(D/A) L’Espace Culturel du Radiant-Bellevue :
Cette salle de spectacle compte plus de 100 000 entrées par an et une programmation variée. Quelques grands évènements de la Ville y sont organisés (les Vœux de Monsieur le Maire, les entretiens Caluire et Cuire Jean Moulin)
(1)Statue - Le Gisant
Monument en hommage à Jean Moulin à Caluire-et-Cuire, dans la rue qui porte son nom. Sculpté par Georges Salendre, il a été inauguré le 24 juin 1973, à l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Jean Moulin.
Caluire et Cuire est nationalement connue. C’est ici que Jean Moulin fut arrêté le 21 juin 1943 dans la maison Dugoujon. La maison du Docteur Dugoujon, devenue depuis le Mémorial Jean Moulin, propose des visites guidées.
La statue de Jean Moulin :
En mars 2003, l’association « Jean Moulin de Béziers à Caluire » lance un concours de sculpture international pour commémorer le 60e anniversaire de l’arrestation de Jean Moulin. C’est le projet de Christiane Guillaubey, artiste caluirarde qui remporte le concours.
La statue jumelle se trouve à Béziers, Place du Champ de Mars, devant la maison natale de Jean Moulin.
La représentation de Jean Moulin debout, très réaliste, en bronze se trouve entre trois piliers de marbre blanc. L’un des piliers porte une phrase de René Char "Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri".
Le 21 Juin 2023, nous avons célébrés le 80e anniversaire de l’arrestation de Jean Moulin sur cette place. Nous avons eu le privilège d’accueil 13 préfets de France lors cette commémoration.
La Maison du Docteur Dugoujon :
Le 21 juin 1943, Jean Moulin et sept de ses compagnons sont arrêtés dans la maison du Docteur Dugoujon.
Emprisonné et torturé, Jean Moulin meurt durant son transfert vers l’Allemagne.
Depuis, Caluire et Cuire est liée au souvenir de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. La maison du Docteur Dugoujon, haut lieu de la Résistance, a été transformée en Mémorial en 2010.
(2)La Place Gouailhardou
Dès 1946 la fonction de la Place Castellane évolue vers une fonction mémorielle avec la volonté de la municipalité de l'époque d'honorer les héros et enfants de Caluire résistants.
Les dates de cette transformation :
16 octobre 1946 : deux décisions du Conseil Municipal
1 - apposer une plaque hommage à Jean Moulin sur la maison du Docteur Dugoujon. (proposition faite par le Docteur Dugoujon)
2 - la Place Castellane est baptisée " Place Gouailhardou"*
- Focus sur Jean Gouailhardou "Jacques"
Résistant de la première heure, créateur du Camp Didier dans l'Ain, domicilié à Caluire (place de la Bascule) pendant la guerre. Arrêté en 1944 et fusillé par les Allemands à Villeneuve dans l’Ain.
11 novembre 1946 : inauguration du Monument élevé à la mémoire des Résistants, FFI et victimes du nazisme 39-45
Les impasses du Bourg :
Les nombreuses impasses, ponctuant le Bourg sont une des caractéristiques de Caluire et Cuire.
Souvent cachées par les constructions modernes, elles sont pour certaines très anciennes, comme en attestent les plans datant de la fin du XVIIe siècle. Les plus anciennes conduisaient vers des fermes.
Organisées en dents de peigne de part et d’autre de la Rue Jean Moulin, elles permettent le passage d’une rue à l’autre, ou d’un jardin à l’autre.
Leur nombre important est la conséquence du morcellement des propriétés qui imposait la création d’un chemin de desserte.
Les Gloriettes :
À l’entrée de l’impasse Gaillard, on remarque une jolie gloriette accolée à la maison. Elle permet un accès au premier niveau et ouvre une belle perspective depuis son balcon entouré d’une balustrade.
Les gloriettes sont à la fois des décors en avant des propriétés, véritables cartes de visite, mais aussi des lieux d’ombrage pour l’été et de superbes belvédères.
Elles sont souvent surmontées d’épis de faîtage ou de girouettes en métal ouvragé. La gloriette est également un poste d’observation sur l’extérieur.
(3)Place de l’Église :
C’est en 1650 qu’a été construite la première église du Bourg. Elle ne subsista que quarante ans. Démolie en 1690, elle est remplacée par une nouvelle église construite en pisé, avec une façade en maçonnerie brute ; l’ensemble du portail et de son fronton est en pierre de Couzon.
À cette époque, la place n’existait pas et la porte de l’église s’ouvrait directement sur la rue. L’église actuelle du Bourg, reconstruite et agrandie en 1860, est bénie sous les vocables du Saint Esprit et de l’Immaculée Conception.
L’actuelle Rue Jean Moulin qui conduit à la place de l’église était alors un lieu de vie important de la commune et accueillait l’ancienne mairie. Elle reste aujourd’hui le cœur de ville de Caluire et Cuire.
Le complexe sportif Lucien Lachaise
Le complexe de sports Lucien Lachaise avec la nouvelle salle Métropolis (inauguré en 2016) : salle de gymnastique 1500 m², 400 m² de dojo, la salle de sports Bourdan avec gradins (900 places), 1 terrain de foot…
Le stade Henri Cochet avec des courts de tennis, couverts et terre battue, un terrain de hockey sur gazon, à nouveau un dojo.
(5)Esplanade de L’Hôtel de Ville - Place du Dr Dugoujon
Construit entre 1845 et 1849 (sauf la chapelle) par la Congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes, cet édifice imposant abrite aujourd'hui l’Hôtel de Ville.
Trois pierres ont été utilisées : Pierre rosé de Présy à l’Ouest, pierre gris rosé et pierre de St Cyr et de Villebois.
La chapelle a été construite par la suite en 1880/90 par Sainte Marie Perrin, architecte de Fourvière.
Entre 1914 et 1918, le bâtiment devient l'hôpital militaire. Nécessitant de très grands travaux de rénovation, le bâtiment est en péril : une association pour la sauvegarde du bâtiment est crée, puis fut acheté par la commune en 1972 comme réserve foncière. L’intérieur du bâtiment a été entièrement réaménagé et seuls les murs de la façade (inscrite aux monuments historiques depuis le 17 juillet 1982) ont été conservés lors de la restauration. Le vieux bâtiment est sauvé : Aménagement en Hôtel Ville en 1992.
La façade est majestueuse et comporte pas moins de 250 fenêtres !
Dans le domaine de 7 hectares sont construits :
- L’école de musique
- Le Radiant
- et des immeubles d’habitation pour financer l’ensemble
Le Docteur Dugoujon :
La statue :
Le buste du docteur a été inauguré le 10 décembre 2005 après la mort du Docteur survenue le 5 août 2004. Réalisée en bronze, on le doit au sculpteur Marc Joly qui était aussi à l'époque l'infographiste de la Ville.
Un résistant pendant la guerre :
- 19 juin 1940, à l’arrivée des Allemands, il se propose comme otage avec le Maire François Peissel et 3 autres citoyens. Ils sont placés comme boucliers vivants devant le convoi de la Wehrmacht pour traverser Caluire jusqu’à Lyon qui avait été déclarée : «ville ouverte».
- Début 1941, il loue une maison place Castellane où il installe son cabinet médical.
- 1943, il accepte de prêter sa maison à son ami André Lassagne pour y organiser des réunions dont, officiellement, il ne connaît pas les contenus.
- 21 juin 1943, il est arrêté avec Jean Moulin et les autres participants à la réunion et est transféré à la prison de Fresnes.
- 17 janvier 1944, il est jugé par un tribunal militaire allemand. Dégagé de toute responsabilité par son ami André Lassagne et souffrant de tuberculose, il est libéré.
- fin de l'été 1944, après des soins en sanatorium dans l'Ain, il revient à Caluire et exerce comme médecin dans la même maison (qu'il quittera en 1996).
Son engagement politique :
- Septembre 1944, il est élu Conseiller Municipal.
- En 1945, il est réélu avec une majorité des voix mais refuse de prendre un poste de Maire ou d'Adjoint pour se consacrer à son métier.
Il sera élu :
- Conseiller régional de 1974 à 1994
- Maire de Caluire et Cuire de 1965 à 1983
- Député de la 7e circonscription du Rhône de 1973 à 1981.
- 1983 : Président du Sitral
Il est nommé :
- Chevalier de la légion d'honneur en 1963
- Officier de la légion d'honneur en 1994
- et médaillé de la Résistance
La vigne du Val Foron :
Face au Val de Saône, à flanc de coteau, les vignes caluirardes ont été plantées par les Frères des écoles chrétiennes à la fin du XIXe siècle. C'est une vigne cachée en plein cœur de Caluire.
Située dans le parc de l’actuelle maison de retraite des Frères, la vigne occupe une superficie de 6 000 m2. Plus grand qu’un terrain de foot !
Depuis 1990, la productivité est assurée par des bénévoles et la production reste volontairement confidentielle.
Chaque année, une vente est réservée aux adhérents de l'association "Les amis du Val Foron". Ce sont eux qui assurent l'entretien des ceps, les vendanges et la vinification de cette petite production depuis 1990.
Aujourd’hui, la Ville est propriétaire de la vigne. Une façon de conserver ce patrimoine.
Le tombeau Castellane :Cette chapelle est le lieu d’inhumation de celui qui donna son nom à la montée : le Maréchal de France Esprit Victor Elisabeth Boniface, Comte de Castellane (1788-1862).
Entré dans l’armée au début du règne de Napoléon, il, participa aux campagnes impériales, en particulier en Espagne et en Allemagne : il est fait chevalier d’empire à cette occasion. Pendant la retraite de Russie, il servit dans l’escadron sacré chargé de la protection personnelle de l’Empereur.
Admis à la retraite en 1848 pour n’avoir pas aussitôt reconnu le nouveau régime, il réprima avec énergie le soulèvement de Rouen (1848).
Il fut enfin nommé sénateur de Lyon en 1852, puis maréchal de France la même année. Il fut l’arrière-grand-père du célèbre dandy Boniface de Castellane.
Il avait choisi de son vivant le lieu de sa sépulture. En 1851, alors qu’il venait de créer le camp de Sathonay, il avait fait construire par ses soldats, une petite chapelle dans la commune de Caluire.
Dans le monument un grenadier et un dragon veillent sur une simple dalle sur laquelle est gravé : « Ci-gît un soldat ». Son tombeau a été restauré en 2010.
Ne pas oublier « Caluire La Romaine »
En février 197 a eu lieu sur notre commune une grande bataille entre deux compétiteurs voulant s’emparer du titre d’empereur à Rome.
D’un côté Albin retranché dans Lugdunum et qui fortifia une ligne de défense sur le tracé des « vieux fossés » à Caluire (Montée des Forts- Chemin du Pelleru- Rue Jamen Grand- Montessuy- Montée du Petit Versailles- Impasse du Grand Bichet).
De l’autre Septime Sévère qui arriva avec une armée 3 fois plus nombreuse par le Nord, et qui établit son camp sur le plateau de la zone maraichère (le Vernay- Les Mercières).
La bataille eu lieu exactement dans la dépression entre la Montée Castellane et la Montée des Soldats, sensiblement au niveau du carrefour Maréchal Foch / Rue Pierre Terrasse.
Du haut du pont sur la Rue Pierre Terrasse on peut imaginer la bataille engageant environ 80 000 à 90 000 légionnaires, dans un secteur où il n’y avait que broussailles, taillis et quelques bois sur les balmes.
Albin derrière sa ligne de fortification à mi-pente sur la Rue Pasteur, et les troupes de Septime Sévère attaquant en descendant du plateau du Vernay et en essayant de remonter en face.
C’est Septime Sévère qui fut vainqueur.