Découverte du quartier Cuire Le Bas

Point de départ : Maison de la Parentalité - Montée des forts.
Peu de places de parking, mais possibilité de se garer dans la rue ou alors de venir en transport en commun S5 (arrêt Cuire Le Bas).

(D/A) Descendre la montée des forts, direction la Saône, puis prendre à droite sur Quai Clemenceau. Continuer tout droit sur Quai de Clemenceau, direction l'île Barbe, jusqu'à l'escalier sur la gauche.

(1) Tourner à gauche et le descendre pour longer les Quais de Saône, direction le club d'aviron de Lyon-Caluire (dans le sens opposé à l'île Barbe).

(2) Traverser le club d'Aviron et, sur la gauche, prendre la petite montée pour retourner sur le Quai Clemenceau, puis continuer tout droit jusqu'à la Place de la Rochette.

(3) Tourner à gauche et traverser la place (place avec des toilettes publics et le service Vélo'v), puis de nouveau à gauche sur Rue Lucien Maitre. Jusqu'à l'intersection avec la Rue du Capitaine Ferber, continuer tout droit sur Montée de la Rochette, pour arriver au niveau de la Rue de la Saône.

(4) La suivre. Passer L'Abbaye de la Rochette et prendre de nouveau à droite, sur Rue du Capitaine Ferber. À mi-chemin se trouve, sur la droite, la Maison des associations.

(5) Continuer, toujours tout droit, jusqu'au bout de la rue. Traverser le square, puis tourner à droite sur Montée des forts afin de retourner au point de départ (D/A).

Maison de la parentalité/ Caluire Juniors
Ouvert depuis décembre 2016.
Services liés à l’enfance, un espace d’échanges et de travail autour de la famille et de la parentalité.
La structure regroupe:
- La crèche Jardin grenadine
- Le relais d’assistantes maternelles
- Le centre de loisirs Caluire Juniors
- La ludothèque.
Caluire Juniors accueille des enfants de 3 à 11 ans les mercredis et pendant les vacances scolaires.

Montée des Forts :
À l'origine -> un chemin traversé par une rivière qui prenait sa source au Quartier de la Fontaine. Elle permet de relier Cuire le Bas au plateau. Elle a entièrement été réaménagée en 2020.

Maison de la Rivette :
Sur les 7 ha d'origine de La Rivette, 5 ha ont servi à la construction d'immeubles (la Rivette) et 2 ha sont restés en parc et bois.

1^er propriétaire connu : Claude de Fevret du Chazarard,
La propriété d'origine était une simple maison de campagne à deux étages et une écurie.

En 1693 l'abbé Jean du Faure lègue la propriété à sa fille sous condition qu'elle verse une rente au monastère de l'Île de Barbe et à la chapelle de l'Annonciade.
1738-1750 : intervention du célèbre architecte de Louis XIV " Soufflot " qui donne une touche italienne que l'on retrouve sur les bassins inspirés de ses voyages.

Le portail était auparavant de travers afin que les calèches puissent sortir directement sur la rue.

1930-1972 : l'archevêque de Lyon transforme la bâtisse en maison de retraite.
1972-1987 : passe sous la juridiction des Hospices Civils de Lyon et prend le titre des sœurs de la Rivette.
1991 : Rachetée et divisée en copropriété de 6 lots.

Château de Cuire
Le château est une ancienne maison du début du 14^e siècle en pierres dorées, construit sur un rocher dominant la Saône.
1320 : Construction estimée "1320", sur l'initiative de Jean II de la Palud, l'abbé d'Ainay pour la Croix Rousse.

L'édifice comptait à l'origine trois tours qui constituaient le mur d'enceinte et l'une d'elles faisait office de prison.

1571 : Pierre Faure de Chafaud devient propriétaire sous la condition que la demeure ne soit pas habitée par des Protestants.

Nicolas de Lange étend le domaine en achetant les terres voisines.
La propriété restera à la famille de Lange pendant près d'un siècle.

1746 : la cour est transformée en cimetière.
1825-1943 : transformé en habitation pour jeunes filles puis en pensionnat destiné aux fils des mariniers.
1975-1990 : établissement pour personnes souffrantes de troubles mentaux.
1992 : transformé en copropriété de quinze logements.

Ancien barrage à aiguilles de bois
Vestige de l'ancien port et du passé marinier du quartier.
Le barrage servait à stabiliser les bateaux, il avait notamment une fonction d'écluse.

La Saône a toujours été une voie de communication stratégique. Mais jusqu’au début du 19^e siècle, la navigation est difficile, voire impossible près de la moitié de l’année : trop d’eau ou pas assez. À partir de 1835, des travaux d’aménagement sont engagés. Le barrage-écluse de l’Île Barbe, démoli en 1969, était composé d’une passe navigable et d’un déversoir. Une passerelle, située au-dessus, permettait de passer à pied d’une rive à l’autre. Le déversoir était constitué de longues et lourdes "aiguilles" de bois de 4,20 m chacune. Ces aiguilles étaient disposées côte à côte, verticalement. Selon les besoins, les ouvriers pouvaient les déplacer depuis la passerelle pour laisser s’écouler l’eau.

C'est un spot prisé des amoureux qui viennent se prendre en photo avec vue sur la Saône et l’Île Barbe réalisée par l’artiste Jean-Michel Othoniel et nommé "Le Bevédère".

(1) L'Île Barbe :
Peuplée plus tardivement que les berges de la Saône, on l’appelait l’île « Barbare ». Entre les 5^e et 13^e siècles, la présence d’une abbaye bénédictine puissante permet à l’Île Barbe de connaître un rayonnement exceptionnel, dont va bénéficier Cuire le Bas, situé juste en face.
La présence de reliques dans l’abbaye et la dévotion qu’inspire Notre-Dame-de-l’Île, notamment aux mariniers, attire une foule de pèlerins lors des processions de Pâques, l’Ascension, la Pentecôte… Ces manifestations s’accompagnent de fêtes plus profanes : musiques, danses, pique-niques… qui vont perdurer après le déclin de l’abbaye.

(2) Club d'aviron :
La pratique de l'aviron sur la Saône remonte à la fin du 19^e siècle.
Ancienne maison éclusière, depuis laquelle étaient gérées l'ouverture et la fermeture des portes du barrage.

Il existe Trois clubs d'aviron sur la Saône entre Lyon et Caluire : Le cercle d'Avrion, comprenant les 2 champions du monde en 2022 et médaille d'Or au JO de Tokyo 2020 (Androdias Matthieu – Boucheron Hugo) , l'Aviron Club de Lyon-Caluire et Aviron Union Nautique Lyon.

La Rivette :
Cet édifice est une illustration de l’engouement des riches lyonnais pour les maisons de plaisance au XVIII^e siècle. Profitant de la beauté des paysages du Val de Saône, ils se font construire des demeures inspirées des villas italiennes, entourées de superbes parcs et jardins.

Occupé dès 1635, le site de la Rivette n’est à l’origine qu’une modeste maison de campagne de quatre pièces. Vers le milieu du 18^e siècle, les Pitra, famille de riches marchands lyonnais, confient la reconstruction de la maison à l’architecte Soufflot (architecte de l’Hôtel Dieu à Lyon et du Panthéon à Paris). On lui doit la façade à la française, les terrasses, les jardins et leur ornement.

Les jardins en terrasse, inscrits à l’inventaire des monuments historiques, bénéficient d’un décor hydraulique particulièrement remarquable. Les sources de la propriété alimentent grotte de rocaille, nymphée, jet d’eau et cascade.

Cité Rodhia
1880 : construction du château de Bellerive sur les hauteurs du domaine, face à la futur Cité Rodhia.
1930 : les jardins sont transformés par la société Rhodiaceta en habitation pour ses employés.

La cité-jardin se construit sur un même modèle d'habitation. Les maisons sont toutes jumelées et composées de deux logements à l'étage et deux au rez-de-chaussée.

1962 : démolition du château de Bellerive par Rhodiatceta pour la construction des immeubles de la cité Bellerive.

Les quais de Saône :
Le quai est passé de port à quai de promenade.

Du quai Clemenceau au quai Gillet, entre Saône urbaine et bucolique, le chemin nature vous accueille au bord de l’eau. Vous y découvrez des œuvres d’art qui rythment de façon étonnante cette balade : La Terrasse de l’artiste japonais Tadachi Kawamata, le belvédère d’observation de Jean-Michel Othoniel, ainsi que Les Lucioles aquatiques d’Érik Samakh.

Usine Cotelle :
Ancienne usine de grès
Grande industrie familiale de Cuire le bas au début du siècle dernier.
Le grey provenait de Saint-Aubin-En-Charollais à 115 km au Nord-Ouest de Caluire et Cuire. Il était acheminé par voie maritime et déchargé sur le port.

1850 : François Cotelle, artisan potier s'installe au 41 Rue Clémenceau (plus au Nord sur la rue, vers le barrage à aiguille de bois).
Son fils Joseph construit l'usine à l'angle de la Rue Lucien Maître et du Quai Clémenceau.
1957 : l'usine ferme ses portes face une concurrence plus moderne.
1958 : le diocèse de Lyon rachète une partie du terrain pour y construire l'Église Saint-Côme-et-Damien.
1966 : la grande cheminée de l'usine est démolie après 80 ans d'existence.

À la place de l'usine se trouvent les commerces et habitations de la Place de la Rochette.

Restaurant Fond Rose (Paul Bocuse) : Maison vendue par les sœurs blanche/africaine. Crée lors de l'époque Napoléon.

(3) Place de la Rochette :

Marché : les jeudis de 16h à 20h.

Étape optionnelle : la tour d'eau

Vers la fin du 19°e°° siècle, cette propriété appartenait à Monsieur Jost, joaillier. À cette époque, l'eau tout le monde puisait l'eau dans son puit personnel et il eut l'idée de capter l'eau des sources au sommet de la Rochette, et de faire construire cette tour pour avoir de l'eau sous pression et la relier à des canalisation.
Il tenta de proposer à ses voisins de se raccorder à son système et de leur vendre l'eau sous pression. Mais à cette époque, payer pour avoir de l'eau parut à tous monstrueux et personne n'accepta sa proposition...
L'histoire dit que pour se consoler, il y met des poissons rouge et une petite barque ?

(4) L'Abbaye de la Rochette - "Ancienne Abbaye des sœurs"
Ancienne maison forte transformée en abbaye bénédictine puis en maison de retraite et en logement.
Érigée au 16^e siècle sur la volonté des chanoines de l'Île de Barbe.

1824 : la religieuse Suzanne Peloux, chassée de son abbaye de Vienne par la révolution fonde l'abbaye et s'installe en compagnie de sept consœurs et de jeunes novices.
1970-2010 : l'abbaye devient une maison de retraite
2014 : achetée par un promoteur et transformée en 57 logements.

(5) Maison Des Associations :
Ensemble de maisons appartenant au capitaine Feber qui a été divisé en quatre lots.
La Maison des Associations sert de relais et tremplins pour les nombreuses associations Caluirardes :
- Diffuser un message sur les panneaux lumineux ou Rythmes,
- Emprunter un local,
- Demander une subvention,
- Demander une autorisation de débit de boissons ou de vente au déballage