, franchir le Taillon et aller jusqu'à l'Avenue de la République.
Virer à gauche et suivre l'Avenue de la République sur une cinquantaine de mètres environ. Tourner à gauche dans la Rue de l'Église.
En arrivant devant l'église, la contourner par la gauche pour rejoindre le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée (D/A).
Le Château d'Orignac
Historique du Domaine
Depuis au moins huit siècles, Orignac est un lieu de vie, productif et animé. au fil du temps, il n'a jamais laissé indifférent les gens qui y ont vécu. Il leur a communiqué toute l'énergie que génère un lieu majestueux et intemporel. L'histoire de la terre d'Orignac remonte à l'an 1200, lorsque Yhtier d'Orignac, chevalier, seigneur du lieu épousa Sybille, fille d'Hélies, seigneur de Virrolet.
Le bâtiment pris son aspect actuel lorsqu'il fut "rebâti à la moderne par Monsieur de Saint-Légier, vers 1840" au milieu d'avenues, de bosquets et de jardins pour en faire "une habitation des plus agréables", d'après un texte de 1864. Quant aux dépendances, elles furent reconstruites dans un style classique, plus au Nord, en un corps de ferme en trois parties s'articulant autour d'une large cour.
Au siècle dernier, Monsieur Paul Gros acquit le domaine aux descendants du Baron de Saint-légier et le transmit à sa fille aînée, Hélène. Homme ingénieux et entreprenant, il avait fait venir des Etats-Unis des porte-greffes insensibles au parasite du phylloxéra qui détruisit le vignoble français à la fin du 19ème siècle. Des plants traditionnnels greffés sur ces pieds mères américains mirent fin à la crise.
Hélène Gros épousa, en 1930 un jeune officier de marine, Hubert Meyer. Ils vécurent au fil des années dans de nombreuses villes suivant les affectations de la Marine, revenant dés que possible à Orignac, leur port d'attache.
A la fin de la guerre, celui qui deviendra l'Amiral Meyer, fut chargé par ses supérieurs de négocier la libération du port de la Rochelle, ce qu'il fit avec toute la rigueur et la droiture d'un homme de mer, puis, il fut maire de Royan dans les années soixante.
Orignac suscitant des vocations, deux de ses enfants furent ingénieurs agronomes, la troisième, professeur de Sciences Naturelles. A la mort d'Hubert Meyer, sa fille Odile, ingénieur agronome géra le domaine pendant 20 ans.
Aujourd'hui, Hervé Meyer, retraire prise, a relayé sa soeur en s'installant sur la propriété et aidé par son fils Yvan, oenologue à Bordeaux, ils poursuivent avec plaisir et application l'oeuvre de leurs prédécesseurs pour que les produits du Château d'Orignac demeurent les fleurons de notre terroir charentais.
Le Vignoble
Le vignoble du Château d'Orignac est situé au coeur de l'appelation "fins bois" sur des croupes argilo-calcaire, en bordure de l'estuaire de la Gironde.
C'est sur ce terroir exceptionnel que l'on cultive avec minutie d'une part les cépages rouges, Merlot Noir et Cabernet Sauvignon destinés à l'élaboration du Pineau, et d'autre part l'Ugni Blanc et le Colombard, cépages de prédilection des Grands Cognacs.
Source : site officiel du Château d'Orignac (extraits)
NDLR : le Château, propriété privée, ne se traverse pas lors de cette randonnée à la demande du propriétaire.
Saint Ciers du Taillon
Saint Ciers du Taillon est une jolie et dynamique petite commune ( 564 habitants) située en Charente-Maritime. Elle fait partie de la communauté de commune de la Haute Saintonge. Ses habitants sont les Taillonnaises et Taillonnais.
La paroisse de Saint-Cyr-de-Taillac appartenait, sous l'Ancien Régime, au comté de Cosnac.
Au XVIIIe siècle, la paroisse s'appelait Saint-Ciers-de-Cônac.
Lieux et monuments
Une croix de chemin avec son socle datant de 1651 est inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du 11 octobre 1963.
Saint-Cyriaque fut un martyr romain sous Maximilien. Saint-Cyriaque fut un martyr romain sous Maximilien.
L’église Saint-Cyriaque de Saint-Ciers-du-Taillon est un édifice imposant qui date du XIIe siècle, presque entièrement reconstruit durant la période gothique. Elle à la forme d'une croix latine à doubles croisillons.
La façade à pignon comprend au centre un portail en plein cintre surmonté d'un arc brisé à voussures sur colonnettes et chapiteaux sculptés. Au-dessus, une baie géminée est percée sur le modèle de celles du clocher. Une rosace aveugle décore le sommet du pignon.
La nef à trois travées a été revoûtée sur croisées d'ogives au XIXe siècle comme en témoigne l’inscription de 1888 sur une clé de voûte.
Le mur latéral sud est percé d'une petite baie étroite romane. Une porte seigneuriale murée à linteau en accolade est curieusement décorée de gravures géométriques.
Le clocher carré est accolé au mur latéral nord. De construction gothique, il s’inspire avec élégance du style roman. Sa base forme un porche percé sur sa face nord d’une porte à profondes moulures en arc brisé souligné d’un cordon et surmonté d’une longue baie étroite.
Les étages supérieurs sont ornés sur chaque face d'une arcature en arc brisé. La baie centrale géminée est encadrée d'arcs aveugles et séparée par des filles colonnes à chapiteaux. Chaque étage est séparé par une corniche portée par des modillons.
La cloche actuelle date de 1922. La précédente avait été coulée en 1833 et fut fêlée en 1918 par le carillonnement pour saluer l'armistice.
Le chevet double reconstruit au XVe siècle forme un large pignon percé de deux larges baies ogivales à remplage.
Le chœur doublé au sud se prolonge d'une chapelle. Celle-ci est dite d'Orignac. En effet, au milieu du XIVe siècle le seigneur Ithier d'Orignac demanda à être inhumé à côté de sa mère dans l'église.
Voûté sur croisées d'ogives, les nervures pénètrent sur des colonnes au sud et sur des faisceaux de colonnes à petits chapiteaux de feuillage au nord.
Trois bateaux de types différents non datés, ornent le mur nord de l’église.
Autel de marbre blanc finement sculpté.
Sources : wikipédia et site http://www.eglises-en-charente-maritime.... (extraits)
Pays :
Commune :
Visorandonneur
Moyenne 
Office de tourisme
